Journée internationale: Une personne sur 10 est handicapée au Cameroun
DOUALA - 04 DEC. 2012
© Florette MANEDONG | Le Messager
Selon la dernière enquête réalisée il y a cinq ans, 10% de la population du Cameroun souffre d’un handicap. Environ 5% des enfants handicapés vont à l’école et moins de 2% de ces enfants terminent leur cycle secondaire. Près de 90% des personnes handicapées ne savent ni lire ni écrire, soit plus de 1.500.000 individus sur les près de deux millions de personnes vivant avec un handicap au Cameroun. 80% des handicapés âgés entre 15 et 64 ans sont sans emploi, majoritairement à cause de leur déficit d’éducation. Et finalement, depuis 2011, il a été établi qu’au Cameroun, 1 personne sur 10 est handicapée.
Pour cette année 2012, c’est le centre Cardinal Emile Léger d’Etoug-Ebé qui a accueilli la cérémonie officielle de festivités marquant la célébration de la personne handicapée à Yaoundé. Les handicapées, pensionnaires du centre, ont pour l’occasion préparé de nombreuses surprises aux personnalités venues nombreux célébrer avec eux cette grande journée. L’accent, pour cette célébration, a été mis sur les barrières qui doivent être levées entre les personnes sans handicaps et les personnes vivant avec un handicap. Pour la directrice du centre des personnes handicapées, il s’agit « d’aider les personnes handicapées dans leurs gestes quotidiens, car, ils n’ont pas choisi de naître avec un handicap, c’est le sort qui l’a voulu ainsi pour eux. Ils doivent au même titre que nous, se sentir bien chez eux, sentir qu’ils font partie entièrement de notre société ».
De manière plus générale, environ 15% de la population mondiale, soit un milliard d'habitants de notre planète, vit avec des incapacités. Souvent, le grand public et les décideurs n'ont pas conscience du grand nombre de personnes qui vivent avec des incapacités et des handicaps partout dans le monde, ni des problèmes auxquels elles doivent faire face. Pourtant, c’est de la responsabilité du gouvernement et dans une moindre mesure, celle de leurs familles, d'améliorer la qualité de vie des personnes handicapées grâce à des mesures nationales, régionales et mondiales et de sensibiliser l'opinion à l'ampleur et aux conséquences du handicap. La journée vise à faire mieux comprendre les problèmes liés au handicap et à mobiliser en faveur de la dignité, des droits et du bien-être des handicapés. Elle veut aussi attirer l'attention sur ce que peut apporter de positif l'intégration des handicapés dans tous les aspects de la vie.
Afin de favoriser cela, une Journée internationale des personnes handicapées a été proclamée en 1992 par les Nations-Unies à la date du 3 décembre. Cette journée mondiale est par ailleurs l'occasion idéale de réaffirmer certains principes de base, trop souvent oubliés: « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Le respect de cette dignité due à chaque personne, valide ou non, implique la reconnaissance de droits fondamentaux comme l'éducation ou l'accès au travail. Les manifestations organisées à cette occasion nous invitent donc à modifier le regard que nous portons sur les personnes handicapées.
© Florette MANEDONG | Le Messager
Selon la dernière enquête réalisée il y a cinq ans, 10% de la population du Cameroun souffre d’un handicap. Environ 5% des enfants handicapés vont à l’école et moins de 2% de ces enfants terminent leur cycle secondaire. Près de 90% des personnes handicapées ne savent ni lire ni écrire, soit plus de 1.500.000 individus sur les près de deux millions de personnes vivant avec un handicap au Cameroun. 80% des handicapés âgés entre 15 et 64 ans sont sans emploi, majoritairement à cause de leur déficit d’éducation. Et finalement, depuis 2011, il a été établi qu’au Cameroun, 1 personne sur 10 est handicapée.
Pour cette année 2012, c’est le centre Cardinal Emile Léger d’Etoug-Ebé qui a accueilli la cérémonie officielle de festivités marquant la célébration de la personne handicapée à Yaoundé. Les handicapées, pensionnaires du centre, ont pour l’occasion préparé de nombreuses surprises aux personnalités venues nombreux célébrer avec eux cette grande journée. L’accent, pour cette célébration, a été mis sur les barrières qui doivent être levées entre les personnes sans handicaps et les personnes vivant avec un handicap. Pour la directrice du centre des personnes handicapées, il s’agit « d’aider les personnes handicapées dans leurs gestes quotidiens, car, ils n’ont pas choisi de naître avec un handicap, c’est le sort qui l’a voulu ainsi pour eux. Ils doivent au même titre que nous, se sentir bien chez eux, sentir qu’ils font partie entièrement de notre société ».
De manière plus générale, environ 15% de la population mondiale, soit un milliard d'habitants de notre planète, vit avec des incapacités. Souvent, le grand public et les décideurs n'ont pas conscience du grand nombre de personnes qui vivent avec des incapacités et des handicaps partout dans le monde, ni des problèmes auxquels elles doivent faire face. Pourtant, c’est de la responsabilité du gouvernement et dans une moindre mesure, celle de leurs familles, d'améliorer la qualité de vie des personnes handicapées grâce à des mesures nationales, régionales et mondiales et de sensibiliser l'opinion à l'ampleur et aux conséquences du handicap. La journée vise à faire mieux comprendre les problèmes liés au handicap et à mobiliser en faveur de la dignité, des droits et du bien-être des handicapés. Elle veut aussi attirer l'attention sur ce que peut apporter de positif l'intégration des handicapés dans tous les aspects de la vie.
Afin de favoriser cela, une Journée internationale des personnes handicapées a été proclamée en 1992 par les Nations-Unies à la date du 3 décembre. Cette journée mondiale est par ailleurs l'occasion idéale de réaffirmer certains principes de base, trop souvent oubliés: « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Le respect de cette dignité due à chaque personne, valide ou non, implique la reconnaissance de droits fondamentaux comme l'éducation ou l'accès au travail. Les manifestations organisées à cette occasion nous invitent donc à modifier le regard que nous portons sur les personnes handicapées.