Journée de la femme:La Femme est fête pour donner la Vie ,Même aux enfants d’un homme perdu comme Mr Charles TCHOUNGANG

Journée de la femme:La Femme est fête pour donner la Vie ,Même aux enfants d’un homme perdu comme Mr Charles TCHOUNGANG

Yolande Ambiana:Camer.beI HAVE A REAL DREAM.Loin des yeux près du cœur de mes congénères, je rêve enfin de ma Tribu… Le Nom qu’elle porte est : LIBERTE. Unique ancienne et bien réelle elle rassemble en son chapelet, les mains de femmes et d’hommes d’Honneur, échappés de la sombre Légion, qui étouffa sa Vérité…Je suis faîte pour donner la Vie. En ce Pays qui est le Mien, la Terre Promise nous appartient et du sommet de la montagne, mon regard plane sur la vallée…

Affalée sur un flan de chairs, sous le poids des fers qui l’entaillent, la femme esclave a engendré, mais en rêvant la vie qu’elle donne, la femme Libre va enfanter.
Le lait qui coule de son sein dévale sa noble chute de reins… telle une vraie source de Joie !!!
Ici la Femme Universelle est libre et non plus internationale. Elle me consacre toute journée, une seule ne lui est plus dédiée.

Mais prise en otage à ce jour, sous nos pas…

Terre battue ne cesse de trembler, vents violents soulèvent et projettent nos enfants, effritant la frontière fragile qui nous unit à eux. Des logiciels infestés de virus embrument leur esprit juvénile, quand la procréation savamment assistée, bien souvent désespérément, achève de flouter le tendre visage de la Maternité.

Au nom de la vraie cause Humanitaire, ou des catastrophes naturelles, quand l’érosion toucherait les cœurs de pierre, nous verrions tous nos petits d’Homme, embarqués nus tels des Zozos, sur autant d’ « Arches de Zoé ».

 Autant vous dire que pour nous, cette journée est une éclipse, tant des arbres cachent nos forêts !!!

La digne parole des mères dont on a crucifié l’Enfant, est engloutie à l’ombre de Trafics bien organisés pour les enlever sous nos yeux et capturer leur esprit. Toute femme ayant conçu dans la vie sous ce soleil de plomb, a découvert au fond d’elle-même le trou béant de l’abime de sa solitude. Quand s’abat sur elle comme un aigle, l’envergure de l’intolérance, quelle femme n’a pas tenté sur une telle plage de jeter sa bouteille à la mer… à la Mère ?... Oui, car quelques soient les circonstances qui nous arrachent nos enfants, chacune a senti à son heure que la plaie reste ouverte et vive, que la douleur est bien réelle, et surtout identique ! Tenter de la hiérarchiser, serait faire à l’Enfant qu’elle détruit une offense de trop, car les larmes qui le pleurent ont toutes la même saveur : Amère.

Même les crocodiles réputés pour les leurs, enserrent tendrement leurs petits dans leurs crocs (leur longueur elle, est bien connue…)

Mais des femmes avoueront, ça n’est pas de leur faute, ne pas ressentir la présence de cette fibre maternelle… Quand Oh ! Surprise, elle se révèle à merveille et de la plus belle manière chez l’homme dit sensible…. Cela semble étrange! (La Mère ne se cache pas toujours là où l’on croit…)

Sans être féministe à la petite semelle, au-delà de savoir, l’Heure est peut-être venue de voir :

Qu’aucune femme ne resplendit, à sa juste valeur, sans le doux et irremplaçable regard d’un père, d’un frère posé sur elle, où de l’Époux qui l’étreint à travers les yeux d’un tendre alter égo. Elle est peut-être aussi venue de voir qu’aucun homme non plus, ne saurait bien dresser le torse au risque de le bomber, si une mère, une sœur attentionnée où une épouse légitime, n’avait affectueusement, amoureusement posé sa tête sur son épaule.

Les femmes seules entre elles pour soutenir une cause se font rarement des cadeaux ; Leur préférence verse souvent vers une complaisance offerte aux hommes qu’elles chérissent…

À la lumière des « Femmes de dictateur » de Diane DUCRET, il est devenu clair à mes yeux, qu’un seul homme ne peut mettre à genoux presque tout un peuple, qu’en alimentant son égo de la passion des femmes qui l’entourent ou qu’il fascine comme un cobra. Il fera illusion, tant qu’elles restent à ses côtés, car pour avoir été émancipée une femme n’est pas nécessairement libre.

Une femme libre entend les cris de ses enfants dans la jungle !!! Du Nord au Sud, ou d’Est en Ouest. Ils s’élèvent jusqu’à moi, mieux ils m’élèvent ! Ceux qui m’appellent par la voie du cœur, ou que j’ai portés dans ma chair endolorie ; Comme bon nombre le savent aujourd’hui, Ils m’ont été enlevés très sauvagement depuis déjà douze ans, c'est-à-dire sans aucune once de raffinement ; Alors que je me trouvais violentée, affaiblie sur un lit d’hôpital, puis mise à la rue, sans que cela ne semble offusquer personne, même autour d’eux.

Alors comme on présente son enfant, je vous présente mon cas d’école. Il aurait bien fait Jurisprudence, si celui qui me les a enlevés, Mr Charles Marie TCHOUNGANG, le Bâtonnier d’un Cameroun « Que l’on connait », n’était  à la fois Juge et Partie (Pour citer une Première voix voisine). Ce cas d’école je le maitrise intimement. À force d’entonner son refrain sur tous les tons, comme une esclave dans un champ de coton, il a fini par me donner : un sacré BLUES… pour mes enfants!!!

Oui ! Vous avez bien entendu : TODAY… A MOTHER SINGS THE BLUES…

Je suis le témoignage vivant de nombreuses femmes lésées dans leur maternité ; J’ai attendu longtemps que se tendent vers nous de douces mains qui ramènent sur la terre ferme, telles sur la fresque d’un Michel-Ange, ou celles qui tendent la calebasse. Des mains aux qualités bien féminines (Compatissantes, généreuses et secourables) comme celles des nobles femmes de ma Tribu. De celles qui donnent la Vie, la distribuent comme du bon pain dans une vaste cour d’école. Mais je n’ai eu pour tribut dans la plupart des cas, que la Parole amère de mes congénères, merveilleuses à bien des égards pourtant ! Souffrant dans la chair meurtrie de leur propre abnégation, elles ne m’ont pas reconnue comme étant l’une des leurs, tant plusieurs d’entre nous avons du mal en Vérité, à prononcer le nom des enfants que nous n’avons pas portés, dont nous n’avons jamais été privées, en dehors de ceux très médiatisés et pour moult raisons, dont toutes n’ont pas pour but de soulager la souffrance maternelle.  

Vanessa TCHATCHOU dont on a volé le bébé, laisse à nos yeux planer la Grâce de cette Vérité. Je sais la reconnaitre, sa jeune voix s’élève et gronde sous la main des mêmes médias qui avaient nourri en mon cœur l’ambition d’être libre, lorsque je travaillais encore à la télévision ; Bien que j’ai subi la pression de mon ex-mari, je n’ai quitté l’institution que lorsque j’ai compris qu’une parole mal placée, qui ne nourrissait pas ma Foi ou bien le rêve de mes enfants, risquait de nous entacher d’ombre et de nous attacher au lieu de nous unir ; Tant son combat au sein de l’Opposition vit mourir de mes camarades ; Tellement ils admiraient sa fougue, qui me paraissait noble et digne : juste en un mot.

Il m’est donc venu une simple question face à mes camarades femmes :
Ne serais-je pas non plus une femme ???  Il me semblait bien pourtant que cela n’avait plus à être démontré…

J’ai alors vu que si elles ne pouvaient se lever, c’est qu’elles étaient trop enchainées… Alors Oh Oui ! Pour nous toutes j’ai crié « KUNDE ! » sous le ciel bleu de TUNIS, je nous l’ai encensée : La LIBERTE…

Celle de vos enfants, avant même les miens ; D’une Voix qui comme le feu jamais ne peut s’éteindre, ni telle l’eau de source ne peut s’emprisonner. Tout au plus a-t-elle accepté humblement d’être canalisée. Quand elle se met à geler, c’est pour mieux fondre sur nous. Et condamnée par ci, elle rejaillit par là, érode son enclos brise toutes les digues et crée enfin… de véritables TSUNAMIS ! Vanessa  est simplement bénie de nous le rappeler ; Et c’est ainsi, depuis la nuit des temps…

Au-delà de moi-même, Vanessa ou quelque autre femme que ce soit, Je rends donc Hommage aujourd’hui à cette FEMME LIBRE que l’on a dite avant moi libertine, dans une confusion sans nom ; Je rends Grâce avant tout à cette Mère qui est la mienne, dont l’océan des larmes voit dévorer ses enfants par des loups venus d’un paysage fantasmagorique, tout le tribut qui lui est dû ! 

Le climat du désert ayant fini par éponger les miennes au cours des douze années, j’ai fait le choix de sourire à son rêve, afin que mon croissant de lune couve mes enfants dénudés et seuls dans leur coquille.

Femmes de mon pays je nous le dis dans la douceur, seule la Mère bafouée à travers nous toutes ici a lieu d’être célébrée. L’unique qui dans son union au Père peut faire de nous Êtres accompli.
Lorsque je me suis mariée, j’étais dotée autant que vous souvent, des meilleurs sentiments envers Mr THOUNGANG, mais un homme qui erre dans un tel état de nudité, jamais ne peut les épouser.
Pourtant nos déconvenues peuvent naitre aussi avant tout de nous-mêmes ;  les hommes n’enfoncent alors que nos propres clous... Regardez par vous-mêmes :
- À l’heure actuelle au Cameroun où mes enfants ont grandi, une femme soupçonnée d’avoir volé un enfant est baptisée de l’infâme nom de : « Sorcière ».
- Un homme (en l’occurrence mon ex mari Mr TCHOUNGANG) pour le même acte aggravé de Violence, vous le verrez comme suit, est mieux servi par ses concitoyens d’un très joyeux : « Noceur » ! 
Toute femme faisant l’objet par ses soins du rapt de ses trois enfants ??? 
 « Elle a automatiquement commis un acte inavouable pour mériter cela. En tous cas c’est certain, elle aura éraflé l’intouchable égo de mari, même s’il endosse l’habit d’un voleur d’enfants »  
Ce qui aux yeux de plusieurs dans notre société revient à :
Une attaque en bonne et due forme contre la Sacro-sainte suprématie : Masculine !

Ses pairs se précipitent alors pour recouvrir sa nudité, d’une sphère dite sobrement : « Privée ».
Pourtant cet homme Mr TCHOUNGANG, a été régulièrement reconnu coupable et condamné par la Cour de Justice du TGI de Paris ;

Ainsi, Le mot juste pour qualifier Sorcières ou Noceurs, dans ce village, serait plutôt : « Criminels »
N’est-ce pas le mot approprié lorsqu’on atteint l’Humanité de nos enfants ?... 

C’est ainsi que dans une interview donnée à mon ex mari Mr TCHOUNGANG le 08 Décembre 2011, par son client le Quotidien le Messager, il est écrit le concernant :
« Même si on peut reprocher à ce diplômé de Sorbonne qui revient au Cameroun en 1983 un égo surdimensionné sur les bords… il n’en demeure pas moins que c’est un homme affable, simple et jovial qui reçoit Le Messager dans ses appartements privés. Dans lesquels vivent ce père de famille et ses trois enfants. L’homme que d’autres langues trouvent « flambeur, noceur » à la limite épicurien… »
En cette mémorable journée de la Femme, je viens donc maintenant déposer à vos pieds le legs de ma maternité volée et violée ; Car son interview se poursuit ainsi :
« Ce leader d’opinion qui se réclame proche des vigiles de son quartier car « eux au moins sont vrais et entiers et j’apprends beaucoup d’eux », déverse carrément sa bile et, ce n’est pas exagéré, remonte les bretelles à la société camerounaise toute entière… »
Voici donc (Enfin) la raison pour laquelle, lors d’un accès « d’égo surdimensionné », et sans que je lui aie rien fait, Mr TCHOUNGANG m’a livrée à ses gardiens en pleine nuit, afin qu’ils me corrigent pour : « Ce que je sais moi-même » !!! (cf Mutationns)
Des vigiles tellement vrais et entiers donc, que dès qu’il eut le dos tourné, ils embarquèrent aussi ses vestes. Dans l’une d’elles il avait oublié son alliance (ni plus ni moins !) Pendant que je courais me rhabiller chez mes parents ;

Mon propre père qu’il a depuis chassé de la vue de ses petits enfants, a reconnu qu’un Homme digne de ce Nom, s’occupe de sa femme : lui-même …  Chaque homme est libre ici d’apprécier la situation.

Beaucoup d’hommes et de femmes sains d’esprit, comprendront que depuis ce jour, j’ai un peu oublié (et c’est un euphémisme) de me considérer comme étant sa femme, même si je suis restée plusieurs années encore pour élever mes enfants…

En tous cas en ma présence (pour ceux qui s’en souviennent) Mr le Bâtonnier ni même aucun de ses contemporains, n’était encore jamais sorti par la fenêtre de l’étage de sa maison, n’avait fait le saut de l’ange en somme ! Une autre que moi s’est chargée de lui indiquer sa sortie, ce qui lui a valu une évacuation sanitaire très peu médiatisée (Tellement il menaçait l’Ordre de son petit bâton).

Car j’ai connu depuis l’Homme couvant la Femme du regard, caressant sa féminité avec respect, restaurant à ses yeux sa maternité volée. Cet Homme de la bonne graine des pères est bien rare, mais au-delà d’être seulement masculin, il est tout simplement… Divin !

Mon histoire et celle de mes enfants, ayant été reléguée dans la cour des faits divers, comme bien d’autres, notamment par l’éditorialiste François SOUDAN de JEUNE AFRIQUE, autre digne client de Mr TCHOUNGANG dans le temps, voici que la Parole sortant de la bouche des uns et des autres, revisite aujourd’hui différemment la douleur de la Mère bafouée, en notre chère Vanessa. 

La même parole m’affranchit aujourd’hui !

Comment une Société qui glorifie un homme, capable de donner impunément sa femme à des gardiens pour la maitriser, avant de lui arracher ses enfants, ne doit pas voir voler ses bébés ??? 
(Un homme garant des Droits de l’Homme et des siens de surcroit…)

Excusez-moi, mais si la situation n’était pas si déplorable, elle prêterait à sourire…
(Surtout que j’ai déjà retrouvé le mien avant mes enfants chéris)

Mais ne vous méprenez pas, une Société où la Femme tiendrait le rôle de « Noceuse » à la place de « Sorcière », serait dans cette situation tout autant à plaindre, et ne serait pas mieux équilibrée. Nos maux sont faits pour être pesés, qu’ils sortent de la bouche des hommes ou de celle des femmes. Ne pensez-vous pas ?
Je peux maintenant prononcer fièrement, non seulement le Nom de mes propres enfants, mais celui de chaque fils ou fille apparaissant à mes yeux sur le visage des vôtres. À tout enfant enfoui sous nos gravats, je peux clamer sur la même place à haute et intelligible voix, que toute femme ici présente est à l’image du respect le plus absolu… Nos grand-mères tout autant que nos mères et nos mères tout autant que nos filles….

Si tant il est vrai qu’elles mêmes prennent en main la considération qui leur revient ! La Vie dans sa dimension sacrée, ne peut être saisie et transmise que par la voix d’un tel rêve ; Ce Rêve venant d’un Esprit bien réel, source de communion à laquelle tant d’hommes et de femmes sains ont été enlevés, et qui a autant de mal à se frayer un chemin juste à travers nos égos torturés ; À des années lumières donc de nos rêvasseries, chimères, fantasmes et autres utopies du même genre…
Qui nous font plus ressembler à des « Flambeurs » illuminés au lieu d’être simplement éclairés en Vérité ; À  des lustres aussi du cauchemar que tant de mères traversent comme moi. Si néanmoins, l’une d’entre nous faisait offense à cette Loi (au même titre les hommes qu’elle a fait naitre), la Vie saurait justement comment  les rétribuer, il n’y a aucun lieu d’en douter.

« Si femme amère ne peut élever un seul enfant,
Femme épanouie même en colère, est une mère pour chacun d’eux ! »

Sur le terrain de ma famille et de mes proches qui ont souffert depuis douze ans… Puis des médias qui ont vu naitre dans le chant mon tout premier amour de femme… De mon Association qui dresse affectueusement mes langes pour chacun de mes enfants, ceux des autres… Sur le terrain des âmes dont la main s’est posée naturellement et aussi tendrement sur le berceau d’une Pétition qu’elles ont signée, afin qu’ils soient libérés… Sur le terrain enfin, de tous ceux qui n’ayant simplement pas reçu les moyens de se mobiliser pour nous, ont évité de me jeter «  La première pierre »,

Alors, comme dirait l’une des Éminences de ma TRIBU, venue à moi spontanément :

« Tout ce BLABLA… Pour dire que » :

La seule Vérité qui vaille pour nous tous est la suivante :

« Nulle part au monde… Personne n’a à voler l’enfant de qui que ce soit ! »

TODAY...
A MOTHER SINGS THE BLUES !!! 
ONLY HER LOVE IS REAL…

© Correspondance : Yolande Marie AMBIANA.Ambassadrice bénévole pour l’A E D E P S


08/03/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres