C’est, selon lui, l’une des raisons de la levée de la suspension du Cameroun par la Fifa lundi dernier.
La levée de la suspension du Cameroun par la Fifa lundi dernier a entraîné plusieurs implications. Cette levée de la suspension du Cameroun était conditionnée par la mise en place d’un Comité de normalisation, avec des missions précises. La Fifa avait évoqué « l’ingérence gouvernementale » dans les affaires de la Fécafoot et avait du même coup annoncé des mesures.
« Un comité de normalisation sera constitué en vertu de l’article 7, al. 2 des Statuts de la FIFA afin de réviser les statuts de la Fécafoot et d’organiser de nouvelles élections d’ici au 31 mars 2014 tout en gérant les affaires courantes. La suspension sera levée une fois que les autorités camerounaises auront permis au comité de normalisation de pénétrer au siège de la Fécafoot et de pouvoir y mener sa mission sans entrave » lisait on sur la décision de suspension du Cameroun par le Comité d’urgence.
Cette décision de la Fifa avait entraîné la saisine du Tribunal arbitral du sport (Tas) par John Begheni Ndeh, le président par intérim de ce moment, dans le but de faire annuler cette décision. Mais, avant le verdict du Tas sur la question, la suspension du Cameroun a été levée. « Si je m’engageais ainsi en mon nom propre, je ne devais pas retirer cette requête, parce que je savais que j’étais dans mon bon droit et que le verdict allait m’être favorable. Ça, c’était sûr.
Il a fallu que je retire cette requête pour participer à la levée de la sanction », nous a-t-il confié. Pour John Ndeh, les missions du Comité de normalisation cadrent avec les objectifs qu’il s’était fixés au moment de sa prise de fonctions le 28 juin dernier. « En ce moment, tout le monde est content de l’initiative que j’ai prise en déposant une requête au niveau du Tas pour revendiquer mon droit. J’avais pour intention d’occuper ce poste par intérim pendant une durée de 60 jours, pour réviser les textes, avant de faire reprendre les élections conformément aux nouveaux textes », s’est-il réjouit.
La révision des textes a été recommandée dans toutes les décisions rendues par la Chambre d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun en faveur de Prosper Nkou Mvondo et les clubs.