Jeux de dames: Le vice-champion du monde oublié par le Minsep ?
DOUALA - 14 AOUT 2013
© C. T. | Le Messager
Echec et mate ! Depuis le 20 juin 2013 qu’il a décroché la médaille d’argent au championnat de monde de la discipline qui s´est tenu à Oufa en Russie, Jean Marc Ndjofang continue de raser les murs du ministère des Sports et de l’éducation physique, attendant désespérément d’être au moins reçu en audience par Adoum Garoua.
L’euphorie de son sacre n’a duré que le temps d’un battement de cils. Le temps que Jean Marc Ndjiofang reçoive sa médaille, que l’hymne national du Cameroun retentisse dans le ciel russe, et qu’il saute dans le prochain avion en destination du Cameroun pour venir partager sa joie avec ses amis et sa famille. Et puis…rien. Plus d’un mois après cette consécration, le vice-champion du monde du jeu de dames en est encore à se ronger les freins, attendant d’être reçu ne fusse que pour une dizaine de minutes par le patron des sports. Aidé par Claude Ngondiep, le président de la Fédération camerounaise de jeu de dames (Fécadames), il écume les couloirs du ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep) dans l’espoir que le maître des céans s’intéresse enfin à lui. Que nenni ! C’est à croire que la reconnaissance de la nation pour service rendu devra encore visiblement attendre. Les efforts du damiste pour décrocher ce sacre semblent tomber à l’eau. Du moins si l’on s’en tient à la lassante et interminable attente que l’homme vit depuis son retour triomphant au bercail.
Pourtant, ce dernier, comme le recommande les usages, a respecté scrupuleusement la démarche relative à une demande d’audience. En effet, de retour de Russie, Claude Ngondiep a déposé dans les services compétents du Minsep, un rapport de la compétition auquel il a adjoint une demande d’audience à l’effet d’une présentation officielle et solennelle de la médaille de son poulain à Adoum Garoua. Seulement, à chaque fois que le président de la Fécadame s’est présenté pour s’assurer du suivi de son dossier, il est prié de repasser. Une injonction à laquelle il s’est déjà habitué puisque c’est la même ritournelle lui est servie depuis des semaines. Qu’est ce qui fait donc problème ? Au Minsep où Le Messager s’est rendu, personne ou presque ne veut s’exprimer sur la question. Ici, on renvoie le reporter à la direction des sports de haut niveau (Dshn). « Adressez-vous là bas chez le boss. Ce sujet n’est pas de notre compétence. Nous ne sommes pas d’ailleurs au courant de ces petites polémiques que vous les journalistes sportifs, aimez ébruiter pour faire vendre vos journaux », répond un responsable en pointant du doigt les bureaux d’Oumarou Tado. Ce dernier pour sa part, reste de marbre, laissant le soin à ses collaborateurs de brandir comme argument, les volumineux dossiers dits urgents qu’il doit impérativement traiter et aussi l’agenda très chargé du patron des sports.
Jeux de la Francophonie
Or, il y a une semaine, Adoum Garoua recevait solennellement les Lions indomptables d’athlétisme qui ont honoré le Cameroun aux championnats d’Afrique centrale d’athlétisme par équipes dames et messieurs en remportant 40 médailles, dont 21 en or, 16 en argent et trois en bronze, à l'issue des finales des championnats d'Afrique centrale d'athlétisme senior. Pour l’occasion, la dream team revenue de Brazzaville, a reçu en plus des compliments du maître des céans, une petite gratification qui leur permettra de préparer en toute quiétude les Jeux de la Francophonie qui démarrent en septembre prochain à Nice en France. Pourquoi ne pas faire autant pour Jean Marc Ndjofang qui est par ailleurs Grand maître international du jeu de dames ? Lui qui évolue dans un club nommé Bart Smit à Volendam, petite localité portuaire des Pays-Bas située au nord d'Amsterdam. En plus d’appartenir à ce club mythique, Marc est double champion d’Afrique du jeu de dames.
Des lauriers qu’il a respectivement remportés à Yaoundé en 2000 et à Bamako le 25 juin 2010. Il est également champion du monde 2008 des parties simultanées à la pendule (Au jeu d'échecs, une partie simultanée, ou, plus couramment, une simultanée est une rencontre entre un maître international ou un grand maître international et de nombreux adversaires, généralement d'un niveau amateur, chacun sur un échiquier séparé Ndlr). Comme si l’histoire se répétait, on se souvient qu’en 2009, le champion avait connu les mêmes tourments. C’est de sa propre poche qu’il avait payé son billet d’avion pour se rendre aux championnats africains à Bamako où il a remporté le trophée. Quatre ans plus tard, le revoilà dans le même pétrin. Lui qui devra livrer une véritable course contre la montre, car il prépare le tournoi international de Bacoli qui aura lieu à Naples en Italie.
C. T.
© C. T. | Le Messager
Echec et mate ! Depuis le 20 juin 2013 qu’il a décroché la médaille d’argent au championnat de monde de la discipline qui s´est tenu à Oufa en Russie, Jean Marc Ndjofang continue de raser les murs du ministère des Sports et de l’éducation physique, attendant désespérément d’être au moins reçu en audience par Adoum Garoua.
L’euphorie de son sacre n’a duré que le temps d’un battement de cils. Le temps que Jean Marc Ndjiofang reçoive sa médaille, que l’hymne national du Cameroun retentisse dans le ciel russe, et qu’il saute dans le prochain avion en destination du Cameroun pour venir partager sa joie avec ses amis et sa famille. Et puis…rien. Plus d’un mois après cette consécration, le vice-champion du monde du jeu de dames en est encore à se ronger les freins, attendant d’être reçu ne fusse que pour une dizaine de minutes par le patron des sports. Aidé par Claude Ngondiep, le président de la Fédération camerounaise de jeu de dames (Fécadames), il écume les couloirs du ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep) dans l’espoir que le maître des céans s’intéresse enfin à lui. Que nenni ! C’est à croire que la reconnaissance de la nation pour service rendu devra encore visiblement attendre. Les efforts du damiste pour décrocher ce sacre semblent tomber à l’eau. Du moins si l’on s’en tient à la lassante et interminable attente que l’homme vit depuis son retour triomphant au bercail.
Pourtant, ce dernier, comme le recommande les usages, a respecté scrupuleusement la démarche relative à une demande d’audience. En effet, de retour de Russie, Claude Ngondiep a déposé dans les services compétents du Minsep, un rapport de la compétition auquel il a adjoint une demande d’audience à l’effet d’une présentation officielle et solennelle de la médaille de son poulain à Adoum Garoua. Seulement, à chaque fois que le président de la Fécadame s’est présenté pour s’assurer du suivi de son dossier, il est prié de repasser. Une injonction à laquelle il s’est déjà habitué puisque c’est la même ritournelle lui est servie depuis des semaines. Qu’est ce qui fait donc problème ? Au Minsep où Le Messager s’est rendu, personne ou presque ne veut s’exprimer sur la question. Ici, on renvoie le reporter à la direction des sports de haut niveau (Dshn). « Adressez-vous là bas chez le boss. Ce sujet n’est pas de notre compétence. Nous ne sommes pas d’ailleurs au courant de ces petites polémiques que vous les journalistes sportifs, aimez ébruiter pour faire vendre vos journaux », répond un responsable en pointant du doigt les bureaux d’Oumarou Tado. Ce dernier pour sa part, reste de marbre, laissant le soin à ses collaborateurs de brandir comme argument, les volumineux dossiers dits urgents qu’il doit impérativement traiter et aussi l’agenda très chargé du patron des sports.
Jeux de la Francophonie
Or, il y a une semaine, Adoum Garoua recevait solennellement les Lions indomptables d’athlétisme qui ont honoré le Cameroun aux championnats d’Afrique centrale d’athlétisme par équipes dames et messieurs en remportant 40 médailles, dont 21 en or, 16 en argent et trois en bronze, à l'issue des finales des championnats d'Afrique centrale d'athlétisme senior. Pour l’occasion, la dream team revenue de Brazzaville, a reçu en plus des compliments du maître des céans, une petite gratification qui leur permettra de préparer en toute quiétude les Jeux de la Francophonie qui démarrent en septembre prochain à Nice en France. Pourquoi ne pas faire autant pour Jean Marc Ndjofang qui est par ailleurs Grand maître international du jeu de dames ? Lui qui évolue dans un club nommé Bart Smit à Volendam, petite localité portuaire des Pays-Bas située au nord d'Amsterdam. En plus d’appartenir à ce club mythique, Marc est double champion d’Afrique du jeu de dames.
Des lauriers qu’il a respectivement remportés à Yaoundé en 2000 et à Bamako le 25 juin 2010. Il est également champion du monde 2008 des parties simultanées à la pendule (Au jeu d'échecs, une partie simultanée, ou, plus couramment, une simultanée est une rencontre entre un maître international ou un grand maître international et de nombreux adversaires, généralement d'un niveau amateur, chacun sur un échiquier séparé Ndlr). Comme si l’histoire se répétait, on se souvient qu’en 2009, le champion avait connu les mêmes tourments. C’est de sa propre poche qu’il avait payé son billet d’avion pour se rendre aux championnats africains à Bamako où il a remporté le trophée. Quatre ans plus tard, le revoilà dans le même pétrin. Lui qui devra livrer une véritable course contre la montre, car il prépare le tournoi international de Bacoli qui aura lieu à Naples en Italie.
C. T.