Jean Pierre Amougou Belinga, PDG du groupe l'Anecdote: «Les homosexuels ne trouveront pas de paix tant que je vivrai»
YAOUNDÉ - 15 Octobre 2012
© Cédric Mbida | La Météo
Après le «top 50» et les procès qui s'en sont suivis, vous êtes à nouveau face à la justice pour avoir avancé des noms de certains présumés homosexuels dans votre journal, l'Anecdote. Quelles sont vos motivations dans cette dénonciation tous azimuts?
Dans toute initiative, il y a des avantages et des inconvénients. Dans le cas d'espèce, les avantages me semblent énormes. Je peux me tromper, mais à l'observation, la majorité des Camerounais, je dirais même les Camerounais tout simplement, sont contre l'homosexualité. Mon combat relève donc d'un élan de patriotisme et d'un devoir moral. Et, pour nous qui croyons encore en la famille, nous savons que pour en fonder une, il faut un homme et une femme. Et ce depuis la Genèse. Nous ne pouvons donc pas laisser périr l'humanité avec cette pratique contre-nature qui constitue un frein à la procréation. En somme, qu'il s'agisse du «top 50» auquel vous avez tantôt fait allusion, du «top 80» ou du «Marafagate», mon combat est une action noble, un combat républicain. Et j’ai la conviction que malgré les nombreux procès auxquels je suis confronté, rien ne pourra m'arrêter en si bon chemin.
Parmi les personnalités que vous avez citées dans le «top 50» ou dans le Marafagate, il y en a qui ont pourtant des femmes et des enfants...
Attendez! Quand je parle de famille, c'est dans le sens noble du terme. Un homme qui couche (sic) avec un autre homme ne peut pas et ne doit pas parler de famille. Il s'agit là des comportements répugnants. Les gens qui s'adonnent à ce genre de déviances ne sont pas des hommes au sens propre du terme. Et parlant même de ceux qui me traînent devant les tribunaux en ce moment, je crois qu'ils ne sont pas dignes d'être appelés hommes. Je ne connais par leurs épouses, mais certains ont fait plusieurs mariages sans pour autant avoir en réalité une femme. A ma connaissance, ils sont Bantou, et chez les Bantous on ne divorce pas. En tout cas, on ne se sépare pas d'une épouse aussi facilement. Or, dans leur cas, ils se sont mariés deux à trois fois et ont divorcé quelques jours après, ce qui pose problème.
Tout au long du procès en cours, il s'est observé une certaine mobilisation populaire autour de vous. Comment avez-vous reçu ce soutien?
C'est l'une des rares fois dans l'histoire des procès de ce genre qu'on voit autant de monde, des gens venir de divers horizons et se lever comme un seul homme pour dire non à l'homosexualité. Ce soutien que m'apportent des Camerounais est un soutien humain et spontané. Preuve que chez nous, nul ne peut rester insensible face à des comportements aussi ignobles. Et je vous l'ai dit dès le départ, c'est un combat qui concerne tous les Camerounais. Chacun de nous est né quelque part et je suis convaincu que si tous nos parents étaient des homosexuels, le Cameroun n'existerait pas. Et le plus gênant, c'est que des personnalités encouragent des associations de défense des intérêts des homosexuels, et lorsqu'on dit qu'elles sont elles-mêmes des homos, elles se rebiffent. Pourtant, elles doivent assumer leur choix. De toutes les façons, ces gens ne trouveront pas de paix aussi longtemps que les autres bonnes volontés et moi vivrons.
Lors des différentes audiences du procès qui vous oppose actuellement à Emmanuel Pondi, vous êtes restés très serein. Qu'est-ce qui justifie une telle attitude?
Je suis conscient de la noblesse de mon combat et cela me réconforte. Aucun Camerounais bien dans sa tête, quelle que soit sa tribu ou son obédience religieuse, ne peut développer la thèse selon laquelle, être homosexuel est un privilège. Les adeptes de cette déviance le font en cachette ça veut dire qu'ils se reprochent quelque chose. S'agissant de la procédure en cours au Tribunal, la phase des identifications et des exceptions est terminée. Je reste serein pour la suite, on ne m'ébranle pas facilement.
Face à cette machine puissante que peuvent constituer les réseaux homosexuels, vous n'avez pas peur?
Où est la puissante machine? Moi je ne vois rien de puissant et d'ailleurs, si l'homosexualité était une secte, un courant de pensée où des gens développent des thèses pour le développement de notre pays, on pourrait s'asseoir autour d'une table et discuter. Mais alors, les homosexuels ne sont que de petits pervers qui se cachent derrière les rideaux pour renier le lendemain ce qu'ils ont commis comme acte. Ce sont des petits malades. Et leur agitation autour de ma personne n'est qu'un tourbillon dans un verre d'eau.
© Cédric Mbida | La Météo
Dans
toute initiative, il y a des avantages et des inconvénients. Dans le
cas d'espèce, les avantages me semblent énormes. Je peux me tromper,
mais à l'observation, la majorité des Camerounais, je dirais même les
Camerounais tout simplement, sont contre l'homosexualité
Après le «top 50» et les procès qui s'en sont suivis, vous êtes à nouveau face à la justice pour avoir avancé des noms de certains présumés homosexuels dans votre journal, l'Anecdote. Quelles sont vos motivations dans cette dénonciation tous azimuts?
Dans toute initiative, il y a des avantages et des inconvénients. Dans le cas d'espèce, les avantages me semblent énormes. Je peux me tromper, mais à l'observation, la majorité des Camerounais, je dirais même les Camerounais tout simplement, sont contre l'homosexualité. Mon combat relève donc d'un élan de patriotisme et d'un devoir moral. Et, pour nous qui croyons encore en la famille, nous savons que pour en fonder une, il faut un homme et une femme. Et ce depuis la Genèse. Nous ne pouvons donc pas laisser périr l'humanité avec cette pratique contre-nature qui constitue un frein à la procréation. En somme, qu'il s'agisse du «top 50» auquel vous avez tantôt fait allusion, du «top 80» ou du «Marafagate», mon combat est une action noble, un combat républicain. Et j’ai la conviction que malgré les nombreux procès auxquels je suis confronté, rien ne pourra m'arrêter en si bon chemin.
Parmi les personnalités que vous avez citées dans le «top 50» ou dans le Marafagate, il y en a qui ont pourtant des femmes et des enfants...
Attendez! Quand je parle de famille, c'est dans le sens noble du terme. Un homme qui couche (sic) avec un autre homme ne peut pas et ne doit pas parler de famille. Il s'agit là des comportements répugnants. Les gens qui s'adonnent à ce genre de déviances ne sont pas des hommes au sens propre du terme. Et parlant même de ceux qui me traînent devant les tribunaux en ce moment, je crois qu'ils ne sont pas dignes d'être appelés hommes. Je ne connais par leurs épouses, mais certains ont fait plusieurs mariages sans pour autant avoir en réalité une femme. A ma connaissance, ils sont Bantou, et chez les Bantous on ne divorce pas. En tout cas, on ne se sépare pas d'une épouse aussi facilement. Or, dans leur cas, ils se sont mariés deux à trois fois et ont divorcé quelques jours après, ce qui pose problème.
Tout au long du procès en cours, il s'est observé une certaine mobilisation populaire autour de vous. Comment avez-vous reçu ce soutien?
C'est l'une des rares fois dans l'histoire des procès de ce genre qu'on voit autant de monde, des gens venir de divers horizons et se lever comme un seul homme pour dire non à l'homosexualité. Ce soutien que m'apportent des Camerounais est un soutien humain et spontané. Preuve que chez nous, nul ne peut rester insensible face à des comportements aussi ignobles. Et je vous l'ai dit dès le départ, c'est un combat qui concerne tous les Camerounais. Chacun de nous est né quelque part et je suis convaincu que si tous nos parents étaient des homosexuels, le Cameroun n'existerait pas. Et le plus gênant, c'est que des personnalités encouragent des associations de défense des intérêts des homosexuels, et lorsqu'on dit qu'elles sont elles-mêmes des homos, elles se rebiffent. Pourtant, elles doivent assumer leur choix. De toutes les façons, ces gens ne trouveront pas de paix aussi longtemps que les autres bonnes volontés et moi vivrons.
Lors des différentes audiences du procès qui vous oppose actuellement à Emmanuel Pondi, vous êtes restés très serein. Qu'est-ce qui justifie une telle attitude?
Je suis conscient de la noblesse de mon combat et cela me réconforte. Aucun Camerounais bien dans sa tête, quelle que soit sa tribu ou son obédience religieuse, ne peut développer la thèse selon laquelle, être homosexuel est un privilège. Les adeptes de cette déviance le font en cachette ça veut dire qu'ils se reprochent quelque chose. S'agissant de la procédure en cours au Tribunal, la phase des identifications et des exceptions est terminée. Je reste serein pour la suite, on ne m'ébranle pas facilement.
Face à cette machine puissante que peuvent constituer les réseaux homosexuels, vous n'avez pas peur?
Où est la puissante machine? Moi je ne vois rien de puissant et d'ailleurs, si l'homosexualité était une secte, un courant de pensée où des gens développent des thèses pour le développement de notre pays, on pourrait s'asseoir autour d'une table et discuter. Mais alors, les homosexuels ne sont que de petits pervers qui se cachent derrière les rideaux pour renier le lendemain ce qu'ils ont commis comme acte. Ce sont des petits malades. Et leur agitation autour de ma personne n'est qu'un tourbillon dans un verre d'eau.