Jacques Toubon : «La France n’a plus d’exclusivité au Cameroun»
Jacques Toubon : «La France
n’a plus d’exclusivité au Cameroun»
(Dikalo 18/06/2010)
Le chef de l’Etat a reçu en audience le 16 juin 2010, l’ancien ministre français, Jacques Toubon, Secrétaire général du Cinquantenaire des Indépendances africaines.Celui-ci a annoncé la tenue le 13 juillet prochain à Paris d’une réunion regroupant le Chef de l’Etat français et ses homologues de 14 pays ayant accédé à la souveraineté en 1960.S’exprimant devant la presse à l’issue l’entretien qu’il a eu avec le président Paul Biya, M. Toubon, a rappelé qu’il a été chargé par le président Sarkozy d’organiser en France un certain nombre d’initiatives autour du Cinquantenaire des Indépendances de 14 pays d’Afrique subsaharienne en 1960.
C’est dans ce cadre, a-t-il indiqué, qu’il est venu rencontrer le président Paul Biya. « De manière générale, je dirais que le président et moi-même, nous nous félicitons de ce que cette année des Cinquantenaires soit un moment de revitalisation de la relation spécifique entre l’Afrique subsaharienne et la France. Un exemple de cette revitalisation de la relation France-Afrique a été donné lors du récent sommet de Nice au cours duquel ont été évoqués des questions telles que le développement, la sécurité, la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, etc. », a relevé l’ancien ministre français.
Invitation
Concernant les initiatives devant maquer la célébration du Cinquantenaires des Indépendances africaines en France, M. Toubon a annoncé la tenue à Paris, le 13 juillet 2010, d’une réunion entre le président Sarkozy et ses homologues français africains. Le but de cette réunion est de permettre aux chefs d’Etat d’avoir « la même vision, c’est-à-dire la même ambition » ; de se « tourner vers l’avenir » ; et de « mettre en valeur notre histoire partagée, notre culture commune. » M. Toubon a noté que « la France libre célèbre cette année son 70ème anniversaire et rappelé les sacrifices des soldats africains.
Cependant, l’ancien ministre français reconnaît que les temps ont changé et dans le contexte de la mondialisation, la France « n’a plus d’exclusivité » en Afrique et au Cameroun en particulier. « Mais, ajoute-t-il, il y a un lien très fort, un lien politique, économique et diplomatique qui permet à la France de soutenir l’Afrique et le Cameroun en particulier dans ce qui est son ambition dans les années à venir, c’est-à-dire un développement durable, renouvelable, une agriculture vivrière plus puissante, la formation professionnelle des jeunes… ».
Au sujet de la célébration des Cinquantenaires de l’Indépendance et de la Réunification du Cameroun, M. Toubon affirme que « c’était une très bonne idée de faire en sorte que la cérémonie du 20 mai soit précédée par ce gros colloque « AFRICA 21 », qui a permis de montrer que l’Afrique se tourne vers l’avenir. ». Cette Conférence, poursuit-il, a permis de montrer comment l’Afrique peut mettre en commun ses atouts pour se développer. « Contrairement à la vieille et ancienne considération selon laquelle « l’Afrique est mal partie », aujourd’hui, la plupart des observateurs disent exactement l’inverse : « L’Afrique est en train de partir et elle va être dans les 50 années qui viennent, le Continent de l’avenir ».
En d’autres termes, pour M. Toubon, « une bonne partie de l’avenir du monde va se jouer en Afrique et en particulier en Afrique Centrale dont il faut rappeler qu’elle est le deuxième poumon de la planète ». Concernant le rôle du président Biya, M. Toubon déclare : « Le président Biya est un Sage. En Afrique, l’expérience est considérée comme quelque chose de très important ».
Source : PRC
(Dikalo 18/06/2010)
Le chef de l’Etat a reçu en audience le 16 juin 2010, l’ancien ministre français, Jacques Toubon, Secrétaire général du Cinquantenaire des Indépendances africaines.Celui-ci a annoncé la tenue le 13 juillet prochain à Paris d’une réunion regroupant le Chef de l’Etat français et ses homologues de 14 pays ayant accédé à la souveraineté en 1960.S’exprimant devant la presse à l’issue l’entretien qu’il a eu avec le président Paul Biya, M. Toubon, a rappelé qu’il a été chargé par le président Sarkozy d’organiser en France un certain nombre d’initiatives autour du Cinquantenaire des Indépendances de 14 pays d’Afrique subsaharienne en 1960.
C’est dans ce cadre, a-t-il indiqué, qu’il est venu rencontrer le président Paul Biya. « De manière générale, je dirais que le président et moi-même, nous nous félicitons de ce que cette année des Cinquantenaires soit un moment de revitalisation de la relation spécifique entre l’Afrique subsaharienne et la France. Un exemple de cette revitalisation de la relation France-Afrique a été donné lors du récent sommet de Nice au cours duquel ont été évoqués des questions telles que le développement, la sécurité, la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, etc. », a relevé l’ancien ministre français.
Invitation
Concernant les initiatives devant maquer la célébration du Cinquantenaires des Indépendances africaines en France, M. Toubon a annoncé la tenue à Paris, le 13 juillet 2010, d’une réunion entre le président Sarkozy et ses homologues français africains. Le but de cette réunion est de permettre aux chefs d’Etat d’avoir « la même vision, c’est-à-dire la même ambition » ; de se « tourner vers l’avenir » ; et de « mettre en valeur notre histoire partagée, notre culture commune. » M. Toubon a noté que « la France libre célèbre cette année son 70ème anniversaire et rappelé les sacrifices des soldats africains.
Cependant, l’ancien ministre français reconnaît que les temps ont changé et dans le contexte de la mondialisation, la France « n’a plus d’exclusivité » en Afrique et au Cameroun en particulier. « Mais, ajoute-t-il, il y a un lien très fort, un lien politique, économique et diplomatique qui permet à la France de soutenir l’Afrique et le Cameroun en particulier dans ce qui est son ambition dans les années à venir, c’est-à-dire un développement durable, renouvelable, une agriculture vivrière plus puissante, la formation professionnelle des jeunes… ».
Au sujet de la célébration des Cinquantenaires de l’Indépendance et de la Réunification du Cameroun, M. Toubon affirme que « c’était une très bonne idée de faire en sorte que la cérémonie du 20 mai soit précédée par ce gros colloque « AFRICA 21 », qui a permis de montrer que l’Afrique se tourne vers l’avenir. ». Cette Conférence, poursuit-il, a permis de montrer comment l’Afrique peut mettre en commun ses atouts pour se développer. « Contrairement à la vieille et ancienne considération selon laquelle « l’Afrique est mal partie », aujourd’hui, la plupart des observateurs disent exactement l’inverse : « L’Afrique est en train de partir et elle va être dans les 50 années qui viennent, le Continent de l’avenir ».
En d’autres termes, pour M. Toubon, « une bonne partie de l’avenir du monde va se jouer en Afrique et en particulier en Afrique Centrale dont il faut rappeler qu’elle est le deuxième poumon de la planète ». Concernant le rôle du président Biya, M. Toubon déclare : « Le président Biya est un Sage. En Afrique, l’expérience est considérée comme quelque chose de très important ».
Source : PRC
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