Cher Monsieur Fame Ndongo,N’ayez pas la vaine prétention de croire que les Camerounais ont du temps à vous consacrer. Il ne sert à rien de rappeler ici qu’il n’en est rien et ceux qui suivent rigoureusement le fil des lettres de Marafa Hamidou Yaya adressées à Paul Biya s’en convaincront aisément. L’enjeu pour votre bande d’intellectuels organiques, on le sait, est d'écrire comme votre ministrion Tchiroma pour défendre Paul Biya alors que ces courriers ne sont pas adressés à vous. Laissez Paul Biya lui même répondre de ses actes.
Avec votre récente diatribe vis-à-vis de Marafa Hamidou Yaya, les Camerounais avertis et soucieux de leur avenir se sont vite rendus compte que le maître de céans, le prestidigitateur et démagogue que vous êtes avait la fuite dans les idées.
Cher monsieur Fame Ndongo, je montrerai donc seulement en la présente réplique que votre dernière sortie est assise sur des mystifications aisées à déconstruire, quand on sait de quel bois vous êtes fait.
Quand vous dites dans votre lettre " Bien que le Président Paul Biya conduise une politique de rassemblement, de concorde et de démocratie apaisée, il semble que d'aucuns préfèrent une politique conflictuelle et haineuse", l'on se demande si vous n'avez pas bu un verre de trop pour déverser de telles balivernes et de tartuferies ...
De quel rassemblement parlons nous quand on sait que le peuple camerounais vit depuis 30 ans dans une prison sans issue ? Vous savez, quand même, même si vous n'osez pas le dire que les Camerounais sont ahuris de constater qu’à la tête de l’État du Cameroun trône un monarque qui a le trouillomètre à zéro
Lorsqu’on a été tenaillé par des soucis du ventre après avoir ruiné le pays pendant 30 ans, après avoir écumé (presque) toutes les rédactions et les stations de radios et télévisions d'Etat pour attirer l’attention du grand Manitou afin qu’il le convie à la mangeoire nationale, on peut oser trouver derrière toutes les revendications légitimes des citoyens camerounais un complot ourdi par des mains invisibles malveillantes ou se permettre des sorties médiatiques scandaleuses. Heureusement qu'il est aisé de comprendre qu'il n’y a que votre journal l'Action qui en a fait échos.
Toutes ces mises en scène en faveur de Paul Biya et du renouveau,constituent chers Monsieur Fame Ndongo, ce qu'on appelle en Sciences Politiques, des campagnes d’assainissement d'un pouvoir corrompu et criminel et qui en réalité ne sont que des jeux de massacre politique. Cela s’appelle démagogie
Monsieur Fame Ndongo, n’est-ce pas le régime Biya dont vous faites partie qui a précisément livré l’Etat camerounais à ses puissances ésotériques, en battant les records de corruption internationale, en fêtant en grande pompe l’admission du pays au rang de PPTE et en parlant de Grandes Ambitions lorsque près de 60% de la population du pays vit sous le seuil international de pauvreté, selon les données officielles de l’Institut National des Statistiques (INS) du Cameroun lui-même ? Et lorsque Marafa Hamidou Yaya l'évoque dans l'une de ses lettres, vous le traitez de tous les noms d'oiseau
Fame Ndongo, ce que vous et autres thuriféraires du renouveau font participe de la production d’une idéologie de domination de la bourgeoisie bureaucratique dont l’incapacité à éradiquer les pestes corrosives qui ont envahi notre société est consommée. Et il faut être un dément ou un idiot pour croire aux récits des miracles que vous pourriez apporter au Cameroun.
Ce qui importe à ce stade d’un État cannibale et prébendal où la pourriture et la décomposition se régulent par un système de
règlement de compte, de rapts et de prébendes, c’est de produire une idéologie, de concevoir des stratégies permettant de
faire bouger les choses.
Monsieur Fame Ndongo, je voudrais rapidement vous rassurer : vous ne fûtes, vous n’êtes et vous ne serez jamais un exemple pour les générations de Camerounais que vous maltraitez depuis 30 ans. Vous appartenez justement au groupe de mécréants et de malhonnêtes qui ont complètement assassiné le Cameroun
Bientôt , lorsque vous serez ignoré par votre mentor, vous aussi allez rejoindre, tristement les membres de votre comité de base du RDPC à la prison de Kondengui, Nous espérons que s'il en est le cas, vous allez vous taire et ne pas écrire comme certains prisonniers du Rdpc le font depuis belle lurette, Marafa aura mérité d'avoir informé les Camerounais sur ce que les autres thuriféraires du RDPC cachent au peuple.
Marafa disait récemment dans l'une de ses lettres adressée à Paul Biya que s’il lui arrivait quelque chose par inadvertance, ce ne serait ni de son fait, ni du fait des repas qu'il se fait livrer par sa famille et que si cette fâcheuse éventualité survenait, les responsabilités soient bien établies. En bon entendeur salut.