Jacques Fame Ndongo: L'idéologue de la politique tribale
Yaoundé, 17 avril 2013
© Igor Bilep | L'Indépendant
© Igor Bilep | L'Indépendant
Le constat est alarmant au moment où l'on parle de l'unité nationale et de l'intégration.
Le spectacle est hallucinant à chaque
campagne électorale dans la plupart des régions ou départements du
Cameroun, quand pour des raisons strictement liées à la haine tribale,
le déploiement des équipes soit du parti au pouvoir, soit celles des
partis de l'opposition se voient interdire de manifestations et autres
activités favorables à leur parti. Le mal est réel et va grandissant et
ne mériterait plus d'être occulté par ceux qui vantent la stabilité du
Cameroun, en refusant d'éradiquer les maux qui menacent sa cohérence et
la paix sociale. A travers certains journaux, on a prêté une grande
attention aux critiques du Ministre de l'Enseignement Supérieur et
idéologue du RDPC, Jacques Fame Ndongo, à l'égard d'Adamou Ndam Njoya et
son parti qu'il accuse à raison ou à tort de tribalisme. Mais la
question que se pose une large opinion, est de savoir si le Professeur
Fame Ndongo est le mieux indiqué pour faire ces reproches au Président
de l'UDC, alors qu'il y a quelques temps, il poussait les populations de
sa région natale d'y interdire toute activité de l'opposition en
général et du SDF en particulier.
Fame Ndongo et autres élites de la Région du Sud qui déçoivent à tour de rôle et chacun à sa manière le Chef de l'Etat, ont voulu faire de leur région, un antre inviolable du parti au pouvoir non par la persuasion et une adhésion volontaire des populations, mais par intimidations et pressions. Toujours est-il que dans le but de désapprouver leur égoïsme et leur tendance à l'enrichissement personnel, les populations voulaient à travers ces élections, dire au Chef de l'Etat que ces fils de la région qu'il comble de tout, ne sont pas leurs légitimes représentants...
En parlant de Ndam Njoya et de son parti qui n'a jamais traversé les rives du Noun, le Professeur Fame Ndongo a dit ce qu'il fallait sans se regarder dans le miroir. Il gagnerait plus à servir d'exemple qu'à se déguiser en donneur de leçons d'occasion.
Les dérives de Ndam Njoya
Ceux qui ont assisté à une élection dans le Département du Noun peuvent témoigner qu'au fil des années et des scrutins qui se sont succédés, une malsaine et déloyale pratique de la démocratie s'est installée dans ce département où les populations ont comme précieux acquis, le fait de parler la même langue maternelle.
En effet, devant la porte de chaque bureau de vote dans ce département, on trouve régulièrement et dans une curieuse indifférence, un cadre de l'UDC avec plusieurs bulletins des candidats en compétition, expliquant aux personnes âgées généralement analphabètes, qu'il faut glisser uniquement le bulletin de Ndam Njoya dans l'urne. Le RDPC étant dans la majorité des cas le seul adversaire, ces agents de propagande de Ndam Njoya prêchent la haine tribale, brandissent le bulletin de Paul Biya ou de son parti comme celui que tout le monde doit déchirer et celui du «Frère et fils» Ndam Njoya comme l'unique à glisser dans l'urne en oubliant que même en faisant voter des milliers de fœtus qui sont dans les entrailles des femmes Bamoun, l'UDC ne hisserait jamais seul son champion à la tête du pays ...
Ndam Njoya qui n'ignore pas ces pratiques, gagnerait à les combattre sans être dénoncé par un Fame Ndongo qui est un habile récupérateur dans un rôle de pyromane sapeur-pompier...
Etranglement
Est-ce cette attitude de Ndam Njoya qui a amené le Chef de l'Etat à choisir le SDF comme principal allié dans la Région de l'Ouest lors des dernières sénatoriales? Toujours est-il qu'avec son aspect de serpent à plusieurs têtes imprévisible et difficile à apprivoiser, le Chef de l'Etat n'a pas voulu prendre des risques et a préféré un tonneau vide qui fait assez de bruit sans faire du mal à un homme qui veut faire de son département une région du pays.
Fame Ndongo et autres élites de la Région du Sud qui déçoivent à tour de rôle et chacun à sa manière le Chef de l'Etat, ont voulu faire de leur région, un antre inviolable du parti au pouvoir non par la persuasion et une adhésion volontaire des populations, mais par intimidations et pressions. Toujours est-il que dans le but de désapprouver leur égoïsme et leur tendance à l'enrichissement personnel, les populations voulaient à travers ces élections, dire au Chef de l'Etat que ces fils de la région qu'il comble de tout, ne sont pas leurs légitimes représentants...
En parlant de Ndam Njoya et de son parti qui n'a jamais traversé les rives du Noun, le Professeur Fame Ndongo a dit ce qu'il fallait sans se regarder dans le miroir. Il gagnerait plus à servir d'exemple qu'à se déguiser en donneur de leçons d'occasion.
Les dérives de Ndam Njoya
Ceux qui ont assisté à une élection dans le Département du Noun peuvent témoigner qu'au fil des années et des scrutins qui se sont succédés, une malsaine et déloyale pratique de la démocratie s'est installée dans ce département où les populations ont comme précieux acquis, le fait de parler la même langue maternelle.
En effet, devant la porte de chaque bureau de vote dans ce département, on trouve régulièrement et dans une curieuse indifférence, un cadre de l'UDC avec plusieurs bulletins des candidats en compétition, expliquant aux personnes âgées généralement analphabètes, qu'il faut glisser uniquement le bulletin de Ndam Njoya dans l'urne. Le RDPC étant dans la majorité des cas le seul adversaire, ces agents de propagande de Ndam Njoya prêchent la haine tribale, brandissent le bulletin de Paul Biya ou de son parti comme celui que tout le monde doit déchirer et celui du «Frère et fils» Ndam Njoya comme l'unique à glisser dans l'urne en oubliant que même en faisant voter des milliers de fœtus qui sont dans les entrailles des femmes Bamoun, l'UDC ne hisserait jamais seul son champion à la tête du pays ...
Ndam Njoya qui n'ignore pas ces pratiques, gagnerait à les combattre sans être dénoncé par un Fame Ndongo qui est un habile récupérateur dans un rôle de pyromane sapeur-pompier...
Etranglement
Est-ce cette attitude de Ndam Njoya qui a amené le Chef de l'Etat à choisir le SDF comme principal allié dans la Région de l'Ouest lors des dernières sénatoriales? Toujours est-il qu'avec son aspect de serpent à plusieurs têtes imprévisible et difficile à apprivoiser, le Chef de l'Etat n'a pas voulu prendre des risques et a préféré un tonneau vide qui fait assez de bruit sans faire du mal à un homme qui veut faire de son département une région du pays.