Le ministre de la Communication et président du Fsnc a rappelé que le corps électoral pour ces élections est légal et légitime.
Pour Issa Tchiroma, le ministre de la Communication, la critique de la convocation du collège électoral pour les élections sénatoriales par le président de la République repose uniquement sur un jugement de valeur. Il répond ainsi aux formations politiques de l'opposition qui ont considéré cet acte du chef de l'Etat comme une provocation. Le Social Democratic Front (Sdf) ou encore le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) avaient notamment mis le chef de l'Etat en garde quant à l'organisation des élections sénatoriales avant les élections municipales. Le corps électoral, constitué uniquement de conseillers municipaux dans ce cas, est outrageusement dominé par le Rdpc (9022 sur 10632).
Le président national du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) salue d'autant plus la convocation du corps électoral qu'il annonce la participation de son parti à ces élections. « J'irai à ces élections et je livrerai bataille. Nous conduirons des listes dans 3 ou 4 régions. La seule bataille perdue, c'est celle qu'on n'a pas livrée. Ce sera le premier Sénat de l'histoire, pourquoi voulezvous que moi, Tchiroma, je sois absent », se demande Issa Tchiroma, qui pense que malgré la domination du Rdpc, les autres ont toujours des chances.
S'il n'a pas indiqué s'il sera lui-même candidat (sans en exclure la possibilité), le président du Fsnc pense que, pour l'histoire, tous ceux qui aiment le Cameroun devraient aller à ces premières élections sénatoriales au Cameroun. « La politique de la chaise vide n'a jamais payé. Je n'ai pas de conseillers municipaux, mais je vais livrer bataille. Aussi longtemps que la probabilité n'est pas nulle, il y a des chances », a-t-il affirmé.