Issa Tchiroma Bakary, sur Jean-Paul Akono: «Nous allons voir ce qu’il y a lieu de faire pour lui»
Yaoundé, 29 Juillet 2013
© Olive Atangana | L'Actu
Par ces propos, le Ministre de la Communication avoue que le gouvernement n’est nullement préoccupé par le sort de Jean Paul Akono, ancien entraineur des Lions indomptables, et que la page est tournée.
Depuis sa maladie survenue à la suite de l'appel d'offre à candidature lance par le Ministère des Spots et de l’Éducation physique (Minsep) au poste d'entraineur Sélectionneur des Lions indomptables, sans même l'en informer, l'on a plus entendu parler de lui. On aurait même dit qu'une entente tacite entre la presse, le Minsep et le gouvernement a été conclue pour faire motus sur la question. Évacué en France pour y suivre des soins, l'opinion nationale est souvent très peu informée sur l'évolution de la santé de l'ancien entraineur des Lions. Même les autorités locales, qui avaient pourtant assurées que ce dernier recouvrirait sa santé sous son contrôle, n'a pas jugé utile de faire une communication sur la question, ni au plus fort de cette crise qui a secoué le banc de touche camerounais, encore moins après.
Et Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication, ne l'aurait sans doute pas fait s'il n'avait pas été interpellé sur le cas du «sapeur-pompier», «Nous allons voir la suite qui sera faite, ce qu'il y a lieu de faire. Il a rendu de considérables services à la nation», a déclaré le Mincom aux journalistes mercredi dernier, en guise d'informations. Au moins, le porte-parole du gouvernement, qui communiquait sur la levée de la sanction de la Fifa sur le Cameroun le 22 juillet dernier, a eu le mérite de le reconnaitre. Ce que son collègue Fernand Adoum Garoua du Minsep n'a pas été à même de faire. Lui qui, de connivences avec les dirigeants de la Fécafoot, a fait partir «Magnus» à la tête de la sélection nationale de manière inélégante.
Pourtant, de nombreuses réalisations positives sont à mettre à son actif. Par exemple, M. Akono a eu le mérite de faire revenir une certaine sérénité au sein de la tanière des Lions indomptables et a réussi à redonner l'espoir de qualification des Lions au mondial 2014 qui se jouera au Brésil, au moment où les uns et les autres n'y croyaient plus. Aujourd'hui, ces chances sont à nouveau compromises, du fait de la qualité approximative de coaching de l'entraineur choisi par le Minsep et ses anciens compères de la Fécafoot. Et comme un malheur ne vient jamais seul, l'instance faitière du football camerounais a été à son tour, le centre d'un imbroglio qui lui a valu la sanction de la Fifa, accusant le gouvernement d'ingérence.
Démenti et raisons de la crise
D'où, le démenti apporté par Issa Tchiroma au cours de cette conférence de presse. «Le gouvernement ne s'est jamais impliqué dans les décisions que la Fécafoot avait à prendre. C'est toujours à la demande de celle-ci qu'il est intervenu en tant que facilitateur et non en tant que décideur ou donneur d'ordres», a expliqué le Mincom. Pour lui, «si nous sommes parvenus à ce niveau de la crise, qui a cumulé avec la décision de suspension, c'est avant tout cause des égoïsmes de certains de nos compatriotes qui se sont obstinés privilégier leurs intérêts personnels au détriment de ceux de la nation toute entière d'une part, et d'autre part, leur acharnement à instrumentaliser cette crise pour opposer le gouvernement camerounais à la Fifa».
Heureusement, qu'«aujourd'hui, c'est en toute sérénité que le Cameroun et la Fila peuvent travailler en toute symbiose, main dans la main, pour la renaissance tant désirée de notre football», n'a pas manqué de préciser le porte-parole du gouvernement. Aussi, «par la volonté constructive dont elle a bien voulu faire montre, la Fifa vient d'offrir au football camerounais l'occasion de sa reconstruction et de sa fondation à long terme, à un moment où il en avait grandement besoin», dixit Issa Tchiroma Bakary.
© Olive Atangana | L'Actu
Par ces propos, le Ministre de la Communication avoue que le gouvernement n’est nullement préoccupé par le sort de Jean Paul Akono, ancien entraineur des Lions indomptables, et que la page est tournée.
Depuis sa maladie survenue à la suite de l'appel d'offre à candidature lance par le Ministère des Spots et de l’Éducation physique (Minsep) au poste d'entraineur Sélectionneur des Lions indomptables, sans même l'en informer, l'on a plus entendu parler de lui. On aurait même dit qu'une entente tacite entre la presse, le Minsep et le gouvernement a été conclue pour faire motus sur la question. Évacué en France pour y suivre des soins, l'opinion nationale est souvent très peu informée sur l'évolution de la santé de l'ancien entraineur des Lions. Même les autorités locales, qui avaient pourtant assurées que ce dernier recouvrirait sa santé sous son contrôle, n'a pas jugé utile de faire une communication sur la question, ni au plus fort de cette crise qui a secoué le banc de touche camerounais, encore moins après.
Et Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication, ne l'aurait sans doute pas fait s'il n'avait pas été interpellé sur le cas du «sapeur-pompier», «Nous allons voir la suite qui sera faite, ce qu'il y a lieu de faire. Il a rendu de considérables services à la nation», a déclaré le Mincom aux journalistes mercredi dernier, en guise d'informations. Au moins, le porte-parole du gouvernement, qui communiquait sur la levée de la sanction de la Fifa sur le Cameroun le 22 juillet dernier, a eu le mérite de le reconnaitre. Ce que son collègue Fernand Adoum Garoua du Minsep n'a pas été à même de faire. Lui qui, de connivences avec les dirigeants de la Fécafoot, a fait partir «Magnus» à la tête de la sélection nationale de manière inélégante.
Pourtant, de nombreuses réalisations positives sont à mettre à son actif. Par exemple, M. Akono a eu le mérite de faire revenir une certaine sérénité au sein de la tanière des Lions indomptables et a réussi à redonner l'espoir de qualification des Lions au mondial 2014 qui se jouera au Brésil, au moment où les uns et les autres n'y croyaient plus. Aujourd'hui, ces chances sont à nouveau compromises, du fait de la qualité approximative de coaching de l'entraineur choisi par le Minsep et ses anciens compères de la Fécafoot. Et comme un malheur ne vient jamais seul, l'instance faitière du football camerounais a été à son tour, le centre d'un imbroglio qui lui a valu la sanction de la Fifa, accusant le gouvernement d'ingérence.
Démenti et raisons de la crise
D'où, le démenti apporté par Issa Tchiroma au cours de cette conférence de presse. «Le gouvernement ne s'est jamais impliqué dans les décisions que la Fécafoot avait à prendre. C'est toujours à la demande de celle-ci qu'il est intervenu en tant que facilitateur et non en tant que décideur ou donneur d'ordres», a expliqué le Mincom. Pour lui, «si nous sommes parvenus à ce niveau de la crise, qui a cumulé avec la décision de suspension, c'est avant tout cause des égoïsmes de certains de nos compatriotes qui se sont obstinés privilégier leurs intérêts personnels au détriment de ceux de la nation toute entière d'une part, et d'autre part, leur acharnement à instrumentaliser cette crise pour opposer le gouvernement camerounais à la Fifa».
Heureusement, qu'«aujourd'hui, c'est en toute sérénité que le Cameroun et la Fila peuvent travailler en toute symbiose, main dans la main, pour la renaissance tant désirée de notre football», n'a pas manqué de préciser le porte-parole du gouvernement. Aussi, «par la volonté constructive dont elle a bien voulu faire montre, la Fifa vient d'offrir au football camerounais l'occasion de sa reconstruction et de sa fondation à long terme, à un moment où il en avait grandement besoin», dixit Issa Tchiroma Bakary.