Investitures - Coulisses du comité central: Jean Nkuété, Grégoire Owona et Monkam enterrent le RDPC
Douala, 19 Juillet 2013
© Muna Dimbambe | Aurore Plus
Commis pour diligenter les recours contentieux dans le cadre des contestations des listes par divers candidats, ces derniers se sont laissé aller à de nouveaux tripatouillages en cédant à une corruption de haut vol.
Le Palais des Congrès n'aura pas désempli ces derniers jours, tant il est constant que la commission de validation des listes du Rdpc y siégeait à l'effet de parvenir enfin à l'impossible consensus auquel ne seraient pas parvenues les différentes commissions de supervision déléguées par le comité central sur le terrain. Situation cocasse pourrait-on dire, car au lieu de diluer les récriminations légitimes de certains candidats, la commission centrale pilotée conjointement par Jean Nkuété, Grégoire Owona, tous deux du Secrétariat du comité central ainsi que Monkam, les aura plutôt exacerbées. C'est le cas effectivement de le dire, si l'on s'en tient aux échos qui nous sont parvenues et émanant de nombreux militants de la base qui disent ne guère se reconnaître en certaines des listes validées par le comité central ou plus spécifiquement par les trois personnalités ressources mentionnées plus haut. En fait, ces personnalités se seraient rendues coupables de nombreux maux répréhensibles à plus d'un titre et tenant notamment de corruption, tribalisme et de cupidité morbide. Au final, de nombreuses listes du Rdpc n'obéissent plus à l'esprit de la circulaire édictée ce propos par le Président national.
Sinon, pourquoi exigeaient-elles de certains candidats le débours d'importantes sommes d'argent pour figurer sur les listes finales alors même qu'en la matière, les critères de choix des candidats avaient été spécialement édictées dans la circulaire du Président national dudit parti. Acte de défiance à l'encontre de ce dernier ou manifestation patente de leur volonté d'enliser le Rdpc dans des contreperformances électorales inédites? Toujours est-il que leurs manœuvres ont engendré une profonde cassure au sein du parti, aujourd'hui menacé de subir de ses propres militants, une contre campagne eu égard aux frustrations multiformes que leur auront fait subir Jean Nkuété, Grégoire Owona et Monkam pour assouvir leur égocentrisme. Ce d'autant plus qu'en assujettissant l'inscription de quelque candidat sur les listes définitives à son engagement à leur réserver mensuellement et respectivement des marchés d'au moins 1 million de FCFA, et ce durant leur mandature, ils savent s'en tirer avec au bas mot 10 millions de FCFA soit au terme de la mandature de la coquette somme de 600 millions de FCFA.
En somme, mus par une cupidité à nulle autre pareille, ces personnalités ont ainsi amené la base à exacerber ses ressentiments, ceux-là mêmes pour lesquels ils s'opposèrent vertement contre l'option d'investiture des candidats. Une option qui aura montré ses limites par le passé et qui, au regard des nombreuses contestations des listes de candidatures validées par la commission centrale, semble liguer les militants de base contre les instances du Rdpc. Car, sites frustrations des uns et des autres sont fortes, elles induisent un important risque d'implosion de ce parti si d'aventure ces militants mettaient à exécution leurs menaces de vote sanction à l'égard de celui-ci pour le double scrutin du 30 septembre 2013.
Et comme ils en disposent plus de voie de recours, il est fort à by Savings Wave">parier que les calculs mesquins des personnalités nommément indexées par ces derniers, porteront longtemps les stigmates de leur forfaiture.
© Muna Dimbambe | Aurore Plus
Commis pour diligenter les recours contentieux dans le cadre des contestations des listes par divers candidats, ces derniers se sont laissé aller à de nouveaux tripatouillages en cédant à une corruption de haut vol.
Le Palais des Congrès n'aura pas désempli ces derniers jours, tant il est constant que la commission de validation des listes du Rdpc y siégeait à l'effet de parvenir enfin à l'impossible consensus auquel ne seraient pas parvenues les différentes commissions de supervision déléguées par le comité central sur le terrain. Situation cocasse pourrait-on dire, car au lieu de diluer les récriminations légitimes de certains candidats, la commission centrale pilotée conjointement par Jean Nkuété, Grégoire Owona, tous deux du Secrétariat du comité central ainsi que Monkam, les aura plutôt exacerbées. C'est le cas effectivement de le dire, si l'on s'en tient aux échos qui nous sont parvenues et émanant de nombreux militants de la base qui disent ne guère se reconnaître en certaines des listes validées par le comité central ou plus spécifiquement par les trois personnalités ressources mentionnées plus haut. En fait, ces personnalités se seraient rendues coupables de nombreux maux répréhensibles à plus d'un titre et tenant notamment de corruption, tribalisme et de cupidité morbide. Au final, de nombreuses listes du Rdpc n'obéissent plus à l'esprit de la circulaire édictée ce propos par le Président national.
Sinon, pourquoi exigeaient-elles de certains candidats le débours d'importantes sommes d'argent pour figurer sur les listes finales alors même qu'en la matière, les critères de choix des candidats avaient été spécialement édictées dans la circulaire du Président national dudit parti. Acte de défiance à l'encontre de ce dernier ou manifestation patente de leur volonté d'enliser le Rdpc dans des contreperformances électorales inédites? Toujours est-il que leurs manœuvres ont engendré une profonde cassure au sein du parti, aujourd'hui menacé de subir de ses propres militants, une contre campagne eu égard aux frustrations multiformes que leur auront fait subir Jean Nkuété, Grégoire Owona et Monkam pour assouvir leur égocentrisme. Ce d'autant plus qu'en assujettissant l'inscription de quelque candidat sur les listes définitives à son engagement à leur réserver mensuellement et respectivement des marchés d'au moins 1 million de FCFA, et ce durant leur mandature, ils savent s'en tirer avec au bas mot 10 millions de FCFA soit au terme de la mandature de la coquette somme de 600 millions de FCFA.
En somme, mus par une cupidité à nulle autre pareille, ces personnalités ont ainsi amené la base à exacerber ses ressentiments, ceux-là mêmes pour lesquels ils s'opposèrent vertement contre l'option d'investiture des candidats. Une option qui aura montré ses limites par le passé et qui, au regard des nombreuses contestations des listes de candidatures validées par la commission centrale, semble liguer les militants de base contre les instances du Rdpc. Car, sites frustrations des uns et des autres sont fortes, elles induisent un important risque d'implosion de ce parti si d'aventure ces militants mettaient à exécution leurs menaces de vote sanction à l'égard de celui-ci pour le double scrutin du 30 septembre 2013.
Et comme ils en disposent plus de voie de recours, il est fort à by Savings Wave">parier que les calculs mesquins des personnalités nommément indexées par ces derniers, porteront longtemps les stigmates de leur forfaiture.