Investitures au Rdpc dans le Haut Nkam: Les scandaleuses candidatures de Seme Noungom Claude Juimo Monthé et Lucien Siantou
Douala, 16 Juillet 2013
© BENJAMIN ZÉBAZÉ | Ouest Littoral
Depuis quelques temps, la rumeur annonce les éventuelles candidatures de Seme Nougom, Lucien Siantou et Juimo Monthé lors des prochaines élections. Les choses se précisant, cette propension de certains bamiléké à vouloir tout pour eux et rien pour les autres est de plus en plus insupportable.
La presse camerounaise s'est faite depuis quelque temps, l'écho d'une bataille au couteau opposant Claude Juimo Monthé (l'ancien Président de la Chambre de commerce), au promoteur des établissements scolaires et universitaires Lucien Siantou et surtout à l'homme d'affaires Seme Noungom pour une place sur les listes électorales Rdpc dans le Haut Nkam.
Des froussards justes bons à lutter contre des villageois sans moyens et sans défenses.
Qu'un camerounais ait envie de s'engager sur le plan politique et de participer aux divers scrutins est légitime. Ce qui est tout à fait inacceptable est que des gens ayant, pour certains, profité du système inique mis en place par le «Renouveau» pour réussir dans les affaires, utilisent toutes les méthodes déloyales (si on est mesuré) avec pour objectif de fausser le jeu démocratique.
Claude Juimo Monthé, Lucien Siantou et Seme Noungon ne résident pas à l'Ouest jusqu'à preuve du contraire. Pourquoi ne pas laisser la place aux nombreux retraités de leur région d'origine qui sont d'anciens hauts fonctionnaires, homme d'affaires... maitrisant le terrain et dotés d'un solide bagage intellectuel? L'argent qu'ils ont et la relative notoriété qui est la leur ne suffit pas?
Tout pour eux et rien pour les autres. Claude Djuimo Monthé réside à Douala. Pourquoi ne pas y affronter les Ekindi et les autres lors des élections à suivre?
Aurait-il d'ailleurs eu le courage de se présenter aux primaires ou aux investitures dans le département où' il vit?
Les mêmes arguments peuvent être utilisés pour le sieur Lucien Siantou qui fuit Yaoundé comme la peste de peur d'affronter les ténors de la politique qui y résident, pour s'attaquer à des villageois sans défense dans son Haut Nkam natal. Il est de notoriété publique que dans la capitale politique du Cameroun, les bamiléké forment l'une des plus importantes communautés ethniques. Qui les représentent? Certainement pas ces «fugitifs» dont certains vont jusqu'à les encourager à aller s'inscrire sur les listes électorales pour les aider à accomplir leurs sombres desseins.
Denise Fampou et Françoise Foning: de rares fiertés pour la Région de l'Ouest
Ce comportement est d'autant plus inacceptable que dans une Région où la femme a été longtemps considérée comme une machine à «pondre» les enfants, deux représentantes de la gent féminine donnent l'exemple à suivre avec beaucoup de courage et sans aucun complexe.
Madame Foning revendique une cinquantaine d'années de résidence dans l'arrondissement de Douala V tandis que Denise Fampou est née il y’a cinquante années à Douala Il. Qui peut leur denier le droit de représenter des populations qu'elles côtoient depuis si longtemps et dont elles connaissent mieux que quiconque les habitudes? Des gens avec qui elles partagent les joies et le peines? Avec qui elles parcourent les mêmes sentiers et ont suivi le même itinéraire initiatique?
Deux femmes donnant une telle leçon à des froussards devraient pousser certains à se cacher plutôt qu'à toujours chercher à convoiter des places qui ne sont pas objectivement les leurs. Que savent les Juimo Claude, Lucien Siantou et autre Seme Noungon du quotidien des villageois résident à l'ouest? Ils n'ont que l'image caricaturale des week-ends de funérailles où tous ceux qui aident Paul Biya à piller le pays se rivalisent dans des dépenses somptuaires qui permettent certes à certains, l'espace de quelque instant, de faire le plein de lipides et protéines, mais qui en définitive n'est qu'un cache misère.
Après? Le Président de la Chambre de commerce qu'a été Claude Juimo Monthé a-t-il permis la création d'une seule véritable entreprise dans le Haut Nkam? Quel est le bilan de Seme Noungon et Lucien Siantou en matière de développement de leur département d'origine? Venir procéder à des distributions de prestige pour se «faire voir» lors de cérémonies courues, ne saurait être mis à l'actif d'un homme politique dont l'action se mesure sur la durée.
Nous n'avons que de mépris pour ce genre de politiciens d'occasion. Si nous pouvions nous endormir et nous réveiller après la fin du «Renouveau», nous serions du côté de ceux qui leur demanderont des comptes avec toute la fermeté nécessaire.
© BENJAMIN ZÉBAZÉ | Ouest Littoral
Depuis quelques temps, la rumeur annonce les éventuelles candidatures de Seme Nougom, Lucien Siantou et Juimo Monthé lors des prochaines élections. Les choses se précisant, cette propension de certains bamiléké à vouloir tout pour eux et rien pour les autres est de plus en plus insupportable.
La presse camerounaise s'est faite depuis quelque temps, l'écho d'une bataille au couteau opposant Claude Juimo Monthé (l'ancien Président de la Chambre de commerce), au promoteur des établissements scolaires et universitaires Lucien Siantou et surtout à l'homme d'affaires Seme Noungom pour une place sur les listes électorales Rdpc dans le Haut Nkam.
Des froussards justes bons à lutter contre des villageois sans moyens et sans défenses.
Qu'un camerounais ait envie de s'engager sur le plan politique et de participer aux divers scrutins est légitime. Ce qui est tout à fait inacceptable est que des gens ayant, pour certains, profité du système inique mis en place par le «Renouveau» pour réussir dans les affaires, utilisent toutes les méthodes déloyales (si on est mesuré) avec pour objectif de fausser le jeu démocratique.
Claude Juimo Monthé, Lucien Siantou et Seme Noungon ne résident pas à l'Ouest jusqu'à preuve du contraire. Pourquoi ne pas laisser la place aux nombreux retraités de leur région d'origine qui sont d'anciens hauts fonctionnaires, homme d'affaires... maitrisant le terrain et dotés d'un solide bagage intellectuel? L'argent qu'ils ont et la relative notoriété qui est la leur ne suffit pas?
Tout pour eux et rien pour les autres. Claude Djuimo Monthé réside à Douala. Pourquoi ne pas y affronter les Ekindi et les autres lors des élections à suivre?
Aurait-il d'ailleurs eu le courage de se présenter aux primaires ou aux investitures dans le département où' il vit?
Les mêmes arguments peuvent être utilisés pour le sieur Lucien Siantou qui fuit Yaoundé comme la peste de peur d'affronter les ténors de la politique qui y résident, pour s'attaquer à des villageois sans défense dans son Haut Nkam natal. Il est de notoriété publique que dans la capitale politique du Cameroun, les bamiléké forment l'une des plus importantes communautés ethniques. Qui les représentent? Certainement pas ces «fugitifs» dont certains vont jusqu'à les encourager à aller s'inscrire sur les listes électorales pour les aider à accomplir leurs sombres desseins.
Denise Fampou et Françoise Foning: de rares fiertés pour la Région de l'Ouest
Ce comportement est d'autant plus inacceptable que dans une Région où la femme a été longtemps considérée comme une machine à «pondre» les enfants, deux représentantes de la gent féminine donnent l'exemple à suivre avec beaucoup de courage et sans aucun complexe.
Madame Foning revendique une cinquantaine d'années de résidence dans l'arrondissement de Douala V tandis que Denise Fampou est née il y’a cinquante années à Douala Il. Qui peut leur denier le droit de représenter des populations qu'elles côtoient depuis si longtemps et dont elles connaissent mieux que quiconque les habitudes? Des gens avec qui elles partagent les joies et le peines? Avec qui elles parcourent les mêmes sentiers et ont suivi le même itinéraire initiatique?
Deux femmes donnant une telle leçon à des froussards devraient pousser certains à se cacher plutôt qu'à toujours chercher à convoiter des places qui ne sont pas objectivement les leurs. Que savent les Juimo Claude, Lucien Siantou et autre Seme Noungon du quotidien des villageois résident à l'ouest? Ils n'ont que l'image caricaturale des week-ends de funérailles où tous ceux qui aident Paul Biya à piller le pays se rivalisent dans des dépenses somptuaires qui permettent certes à certains, l'espace de quelque instant, de faire le plein de lipides et protéines, mais qui en définitive n'est qu'un cache misère.
Après? Le Président de la Chambre de commerce qu'a été Claude Juimo Monthé a-t-il permis la création d'une seule véritable entreprise dans le Haut Nkam? Quel est le bilan de Seme Noungon et Lucien Siantou en matière de développement de leur département d'origine? Venir procéder à des distributions de prestige pour se «faire voir» lors de cérémonies courues, ne saurait être mis à l'actif d'un homme politique dont l'action se mesure sur la durée.
Nous n'avons que de mépris pour ce genre de politiciens d'occasion. Si nous pouvions nous endormir et nous réveiller après la fin du «Renouveau», nous serions du côté de ceux qui leur demanderont des comptes avec toute la fermeté nécessaire.