Investitures au RDPC - Complot a Bangangté: Trois mousquetaires (Ketcha, Ketchanga et Ngatchou) veulent la peau de Ketcha Courtès

Yaoundé, 19 août 2013
© Pierre Amougou | La Météo

Jean Ketcha, Célestin Ketchanga et Ngatchou Eugénie soupçonnés de se servir du Social democratic Front (Sdf) pour faire invalider la candidature de la maire sortante de la commune de Bangangté.

Après avoir vu leurs basses manœuvres contre Mme Célestine Ketcha Courtes, la Maire sortante de la commune de Bangangté, échouées au niveau des commissions communale, départementale et nationale du Rdpc, les députés déchus Jean Ketcha (Ndé), Célestin Ketchanga (Wouri Est) et Ngatchou Eugénie (présidente de la section Ofrdpc du Ndé Nord et épouse d'un haut cadre de Sdf) lorgneraient désespérément, murmure-t-on, du côté de la Chambre administrative de la Cour suprême où l'audience du contentieux préélectoral pour les municipales du 30 septembre commence ce jour. En effet, selon une source introduite, les adversaires irréductibles de Célestine Ketcha Courtes ont incité le Social democratic front (Sdf, parti d'opposition) à attaquer la liste du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) conduite par Ketcha Courtes, et comptant pour les municipales du 30 septembre prochain.

Les raisons du recours du Sdf, ou ce qui en tient lieu, sont: la «double nationalité et la condamnation à une peine d'emprisonnement de la maire sortante». Pourtant, tout recoupement fait, l'histoire de la double nationalité de dame Courtes n'a pas lieu d'être. En vérité, bien que mariée à un Français, l'actuelle maire de Bangangté n'a jamais renoncé b sa nationalité camerounaise. Comme l'exige la loi de 1968, un acte (renonciation de la nationalité) de surcroît, qui est généralement sanctionné par un décret présidentiel. En poussant plus loin nos investigations, il apparaît que ceux (04 conseillers) qui brandissent aujourd'hui la double nationalité de la directrice générale de Queen fish Cameroon (Qfc) ont siégé avec elle au sein du conseil municipal pendant les 6 ans de mandat qui s'achèvent, sans le manifester d'une manière ou d'une autre. Des sources proches du consulat de France font savoir que Célestine Ketcha n'a jamais été inscrite sur des listes électorales du consulat français pour une quelconque échéance électorale du côté de l'Hexagone. C'est dire si cet argument relève de la pure manœuvre déstabilisatrice de ses pourfendeurs tapis dans l'ombre dans le département du Ndé.

Bien plus, les détracteurs de Célestine Ketcha voudraient mettre en relief une soi-disant condamnation dans l'affaire Qfc qui l'oppose, depuis 2011, à l'homme d'affaires vorace et envahissant Célestin Ketchanga, alors même que le verdict est loin d'être définitif. Rappelons qu'après le jugement en instance, l'affaire (d'abus de biens sociaux et de crédits) est aujourd'hui en appel où, selon une source à la Cour d'appel du Littoral, le député déchu menace de mort les juges s'ils venaient à dire le droit et à donner raison à Ketcha Courtes. Encore que c'est une affaire de société qui est censée être régie par la loi de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).

A travers ce nouveau feuilleton, l'on comprend bien que Célestin Ketchanga (décrotté par Isaac Ngahane pour les législatives du 30 septembre dans le Wouri Est), transfuge de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) n’a jamais vraiment milité pour le rayonnement du parti au pouvoir. «Ketchanga est appuyé dans cette sale besogne qui n'honore pas le parti du flambeau, par l'instituteur Thomas Tchatchoua, lui aussi renégat du Sdf visiblement en perte de repère», dénonce un militant du Rdpc, dans le Ndé. Dans tous les cas, dame Courtes, réputée fervente militante de première heure du Rdpc, reste confiante quant à l'issue du verdict de la Chambre administrative de la Cour suprême.


19/08/2013
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