Investissement: Le Maroc va transformer le cacao camerounais
YAOUNDÉ - 10 Mai 2012
© BRICE R. MBODIAM et A.E.M | Mutations
C'est l'une des retombées de la mission économique conduite par le ministre du Commerce au Maroc.
© BRICE R. MBODIAM et A.E.M | Mutations
C'est l'une des retombées de la mission économique conduite par le ministre du Commerce au Maroc.
Selon un communiqué du ministre du
Commerce, Luc Magloire Mbarga Atanagana, la compagnie Chérifienne de
chocolaterie à travers sa succursale camerounaise, la Cameroon
Investment Company, va lancer en juin 2012, la construction d'une usine
de production de chocolat. Luc Magloire Mbarga Atangana fait cette
annonce après avoir conduit une délégation d'opérateurs économiques aux
premières journées économiques et commerciales camerounaises du 2 au 6
mai 2012 à Casablanca au Maroc.
Pendant son séjour, apprend-on, le ministre du Commerce a présidé, avec Abdel Kader Amara, son homologue du Maroc chargé de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, une exposition des produits made in Cameroon. Les deux hommes en ont profité pour revisiter la coopération économique et commerciale entre les deux pays. Ils se sont félicités des excellentes relations politiques et diplomatiques qui existent entre le Cameroun et le Maroc.
Engagement a été pris par les délégations camerounaises et marocaines pour le renforcement de cette coopération dans l'optique de la création d'une zone de libre échange en Afrique à l'horizon 2017, conformément aux résolutions du dernier sommet des chefs d'Etats de l'Union africaine. Il s'agit à terme d'accroître le volume des échanges commerciaux entre le Cameroun et le Maroc.
L'arrivée sur le territoire camerounais d'une chocolaterie marocaine serait la seconde retombée majeure des missions économiques conduites par le ministère du Commerce dans certains pays africains. En effet, souffle une source autorisée dans ce département ministériel, c'est au cours d'une mission économique similaire au Nigeria que le groupe du milliardaire Aliko Dangoté avait été approché pour la construction d'une cimenterie au Cameroun. Un projet qui est aujourd'hui sujet à caution, au regard des tracasseries que le gouvernement camerounais impose à l'investisseur nigérian sur le site de la base Elf à Douala, suite à une dénonciation des chefs Sawa qui revendiquent le site en question. En mettant entre parenthèse un investissement de 50 milliards de FCFA, et une opportunité d'emploi direct, pour 200 camerounais.
Pendant son séjour, apprend-on, le ministre du Commerce a présidé, avec Abdel Kader Amara, son homologue du Maroc chargé de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, une exposition des produits made in Cameroon. Les deux hommes en ont profité pour revisiter la coopération économique et commerciale entre les deux pays. Ils se sont félicités des excellentes relations politiques et diplomatiques qui existent entre le Cameroun et le Maroc.
Engagement a été pris par les délégations camerounaises et marocaines pour le renforcement de cette coopération dans l'optique de la création d'une zone de libre échange en Afrique à l'horizon 2017, conformément aux résolutions du dernier sommet des chefs d'Etats de l'Union africaine. Il s'agit à terme d'accroître le volume des échanges commerciaux entre le Cameroun et le Maroc.
L'arrivée sur le territoire camerounais d'une chocolaterie marocaine serait la seconde retombée majeure des missions économiques conduites par le ministère du Commerce dans certains pays africains. En effet, souffle une source autorisée dans ce département ministériel, c'est au cours d'une mission économique similaire au Nigeria que le groupe du milliardaire Aliko Dangoté avait été approché pour la construction d'une cimenterie au Cameroun. Un projet qui est aujourd'hui sujet à caution, au regard des tracasseries que le gouvernement camerounais impose à l'investisseur nigérian sur le site de la base Elf à Douala, suite à une dénonciation des chefs Sawa qui revendiquent le site en question. En mettant entre parenthèse un investissement de 50 milliards de FCFA, et une opportunité d'emploi direct, pour 200 camerounais.