Invectives en séries: Paul Biya toujours dans le viseur
Yaoundé, 10 Décembre 2012
© Franck Joseph Essomba | La Nouvelle
Lorsque le souverain est malade, les princes liment leurs couteaux pour le décapiter. Cette opinion très répandue dans certains milieux, ressemble de près au climat qui règne aux cotés du chef de l'Etat. En effet, depuis son accession au pouvoir, l'homme du 6 novembre est mangé dans toutes les sauces. Cette fixation sur sa personne trouve tout son sens quand certaines sources affirment qu'il s'agit pour ses détracteurs de le fragiliser pour le contraindre par tous les moyens passibles, à sortir d'Etoudi même par la fenêtre. Ainsi de façon directe ou indirecte, le chef de l'Etat fait l'objet de plusieurs attaques sur le plan national ou international. De par le monde, certaines organisations se distinguent par leur promptitude à attaquer le chef de l'Etat. Comme l'affirme un analyste l'organisation non gouvernementale Transparency International qui s'illustre d'ailleurs dans ce contexte de dénonciation tous azimuts. De même, l'Union pour la diaspora active qui avait alors porté plainte devant le parquet de Paris contre Paul Biya soupçonné de s'être arrogé un important patrimoine en France par le biais des détournements de fonds publics.
Une enquête préliminaire a d'ailleurs été confiée aux policiers de l'Office central de la répression de la grande délinquance financière (Ocrgdf) afin de fournir plus d'éléments convaincants à la justice et surtout aux détracteurs planqués dans le noir prêts à bondir sur la première occasion. Notons que durant la même période, une autre plainte était déposée par le Conseil des Camerounais de la diaspora (Ccd), sous l'instigation de son président Célestin Djamen. D'après ce dernier, «le patrimoine acquis en France par Paul Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d'euros». Vérité ou intox? Tout compte fait, en se cramponnant sur l'observation des faits, on se rend compte que toutes ces attaques interviennent dans un contexte bien précis. Agé de 77 ans, Paul Biya était candidat à sa propre succession dans cette élection d'octobre 2011 brillamment remporté par le fils de Mvomeka. Si les prétendus biens de Paul Biya constituent l'une des cibles privilégiées, on ne saurait manquer de noter que même ses déplacements et congés ne sont pas épargnés. Ainsi on a pu voir avec beaucoup de surprise certains médias français envenimer la situation au sujet des vacances du chef de l'Etat camerounais à La Baule il y a quelques années.
France Inter et Radio Fidélité Nantes déclaraient que «le président du Cameroun se repose dans un palace de La Baule. Paul Biya et sa suit : soit 43 chambres occupées pour un montant journalier de 42 000 euros. Mieux que les vacances de Sarkozy, Bush et Obama réunis... ». Et c'est à Mila Assouté de rajouter «pour notre part, cette visite a couvert le Cameroun de honte». La réplique des membres du gouvernement et autres cadres du parti de la flamme face à cette attaque des médias étrangers a été immédiate, sanglante et cinglante. Pour le communicateur du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, «le président Paul Biya, comme tout travailleur, a droit à des vacances. Ce n'est pas un privilège, mais un droit qu'il peut exercer ou il le juge nécessaire, avec les moyens que le peuple souverain met à sa disposition, pour le mettre à l'abri du besoin et de l'indigence... Serait-il le premier chef de l'Etat à passer des vacances hors de son pays?». Pour le parti au pouvoir, «on estime que c'est une manipulation de mauvais goût après l'épilogue des biens mal acquis». Pour Jacques Fame Ndongo, «la polémique sur les vacances du chef de l'Etat correspond à un débat moyenâgeux sur le sexe des anges... Fût-il en vacances, il travaille pour le Cameroun. Il reçoit des décideurs politiques, administratifs, économiques et des leaders sociaux du monde entier. Légaliste jusqu'à la moelle, le président ne saurait se déroger son éthique habituelle».
Dans la même logique des attaques contre la personnalité du chef de l'Etat, certains observateurs ne ménagent aucun effort pour affirmer que les lettres de Marafa Hamidou Yaya , ex-secrétaire d'Etat, étaient destinées à fragiliser l'homme d'Etoudi en vue de se faire une issue plus ou moins confortable face à ses accointances avec la gestion douteuse des biens des Camerounais. Malheureusement, l'homme du 6 novembre restera silencieux et refusera même de «commenter les commentaires». Par ailleurs, l'ex-directeur général de la défunte Camair, Yves Michel Fotso a traîné le chef de l'Etat devant le Tribunal de l'Oregon le 6 août dernier parce qu'il l'accusait de pratiques infâmes sur sa personne. Yves Michel Fotso reproche au chef de l'Etat d'avoir exercer sur lui de façon tacite la torture lorsque celui-ci était incarcéré à la prison centrale de Kondengui et lors de son transfèrement pour la cellule du secrétariat d'Etat à la Défense. D'après lui, le chef de l'Etat en tant que celui qui nomme, répond des actes posés par les membres de son gouvernement et de toutes personnes qu'il a nommées. Comment comprendre qu'un individu quoique président soit responsable des actes que d'autres subjectivités posent en toute liberté et conscience? Était-ce une façon pour lui de sous entendre que le traitement sur lui appliqué était étroitement lié à la volonté du souverain? Le peuple souverain qui désigne son chef de l'Etat serait-il aussi responsable des actes que ce dernier pourrait poser? Tout porte à croire que les différentes attaques contre le président ne visent qu'un seul objectif: fragiliser le chef de l'Etat. Malheureusement les détracteurs en vain, continuent d'intenter des actions qui sont restées jusqu'à la vaines. Le «Nnom Ngui» préoccupé par les problèmes plus sérieux, préfère se concentrer sur la réalisation de son programme des grandes réalisations.
© Franck Joseph Essomba | La Nouvelle
Le
chef de l'Etat Paul Biya est depuis quelques temps au centre d'une
cabale médiatique qui finit même par recourir à des formes physiques.
Pourquoi une telle fixation?
Lorsque le souverain est malade, les princes liment leurs couteaux pour le décapiter. Cette opinion très répandue dans certains milieux, ressemble de près au climat qui règne aux cotés du chef de l'Etat. En effet, depuis son accession au pouvoir, l'homme du 6 novembre est mangé dans toutes les sauces. Cette fixation sur sa personne trouve tout son sens quand certaines sources affirment qu'il s'agit pour ses détracteurs de le fragiliser pour le contraindre par tous les moyens passibles, à sortir d'Etoudi même par la fenêtre. Ainsi de façon directe ou indirecte, le chef de l'Etat fait l'objet de plusieurs attaques sur le plan national ou international. De par le monde, certaines organisations se distinguent par leur promptitude à attaquer le chef de l'Etat. Comme l'affirme un analyste l'organisation non gouvernementale Transparency International qui s'illustre d'ailleurs dans ce contexte de dénonciation tous azimuts. De même, l'Union pour la diaspora active qui avait alors porté plainte devant le parquet de Paris contre Paul Biya soupçonné de s'être arrogé un important patrimoine en France par le biais des détournements de fonds publics.
Une enquête préliminaire a d'ailleurs été confiée aux policiers de l'Office central de la répression de la grande délinquance financière (Ocrgdf) afin de fournir plus d'éléments convaincants à la justice et surtout aux détracteurs planqués dans le noir prêts à bondir sur la première occasion. Notons que durant la même période, une autre plainte était déposée par le Conseil des Camerounais de la diaspora (Ccd), sous l'instigation de son président Célestin Djamen. D'après ce dernier, «le patrimoine acquis en France par Paul Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d'euros». Vérité ou intox? Tout compte fait, en se cramponnant sur l'observation des faits, on se rend compte que toutes ces attaques interviennent dans un contexte bien précis. Agé de 77 ans, Paul Biya était candidat à sa propre succession dans cette élection d'octobre 2011 brillamment remporté par le fils de Mvomeka. Si les prétendus biens de Paul Biya constituent l'une des cibles privilégiées, on ne saurait manquer de noter que même ses déplacements et congés ne sont pas épargnés. Ainsi on a pu voir avec beaucoup de surprise certains médias français envenimer la situation au sujet des vacances du chef de l'Etat camerounais à La Baule il y a quelques années.
France Inter et Radio Fidélité Nantes déclaraient que «le président du Cameroun se repose dans un palace de La Baule. Paul Biya et sa suit : soit 43 chambres occupées pour un montant journalier de 42 000 euros. Mieux que les vacances de Sarkozy, Bush et Obama réunis... ». Et c'est à Mila Assouté de rajouter «pour notre part, cette visite a couvert le Cameroun de honte». La réplique des membres du gouvernement et autres cadres du parti de la flamme face à cette attaque des médias étrangers a été immédiate, sanglante et cinglante. Pour le communicateur du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, «le président Paul Biya, comme tout travailleur, a droit à des vacances. Ce n'est pas un privilège, mais un droit qu'il peut exercer ou il le juge nécessaire, avec les moyens que le peuple souverain met à sa disposition, pour le mettre à l'abri du besoin et de l'indigence... Serait-il le premier chef de l'Etat à passer des vacances hors de son pays?». Pour le parti au pouvoir, «on estime que c'est une manipulation de mauvais goût après l'épilogue des biens mal acquis». Pour Jacques Fame Ndongo, «la polémique sur les vacances du chef de l'Etat correspond à un débat moyenâgeux sur le sexe des anges... Fût-il en vacances, il travaille pour le Cameroun. Il reçoit des décideurs politiques, administratifs, économiques et des leaders sociaux du monde entier. Légaliste jusqu'à la moelle, le président ne saurait se déroger son éthique habituelle».
Dans la même logique des attaques contre la personnalité du chef de l'Etat, certains observateurs ne ménagent aucun effort pour affirmer que les lettres de Marafa Hamidou Yaya , ex-secrétaire d'Etat, étaient destinées à fragiliser l'homme d'Etoudi en vue de se faire une issue plus ou moins confortable face à ses accointances avec la gestion douteuse des biens des Camerounais. Malheureusement, l'homme du 6 novembre restera silencieux et refusera même de «commenter les commentaires». Par ailleurs, l'ex-directeur général de la défunte Camair, Yves Michel Fotso a traîné le chef de l'Etat devant le Tribunal de l'Oregon le 6 août dernier parce qu'il l'accusait de pratiques infâmes sur sa personne. Yves Michel Fotso reproche au chef de l'Etat d'avoir exercer sur lui de façon tacite la torture lorsque celui-ci était incarcéré à la prison centrale de Kondengui et lors de son transfèrement pour la cellule du secrétariat d'Etat à la Défense. D'après lui, le chef de l'Etat en tant que celui qui nomme, répond des actes posés par les membres de son gouvernement et de toutes personnes qu'il a nommées. Comment comprendre qu'un individu quoique président soit responsable des actes que d'autres subjectivités posent en toute liberté et conscience? Était-ce une façon pour lui de sous entendre que le traitement sur lui appliqué était étroitement lié à la volonté du souverain? Le peuple souverain qui désigne son chef de l'Etat serait-il aussi responsable des actes que ce dernier pourrait poser? Tout porte à croire que les différentes attaques contre le président ne visent qu'un seul objectif: fragiliser le chef de l'Etat. Malheureusement les détracteurs en vain, continuent d'intenter des actions qui sont restées jusqu'à la vaines. Le «Nnom Ngui» préoccupé par les problèmes plus sérieux, préfère se concentrer sur la réalisation de son programme des grandes réalisations.