Insécurité-Alerte: Le Cameroun est-il sous un volcan qui menace d’entrer en éruption ?

DOUALA - 30 SEPT. 2011
© André Som | Aurore Plus

Les observateurs sont partagés entre voir en cet incident une opération d’un commando solitaire sur le pont du Wouri, une action d’un militaire en rébellion avec les institutions ou alors une manœuvre de distraction.

Selon des confidences dignes de foi, les autorités de tutelle, Secrétaire d’Etat à la défense et le ministre délégué auprès de la présidence de la République, chargé de la Défense ont reçu des renseignements faisant état de la préparation d’une déstabilisation qui partirait de la région du Littoral. Celle-ci pourrait survenir à tout moment, soit avant ou après l’élection présidentielle 2011. Elle consisterait à faire sauter les ponts reliant la ville de Douala à Edéa et Douala à Bonabéri. Coupant ainsi Douala de Yaoundé, la capitale et des régions agricoles (Ouest, Sud-ouest et Nord-Ouest). On comprend pourquoi, le Commando qui a coupé le pont du Wouri hier jeudi s’est servi d’un camion citerne comme bouclier. Qu’il pouvait faire exploser à tout moment. Traduisant cette «vraie-fausse» menace qui plane sur les ponts de la Dibamba, Edéa, Douala et du Moungo. C’est ainsi qu’on signale de plus en plus la présence au Cameroun de plusieurs colonies étrangères. Celle de Boko-Haram venant du Nigéria qui est entrée au Cameroun par les régions du Grand-Nord et du Sud-Ouest. Une colonie européenne récente installée dans les villes de Douala, Limbé et Kribi. Et une colonie non identifiée installée dans la ville d’Edéa, elle-même déjà envahie par un regroupement de 2 000 Centrafricains. Toutes ses colonies sont selon nos sources préparées pour renforcer, mieux se jeter dans la marre, au moment opportun.

Elles devront profiter d’une confusion généralisée en cas d’une éventuelle insurrection ou soulèvement. Et tous ces mercenaires seraient en liaison avec certains leaders politiques ou candidats retenues ou recalés de l’opposition à l’élection présidentielle du 9 octobre.

Pour parer à toute éventualité cette déstabilisation, des instructions fermes ont été prises au préalable par le ministre délégué, chargé de la Défense, Edgar Mebé Ngo’o. Il a instruit le Chef d’état-major des armées, le Général Obama de prendre les mesures d’urgence qui s’imposent. C’est ainsi que, les effectifs du Bir ont été renforcés à la Base navale de Douala, la Légion de gendarmerie du Littoral a enregistré un renfort de 1000 élèves gendarmes et un détachement du Gpic, une unité spéciale de la gendarmerie a pris ses quartiers hier en mi-journée à l’ancienne Direction générale de la Régifercam.

Suscitant une grogne des employés des entreprises qui y sont installés. Ce d’autant plus que l’occupation des lieux s’est fait manu militari et sans préavis. Les occupants pris au dépourvu ont été priés de décamper. Ceux qui s’étaient absentés pour une course ou pour la pause se sont vus opposer un refus catégorique d’accéder encore à leur bureau. Une confidence fait état de ce que c’est une réquisition expresse d’utilité publique, décidée par le Chef d’état-major des armées, le Général Obama. Toujours est-il qu’une autre source proche des renseignements du Bir fait état de ce que cette menace à la paix sociale que brandissent les hauts responsables des forces armées et police est exagérée. Et ne serait qu’une astuce bien huilée pour obtenir une rallonge importante en guise de budget de sécurité qu’il pourrait s’en servir pour s’engraisser.


30/09/2011
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