Inondation: Madeleine Tchuinte appelle les chercheurs à l’aide
DOUALA - 26 NOV. 2012
© Nadège Christelle BOWA | Le Messager
© Nadège Christelle BOWA | Le Messager
Le
ministre de la recherche scientifique et de l’innovation invite l’Icraf
à investir le septentrion où les populations subissent de plein fouet,
les affres des inondations.
Ses deux médailles (argent et
vermeille) bien en vue sur son torse, Dr Ann Degrande parade au milieu
de sa famille et ses collègues. Sa persévérance dans les milieux de la
recherche vient d’être récompensée. Elle exerce depuis 1994, soit 18
ans, au centre international pour la recherche en Agroforesterie
(Icraf). Comme cette chercheure, quatorze (14) personnels de cette
structure de recherche recrutés aussi bien parmi les chercheurs que dans
l’administration, dont le coordonnateur régional Dr Zac Tchoundjeu, Dr
Ebenezar Asaah, Edith Souop et Liliane Kani, se sont vus octroyer des
médailles ce jeudi 22 novembre 2012, à Yaoundé. C’était à la faveur de
la tenue du 56e Conseil d’administration de l’Icraf. Laquelle cérémonie
était couplée à la célébration du 25è anniversaire de sa présence au
Cameroun.
Cette dernière articulation donnant l’occasion de faire le bilan, s’arrêter pour réfléchir sur le parcours effectué afin de déblayer les orientations des actions futures, Madeleine Tchuinte, ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, en sa qualité de président de séance rappelle quelques faits d’arme de l’Icraf au Cameroun depuis 1987. Dont les résultats de recherche ont permis aux paysans « d’acquérir des techniques de culture des arbres agroforestiers qui une fois intégrés dans les différents systèmes agricoles permettent la réalisation d’une agriculture multifonctionnelle, élément important dans la gestion durable de notre fragile écosystème ». Notamment dans un environnement où l’augmentation de la population mondiale se fait au détriment des ressources naturelles. La situation la plus alarmante décrie-t-elle, est que plus de 925 millions d’être humains croupissent dans la pauvreté. En effet, soutient la Ministre, « la plupart des progrès de notre temps se font au détriment de notre environnement, du capital naturel que nous disposons. Ainsi le développement durable est un grand défi, plus réel aujourd’hui qu’il y a quarante ans ».
Conscient de ces enjeux, rappelle le patron de la Recherche, le Cameroun a pris des mesures visant à intégrer les problèmes environnementaux au cœur de ses préoccupations. Aussi formule-t-elle le vœu de voir l’Icraf se déployer dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où les populations subissent de plein fouet, les affres des inondations. Car, au-delà de la création des structures tel l’Observatoire national sur le Changement climatique, le Minresi dans son nouvel organigramme s’est vu confier une nouvelle mission à savoir : le suivi de la recherche dans le domaine des pharmacopées traditionnelles, prisé par une bonne frange des Camerounais. Et au niveau de l’Irad, engagé la réhabilitation du verger expérimental de Kismatiri. Une antenne fruitière qui, créée en 1984 sert à la fois de conservatoire du matériel végétal sain au niveau national et régional et de pépinière pour l’amélioration de la production des fruits dans la partie septentrionale du Cameroun.
Cette dernière articulation donnant l’occasion de faire le bilan, s’arrêter pour réfléchir sur le parcours effectué afin de déblayer les orientations des actions futures, Madeleine Tchuinte, ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, en sa qualité de président de séance rappelle quelques faits d’arme de l’Icraf au Cameroun depuis 1987. Dont les résultats de recherche ont permis aux paysans « d’acquérir des techniques de culture des arbres agroforestiers qui une fois intégrés dans les différents systèmes agricoles permettent la réalisation d’une agriculture multifonctionnelle, élément important dans la gestion durable de notre fragile écosystème ». Notamment dans un environnement où l’augmentation de la population mondiale se fait au détriment des ressources naturelles. La situation la plus alarmante décrie-t-elle, est que plus de 925 millions d’être humains croupissent dans la pauvreté. En effet, soutient la Ministre, « la plupart des progrès de notre temps se font au détriment de notre environnement, du capital naturel que nous disposons. Ainsi le développement durable est un grand défi, plus réel aujourd’hui qu’il y a quarante ans ».
Conscient de ces enjeux, rappelle le patron de la Recherche, le Cameroun a pris des mesures visant à intégrer les problèmes environnementaux au cœur de ses préoccupations. Aussi formule-t-elle le vœu de voir l’Icraf se déployer dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où les populations subissent de plein fouet, les affres des inondations. Car, au-delà de la création des structures tel l’Observatoire national sur le Changement climatique, le Minresi dans son nouvel organigramme s’est vu confier une nouvelle mission à savoir : le suivi de la recherche dans le domaine des pharmacopées traditionnelles, prisé par une bonne frange des Camerounais. Et au niveau de l’Irad, engagé la réhabilitation du verger expérimental de Kismatiri. Une antenne fruitière qui, créée en 1984 sert à la fois de conservatoire du matériel végétal sain au niveau national et régional et de pépinière pour l’amélioration de la production des fruits dans la partie septentrionale du Cameroun.