Innondations: Le Nord et l’Extrême-Nord coupés du reste du Cameroun
DOUALA - 04 SEPT. 2012
© Salomon KANKILI | Le Messager
L’ouvrage d’accès au pont sur le MayoBocki s’est affaissé hier en matinée à la suite de la grosse pluie qui s’est abattue dans la nuit de dimanche à lundi dernier.
© Salomon KANKILI | Le Messager
L’ouvrage d’accès au pont sur le MayoBocki s’est affaissé hier en matinée à la suite de la grosse pluie qui s’est abattue dans la nuit de dimanche à lundi dernier.
Le bilan des inondations dans la
partie septentrionale du pays s’alourdit de jour en jour. Hier lundi 3
septembre 2012 en matinée, les crues ont sérieusement endommagé le pont
sur le Mayo-Bocki, situé à 65 Km de Garoua et à 210 km de Ngaoundéré.
L’ouvrage est hors d’usage. C’est avec désespoir que les usagers de la
nationale n°1 Ngaoundéré-Garoua ont découvert un trou béant au milieu de
la chaussée en lieu et place de la passerelle habituelle : impossible
de traverser le pont ! Cet autre incident dû à la montée des eaux sur
l’ouvrage d’art a paralysé le trafic entre le Nord et le reste du
Cameroun toute la journée d’hier.
On pouvait apercevoir une longue file de véhicules (bus de transport en commun, gros porteurs entre autres) qui s’est progressivement formée de part et d’autre sur une distance d’environ 10 km. Les voyageurs ne savent plus à quel saint se vouer. Des cargaisons de vivres frais en transit sont déjà en état de pourrissement. De nombreuses autres conséquences économiques sont à déplorer. Quelques usagers ont vainement tenté de passer par-dessus la fosse, histoire de rallier l’autre côté du pont. Nombre d’entre eux ont failli se faire emporter par les vagues. Les autorités administratives sont descendues sur le lieu de l’incident. La vision qui s’offre à eux laisse croire que le rétablissement du trafic n’est pas pour demain.
Au regard de la gravité de l’incident, des ingénieurs des travaux publics craignent que le pont sur le Mayo-Bocki ne soit rouvert aux usagers qu’après une semaine d’intenses travaux. Tellement le fossé sur la chaussée est énorme. Il s’agit là du deuxième effondrement de la chaussée sur la nationale Ngaoundéré-Garoua en l’espace d’un an. L’an dernier, vers la même période, une partie du pont sur le Mayo-Salah (environ 130 Km de Garoua) s’était affaissée. Le ministère de tutelle a dû entreprendre des travaux pour rétablir la circulation sur ce pont colonial.
Il fallait s’y attendre, une intense activité commerciale (marchés de fortune) s’est très vite développée autour du pont défectueux sur le Mayo-Bocki. Des riverains proposent aux usagers de la nourriture et du matériel de couchage. Certains commerçants de la zone envisagent même déjà d’y aménager des espaces marchands. D’aucuns se frottent déjà les mains. Le malheur des uns…
On pouvait apercevoir une longue file de véhicules (bus de transport en commun, gros porteurs entre autres) qui s’est progressivement formée de part et d’autre sur une distance d’environ 10 km. Les voyageurs ne savent plus à quel saint se vouer. Des cargaisons de vivres frais en transit sont déjà en état de pourrissement. De nombreuses autres conséquences économiques sont à déplorer. Quelques usagers ont vainement tenté de passer par-dessus la fosse, histoire de rallier l’autre côté du pont. Nombre d’entre eux ont failli se faire emporter par les vagues. Les autorités administratives sont descendues sur le lieu de l’incident. La vision qui s’offre à eux laisse croire que le rétablissement du trafic n’est pas pour demain.
Au regard de la gravité de l’incident, des ingénieurs des travaux publics craignent que le pont sur le Mayo-Bocki ne soit rouvert aux usagers qu’après une semaine d’intenses travaux. Tellement le fossé sur la chaussée est énorme. Il s’agit là du deuxième effondrement de la chaussée sur la nationale Ngaoundéré-Garoua en l’espace d’un an. L’an dernier, vers la même période, une partie du pont sur le Mayo-Salah (environ 130 Km de Garoua) s’était affaissée. Le ministère de tutelle a dû entreprendre des travaux pour rétablir la circulation sur ce pont colonial.
Il fallait s’y attendre, une intense activité commerciale (marchés de fortune) s’est très vite développée autour du pont défectueux sur le Mayo-Bocki. Des riverains proposent aux usagers de la nourriture et du matériel de couchage. Certains commerçants de la zone envisagent même déjà d’y aménager des espaces marchands. D’aucuns se frottent déjà les mains. Le malheur des uns…