Injustices, Corruption,Demande d’intervention urgente: Aux Organisations de la Défense des Droits de l’Homme

Theophile NONO:Camer.beChers militants,Notre organisation FFCI (Frontline Fighters for Citizens Interest) vient d’être saisie de la condamnation de M. Théophile NONO un défenseur des droits de l’Homme à un an d’emprisonnement ferme, 50000FCFA d’amende et aux dépens liquidés à 42. 900 FCFA  ainsi que au paiement d’un million de franc CFA pour préjudice matériel et moral à M TAKAM Joseph, dans le jugement N°1912/COR du 1er Octobre 2012 du Tribunal de première instance de Bafoussam.(Chef lieu de la région de l'Ouest-Cameroun, Ndlr)

Chers militants, notre Organisation prend la responsabilité de vous exposer ses plus vives et très énergiques protestations relativement à l’affaire susmentionnée qui n’est que le fruit d’une pratique décriée qu’est la corruption, bien pilotée et manœuvrée par les soins de l’Homme d’affaire TAKAM Joseph.

Il s’agit en réalité d’une condamnation illégale et discriminatoire effectuée par M. le juge ZIZAMLE Esaya.

M. NONO, dans cette affaire, s’est toujours constituée partie civile auprès des tribunaux d’instance de Bafoussam, mais ses plaintes sont restées lettres mortes.

Il ressort de nos investigations que :

- Les services et compétences de l’ingénieur agronome, M Théophile NONO ont été sollicités par M. TAKAM Joseph.
- Ses honoraires évalués à plus d’un million et demi n’ont jamais été payés.
- Le personnel engagé par l’ingénieur agronome NONO pour le seconder dans son travail n’a pas été payé non plus, en conséquence.
- Ils s’en sont d’ailleurs plaints auprès de M. le Procureur de la République auprès des Tribunaux d’Instance de Bafoussam, courant 2012.

Leur plainte a été transmise pour enquête à la gendarmerie, (brigade des enquêtes criminelles),  où ils ont été intimidés et interdits de revenir.
-Dispersés et éloignés les uns des autres par leur lieu d’habitation dans des localités différentes de la région de l’Ouest, ils se sont néanmoins mobilisés et rassemblés à la faveur des revendications pacifiques entreprises par l’ingénieur Théophile NONO .

- A la suite de ces événements, NONO introduira une seconde plainte, retransmise elle aussi à la même brigade.
- Les plaintes ainsi acheminées sont devenues introuvables.
- M. l’ingénieur NONO en a, malgré tout, rédigé une nouvelle dont la copie à ses dires, aura été, transmise à M. le Procureur Général près la Cour d’Appel de l’Ouest à Bafoussam.

C’est suite à ces errements administratifs que M. NONO  a dû se rendre chez M. TAKAM pour réclamer son dû.

- Il s’est heurté à une fin de non recevoir, et M. TAKAM a retourné cette situation en agression contre sa propre personne et  en a profité pour séquestrer M.  NONO et le faire embarquer et torturer par des éléments du GMI (Police du Groupement mobile d’intervention) - auxquels il n’a pas hésité à faire appel.

- M. NONO d’ailleurs a dûment fait constater ses contusions et blessures réelles, et a obtenu un certificat médical d’incapacité de 15 jours au terme de deux jours d’internement à l’hôpital de district de Famla à Bafoussam.
- Il a même fait prendre des photos de son état paru dans un journal local le 15 Mars 2012.
- Mais il n’y a aucune trace de tout cela dans son dossier qui contenait pourtant ces pièces à conviction.
- C’est pendant les deux jours d’internement de M. NONO que, conseillé de toute apparence par ses relations du GMI, M. TAKAM va porter plainte contre lui.

C’est cette plainte qui a abouti non seulement à sa garde à vue suivie de son déferrement auprès du Procureur d’Instance, mais aussi à la procédure qui s’est soldée par sa condamnation pour le moins discutable sinon arbitraire.

Relaxé par M. le Procureur afin de comparaître libre en date du 1er avril 2012, M. NONO a effectivement comparu à cette date puis deux autres fois des suites de report. Mais toujours en l’absence de son plaignant qui n’était même pas représenté par un conseil.
 
- Par la suite, non seulement cette affaire n’était plus mise au rôle, mais encore, le dossier des multiples plaintes de M. NONO contre l’homme d’affaire Joseph TAKAM, un Policier en service au commissariat Central  de Bafoussam le nommé AKAM, et ses tortureurs du GMI, était déclaré introuvable au secrétariat du greffe près les tribunaux d’instance de Bafoussam.

- Devant cette conjonction de faits, la question a été posée à M. NONO, par nos soins, de savoir à quoi toutes ces disparitions de pièces peuvent tenir.

Il ressort de sa réponse que M. MEVAN, Greffier en service à la Cour d’Appel, est une vieille connaissance de M. TAKAM Joseph qui, par le passé l’a lui-même présenté à M. NONO dans le cadre de son travail, comme le frère d’un tiers auprès duquel M. Takam a dû emprunter de l’argent pour ses propres affaires.

- C’est ce même Me. MEVAN qui a guidé vers M. NONO la police qui a procédé à sa récente arrestation.

La collusion entre Me. MEVAN et M. TAKAM ne fait donc aucun doute et les disparitions des pièces fournies au dossier trouvent là leur explication.

Il est à peine besoin, Chers militants, de dire que nous sommes en face d’un cas manifeste de violation des droits humains d’autant plus irrecevable que M. TAKAM n’a pas hésité à citer comme témoin à charge, ainsi que le dit M. le juge ZIZAMLE ESAYA,  le propre fils de M. l’ingénieur agronome, avec une impudence et un cynisme, voire un sadisme qui dépassent toute imagination normalement constituée, et contre l’avis du fils, bien entendu.

 
Aussi avons-nous l’honneur de vous prier de bien vouloir user de vos prérogatives pour :

- Vous joindre à nous pour que d’une seule voix nous puissions saisir les hautes autorités de la République afin que solution soit trouvée face à ce simulacre de justice par une justice juste et équitable afin que Monsieur NONO Théophile soit rétabli dans ses droits .
- Apporter votre soutien moral et matériel à NONO ainsi qu’à sa famille, une demi-douzaines d’âmes - qui n’ont pour seul soutien que leur chef qui, aujourd’hui derrière les verrous n’aura plus de quoi assurer leur survie, ni ne pourra surtout suivre la suite de cette affaire qui sans doute engendrera des frais de justice colossaux.

Espérant que la solidarité entretenue entre les défenseurs des droits de l’homme lorsqu’il s’agit surtout d’un des leurs ne sera mise sous veilleuse je vous adresse mes salutations les plus amicales et distinguées.               
 
Pour toute information veuillez contacter le FFCI par l’adresse suivante : takaitup@gmail.com ou mowhafranklin@yahoo.fr

© Correspondance : Franklin MOWHA.Président National FFCI


18/03/2013
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