Infrastructures: Ça se précise sur l'autoroute Yaoundé-Douala
YAOUNDE - 10 DEC. 2012
© Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon Tribune
Le comité de pilotage et de suivi des travaux s’est réuni vendredi à Yaoundé
Pour la première fois, la maquette de l’autoroute Yaoundé-Douala a été dévoilée.
C’était vendredi dernier au cours de la première réunion du Comité de pilotage et de suivi de ce projet, sous la présidence de Patrice Amba Salla, par ailleurs ministre des Travaux publics ; en présence d’Abba Sadou, ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics. Les membres du Comité ont, quelques minutes seulement après avoir été installés, regardé une projection virtuelle de la future autoroute, conçue par First Highway Engineering Company, l’entreprise chinoise chargée de transformer ce rêve en réalité. D’ailleurs, pour Patrice Amba Salla, la création et la mise en place de ce comité sont une étape majeure dans la réalisation de ce grand projet.
Un projet qui ouvre la voie à la mise en place d’un réseau autoroutier au Cameroun, avec une longueur de 196 km entre les deux principales villes du pays. Et de ce qui a été présenté vendredi dernier, on peut retenir que la future autoroute sera parallèle à la route nationale n°3, le tronçon actuellement emprunté par les usagers désirant se rendre à Douala depuis Yaoundé et vice-versa. Même si les détails sur le tracé n’ont pas été clairement révélés, on sait que le point de départ ce sera au lieudit Ngolenkoumou, en traversant des villages comme Lobo, Pouboue, Bibodi, etc. Selon le ministre, ce tracé devrait donner un accès plus facile au Port autonome de Douala, principale porte d’entrée des produits à destination du Cameroun et de certains pays voisins. La circulation des personnes et des biens serait donc plus fluide entre les grandes villes du pays, mais aussi dans la sous-région.
Pour ce qui est des caractéristiques, il s’agira d’une route bidirectionnelle à quatre voies de 3,75 mètres chacune. La vitesse autorisée sera de 110km/h, ce qui permettra de faire le trajet en deux heures, au lieu de trois ou quatre heures en moyenne en ce moment. Et selon la présentation virtuelle, on aura également des échangeurs, des aires de repos, une aire de service où les passagers pourront se reposer et se rafraîchir, des ponts, des gares de péages, entre autres. La première phase de ce chantier entièrement financé par la Chine à hauteur de 258 milliards de F, devrait démarrer au courant du 1er trimestre 2013. L’impact environnement et social d’une autoroute étant plus complexe que pour une route nationale, le Comité de pilotage et de suivi doit donc veiller à gommer les ratés et les insuffisances notées lors de la construction des autres infrastructures. On comprend donc que leur travail doit s’entourer de beaucoup de sérieux et de discrétion, d’où les débats tenus à huis clos vendredi.
© Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM | Cameroon Tribune
Le comité de pilotage et de suivi des travaux s’est réuni vendredi à Yaoundé
Pour la première fois, la maquette de l’autoroute Yaoundé-Douala a été dévoilée.
C’était vendredi dernier au cours de la première réunion du Comité de pilotage et de suivi de ce projet, sous la présidence de Patrice Amba Salla, par ailleurs ministre des Travaux publics ; en présence d’Abba Sadou, ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics. Les membres du Comité ont, quelques minutes seulement après avoir été installés, regardé une projection virtuelle de la future autoroute, conçue par First Highway Engineering Company, l’entreprise chinoise chargée de transformer ce rêve en réalité. D’ailleurs, pour Patrice Amba Salla, la création et la mise en place de ce comité sont une étape majeure dans la réalisation de ce grand projet.
Un projet qui ouvre la voie à la mise en place d’un réseau autoroutier au Cameroun, avec une longueur de 196 km entre les deux principales villes du pays. Et de ce qui a été présenté vendredi dernier, on peut retenir que la future autoroute sera parallèle à la route nationale n°3, le tronçon actuellement emprunté par les usagers désirant se rendre à Douala depuis Yaoundé et vice-versa. Même si les détails sur le tracé n’ont pas été clairement révélés, on sait que le point de départ ce sera au lieudit Ngolenkoumou, en traversant des villages comme Lobo, Pouboue, Bibodi, etc. Selon le ministre, ce tracé devrait donner un accès plus facile au Port autonome de Douala, principale porte d’entrée des produits à destination du Cameroun et de certains pays voisins. La circulation des personnes et des biens serait donc plus fluide entre les grandes villes du pays, mais aussi dans la sous-région.
Pour ce qui est des caractéristiques, il s’agira d’une route bidirectionnelle à quatre voies de 3,75 mètres chacune. La vitesse autorisée sera de 110km/h, ce qui permettra de faire le trajet en deux heures, au lieu de trois ou quatre heures en moyenne en ce moment. Et selon la présentation virtuelle, on aura également des échangeurs, des aires de repos, une aire de service où les passagers pourront se reposer et se rafraîchir, des ponts, des gares de péages, entre autres. La première phase de ce chantier entièrement financé par la Chine à hauteur de 258 milliards de F, devrait démarrer au courant du 1er trimestre 2013. L’impact environnement et social d’une autoroute étant plus complexe que pour une route nationale, le Comité de pilotage et de suivi doit donc veiller à gommer les ratés et les insuffisances notées lors de la construction des autres infrastructures. On comprend donc que leur travail doit s’entourer de beaucoup de sérieux et de discrétion, d’où les débats tenus à huis clos vendredi.