Inertie La « logique du dilatoire » dans les procès Titus Edzoa et Atangana Mebara

Deux procès concernant deux anciens secrétaires généraux de la présidence de la République, à savoir Titus Edzoa et Jean-Marie Luc Atangana Mebara, étaient inscrits au rôle du tribunal de grande instance du Mfoundi, hier. Ni l’un ni l’autre n’a pu avancer d’un pouce, les témoins attendus étant absents.

Si dans l’affaire Atangana Mebara l’absence du témoin a été constatée sans autre justificatif, celle de M. Ndjock dans l’affaire Titus Edzoa a été justifiée par son hospitalisation. Le certificat médico-légal produit par le ministère public allait être classé dans le dossier, n’eût été la contestation de la défense qui a refusé le jeu du « cache -cache » dans une « logique du dilatoire ».

En définitive, le tribunal a révélé l’essentiel du certificat médical établi le 03 décembre 2010 qui affirme que le patient en a pour trois mois. Mais, afin de ne pas retarder indéfiniment l’évolution de la procédure il a été convenu qu’à l’audience de renvoi le tribunal entendra un autre témoin dont l’identité exigée par la défense a été maintenue secrète par l’accusation qui a estimé qu’il ne s’agissait pas d’une « exigence légale ».

L’affaire Atangana Mebara a été renvoyée au 20 janvier 2011, tandis que l’affaire Edzoa Titus a été renvoyée au 13 janvier 2011. Le grand public qui a fait le déplacement aura enduré une longue attente de plus de deux heures par rapport au calendrier arrêté à la dernière audience

Source : La Nouvelle Expression




11/12/2010
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