Incroyable mais vrai: Voici le vrai Martin Belinga Eboutou !

Yaoundé, 18 Juillet 2013
© Anong Alémao | Le Soir

Il est fréquemment l'objet des tirs nourris de ses pourfendeurs tapis dans l'ombre, qui ne rêvent que d'avoir sa peau. On le traite de tous les noms d'oiseaux. Mais le Président de la République, en homme bien renseigné, qui sait comprendre ses collaborateurs sur la base des actions qu'ils posent et non des cancans et autres sornettes, continue à le maintenir dans son pré carré. Pourquoi? Parce qu'il est compétent. N'en déplaise aux...

Jamais, à grand jamais, un Directeur de cabinet civil (Dcc) sous nos latitudes, n'aura autant défrayé la chronique. Martin Belinga Eboutou, puisqu'il s'agit de lui, est sujet de tous les coups sous la ceinture, accusant les tirs groupés avec tact, diplomatie et dignité. Une certaine presse aux ordres ne lui fait pas des fleurs, l'opinion publique encore moins. Affairisme, népotisme, favoritisme, tribalisme, banditisme économique, tout y passe. Pour les conjurateurs de mauvais aloi, l'éjection de ce personnage haut en couleurs pourtant discret du sérail, semble devenue le rêve de ses contradicteurs. Martin Belinga Eboutou, adversaire des bandits à col blanc du régime? Cela coule de source. A preuve, le chien aboie la caravane passe. Et il fait toujours partie de cette caravane présidentielle dont il est l'un des maillons essentiels. Fort de ce constat, il demeure dans le cœur du chef, qui sait qu'il peut compter sur lui. Son «Dcc» l'a prouvé à maintes reprises. Ce n'est pas aujourd'hui qu'une certaine presse a commencé à jeter l'anathème sur ce diplomate de carrière. Des rumeurs non fondées et montées de toutes pièces l'avaient dit en porte-à-faux avec la «First Lady» du Cameroun, Chantal Pulchérie Biya; situation qui lui aurait valu d'être muté aux Etats-Unis où il a eu à servir comme Ambassadeur du Cameroun aux Nations Unies. A la vente, ces soi-disant litiges l'opposant à la Première Dame n'étaient qu'un tissu mélodramatique de mensonges concourant à ternir l'image de Martin Belinga Eboutou Belinga (qui, selon le magazine Jeune Afrique, fait partie des «50 personnalités qui font le Cameroun»), auprès de l'opinion publique, nous confie en triple off une source. Il n'y a jamais, eu l'ombre d'un quelconque malaise dans les rapports entre l'épouse du Chef de l'Etat et lui.

Si le Président de la République avait pris sur lui de l'envoyer représenter le Cameroun auprès de l'Onu, c'était tout simplement parce qu'il avait le profil et l'étoffe de l'emploi. D'ailleurs, Paul Biya ne s’était pas trompé sur le choix de l'homme, puisque sa brillante prestation en 2002 sur la guerre en Irak alors que le Cameroun est membre non permanent du conseil de sécurité des nations unies, aura à jamais marqué les esprits. Homme de la situation, il avait su tenir la dragée haute face à ses boutefeux. Il aura su démontrer que ces derniers avaient eu tort de chercher à le saborder, même si Paul Biya n'avait pas été dupe des stratagèmes des membres du sérail, qui ne rêvaient que de provoquer le départ de ce digne fils du Cameroun. Pendant une décennie, jusqu'en décembre 2007, l'ancien séminariste d'Akono a dirigé avec brio la représentation du Cameroun auprès de l'Organisation des Nations unies (Onu) à New York, en même temps qu'il dirigeait la Représentation du Cameroun auprès de l'Office des Nations Unies à Genève.

En octobre 2002, ce titulaire d'une licence en droit canon et d'un doctorat en droit, préside le Conseil de sécurité des Nations Unies à un moment crucial, où l'Organisation mondiale doit se prononcer sur la légitimité de la guerre des coalisés américano-britannique en Irak. Martin Belinga Eboutou aura aussi joué un rôle de premier plan au sein de la délégation camerounaise dans le suivi de l'affaire de la presqu'île de Bakassi à la Cour internationale de justice de La Haye et dans la Commission mixte Cameroun-Nigeria Nations unies à l'effet de la résolution définitive de ce différend frontalier.


CONFIANCE

Il est également un membre influent du Rdpc, «parti proche du pouvoir»; chapelle politique créée par Paul Biya en mars 1985 à Bamenda.

Clouant au pilori les diseurs de mauvaises aventures, Paul Biya va faire rentrer Martin Belinga Eboutou au Cameroun, pour le nommer «Dcc» avec rang et prérogatives de Ministre d'Etat. Une récompense suprême du Chef, lorsqu'il est de notoriété qu'en termes de proximité avec ses collaborateurs, nul autre qu'un «Dcc» ne saurait se prévaloir d'être dans le cercle très sélect de «l'homme-lion». Où étaient donc ceux-là qui avaient soutenu que c'est à cause de Chantal Pulchérie Biya que Martin Belinga Eboutou avait été envoyé faire valoir son professionnalisme du côté du concert des nations? Cette nomination était en tout état de cause, un poinçon de renouvellement de la confiance que Biya avait placé en son nouveau «Dcc»; confiance qu'il avait véritablement méritée et qui lui avait valu son assomption. Notre source nous indique à cet effet que, ce mastodonte de la diplomatie, non seulement a toujours su se montrer féal à son chef, mais qu'il a de l'entregent à revendre. Il aura ainsi été d'un grand apport dans la négociation de la rencontre au sommet de Paul Biya et François Hollande. Grâce à ses connexions dans le cercle fermé du locataire actuel de l'Elysée, il aura réussi, à coups d'arguments typiques, à vaincre les réticences de Hollande à recevoir notre Head of state. Une fois de plus, il aura démontré, si besoin était encore, qu'il peut sortir son Pygmalion d'un cul-de-sac.

Tandis que certains analyseurs, à court d'arguments probants, l'accusent d'outrepasser ses prérogatives de «Dcc», c'est mal connaître à quoi sert un tel personnage dans l'entourage présidentiel. Selon la réglementation en vigueur, il est chargé: «du Protocole d'Etat; de la communication du Président de la République; des affaires réservées». Parmi ses missions donc, celle de la communication des activités présidentielles. En d'autres termes, il veille à l'image du «prince». Qui ne se rappelle pas les ratés audiovisuels de Lom Pangar, lors de la pose de la première pierre, lorsque des incidents techniques de la Crtv vont empêcher les Camerounais de suivre imperturbablement le discours de leur Président ?

Quelques jours après cet évènement, qui était l'un des irisations de la mise en route des grands projets structurants, des tintamarres persistants vont faire état de ce que le «Dcc» Martin Belinga Eboutou avait servi une demande d'explication au Directeur général de la Crtv. Info ou intox? Voire. Toujours est-il que, tout le Cameroun avait été témoin de l'impéritie de la chaîne de télévision nationale à assurer la retransmission de l'événement. Le «Dcc», qui s'occupe entre autres de l'image du Président, n'était-il pas en droit de nécessiter des explications à Amadou Madeouna Vamoulké alors que l'organe dont ce dernier a la charge et qui croule sous le poids des milliards de budget, avait quand même suinté une cérémonie qui, jusqu'alors, s'était déroulée sans obstacle? Cette demande d'explication, si elle a existé, était la moindre des choses, lorsqu'on a vu la qualité douteuse de la retransmission du discours du Chef de l'Etat. Le «Dcc» n'a aucunement outrepassé ses prérogatives en choisissant d' «enjamber» le Ministre de la communication qui n'est autre que le Président du conseil d'administration de la Crtv. Et c'est connu, dans une entreprise, le premier responsable, c'est son Directeur.


CLÉ DE VOÛTE

Dans la foulée, il va, en juin 2012, signer une lettre aux accents républicains adressée au peuple camerounais. Fait étonnant? Toujours est-il que cela va défrayer la chronique car, d'aucun en profiteront pour l'affubler du statut de dauphin. C'est devenu une tradition à la camerounaise que de voir des dauphins à tous les coins et recoins de la rue. Martin Belinga Eboutou que l'on feint d'oublier trop souvent est une des clés de voûte importante dans l'échiquier présidentiel. Quand il a fallu convoquer Marafa Hamidou Yaya, alors tout puissant Ministre d'Etat, pour rechercher ses intentions présidentielles, c'est Belinga Eboutou qui a été chargé de le faire. Face à une communication gouvernementale en panne, c'est encore lui qui s'était mis sous les feux de la rampe, signant de son patronyme, la lettre chargée de reposer la balle à terre et de remettre les Ministres dans l'expectative, au travail.

Belinga Eboutou aurait-il signé une pareille lettre sans l'aval du Chef? Difficile de répondre par la négative. Nous pensons plutôt que, c'est en sa qualité de responsable de la communication de Paul Biya qu'il a pu endosser ce costume: «Le gouvernement a été mis en mission, pour l'atteinte des objectifs assignés à travers ses feuilles de route qui seront évaluées en août 2012. Tous les Camerounais de l'intérieur et ceux vivant à l'étranger sont appelés à tourner le dos à l'attentisme, afin que chacune et chacun se mobilise, par son comportement et la qualité de son travail, à la réussite des grandes réalisations». Sa sortie heurtait-elle les fondements et l'économie du concept des grandes réalisations? Encore une fois, nous pensons que cela est la confirmation de la marque de confiance que lui concède le Président de la République, car il s'agissait bien d'une grande première dans la République. Le dépositaire de l'autorité que le Président est, l'est par rapport à sa situation de concepteur d'un Cameroun nouveau; un Cameroun où la justice sociale implique la gestion saine des ressources de l'Etat. Sa capacité à déceler les signaux (forts ou faibles), passe par l'action efficace de ses collaborateurs, et le Ministre Belinga Eboutou est de ceux-là. Ceux qui bouleversent en donnant d'autres modèles. Même si dans, l'ombre, il se raconte que l'Ambassadeur du Cameroun en France, Lejeune Mbella, avec la complicité de son pays d'accueil, ferraillerait dans l'ombre pour échouer sur sa place de «Dcc» et que son adjoint actuel, caresserait le même rêve, Martin Belinga Eboutou, qui est également attaqué mystiquement, n'a qu'un objectif: Servir et toujours servir. Il est également le plénipotentiaire de Paul BIYA pour l'organisation des manifestations marquant la célébration des 50 ans de la réunification du Cameroun.

In fine, dans le souci d'accompagner la politique des «grandes réalisations» si chère du Chef de l'Etat et de polir davantage son image, Martin Belinga Eboutou a lancé un magazine tout en quadrichromie baptisé «Le temps des réalisations»; celui-ci, on ne le dira jamais assez, constitue le point de repère de la marche du Cameroun en ce septennat commençant.


20/07/2013
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres