Imprimerie nationale: Un réseau de faussaires démasqué

Yaoundé, 18 Mars 2013
© Ludovic Amara | La Météo

Ils étaient pistés depuis un certain temps par les éléments des forces de l'ordre, et ont été arrêtés.

Depuis quelques mois, des éléments de la Sûreté nationale inspectent à l'Imprimerie nationale afin de démanteler selon des sources bien introduites, un vaste réseau de trafic de bons de commandes des marchés. Chose faite. C'est ainsi que d'après nos fins informateurs, des employés de cette structure étatique (en poste à la maintenance, au Pao et la Direction du personnel) ont été pris la main dans le sac par les enquêteurs de la police. Leur méthode était simple, ces employés véreux, prenaient contact avec d'éventuels clients, mus par des idées corrompues, ils leurs présentaient les bons de commande moyennant un prix «sous table» alléchant. Lorsque les clients présentaient plus tard ces documents, grande étaient leur surprise de les voir non acceptés et rejetés. Parce qu'ils étaient faux. Les pauvres prestataires ainsi enfarinés n'avaient que les larmes à verser. Ayant perdu des sommes d'argent considérables pour entrer en possession de ces bons de commande. Pendant ce temps, leurs arnaqueurs buvaient tranquillement du petit lait. Le pognon ainsi mal acquis étant dans leurs poches. Par ailleurs, c'est à la suite des plaintes et autres dénonciations incessantes que la puce a été mise à l'oreille de la police. Juste une descente dans cet enfer pour voir clair dans le drame qui s'y nouait.


La traque.

D'après nos sources bien introduites, le redoutable «Ali Baba» serait le Directeur adjoint de l'imprimerie nationale, Salomon Nguenang. Les mauvaises langues indiquent d'ailleurs qu'il se serait constitué un grand réseau de faussaires, transformant par ainsi cette entreprise publique en une taverne de crapules. Qui, par devers les bons de commande, dépouilleraient au quotidien plusieurs prestataires. Et pour mettre un peu du bémol, la Direction générale de l'imprimerie nationale se serait engagée à payer à ces victimes, les sommes d'argent perdus. Et aux dernières nouvelles, ces employés indélicats arrêtés seraient déjà en liberté, (provisoire ou définitive?), Est-ce la fin de la série? On peut le penser. Lorsqu'on sait que des hauts cadres de cette entreprise seraient les noyaux de ces réseaux mafieux. Et que le silence de la tombe jouerait en leur faveur. Le Dga n'est pas au bout de frasques mafieuse.

Tout récemment, il aurait payé une rançon (de combien?) à des individus afin de récupérer sa mallette d'argent et de documents compromettants. Il l'aurait perdu selon la petite histoire à la sortie d'une banque. Et la goutte d'eau de trop est le non payement de trois mois de salaire aux employés de l'imprimerie nationale. Il faut sauver la vieille dame avant qu'il ne soit trop tard!



19/03/2013
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