Imprimerie nationale: Le Directeur adjoint dépouillé d'une mallette d'argent
Yaoundé, 28 Février 2013
© Mamouda Labaran | La Météo
L'incident éprouvé par Salomon Nguenang s'est produit le 26 février dernier.
L'information a fait des remous au sein de l’imprimerie nationale durant toute la journée de mardi dernier. Le Da Salomon Nguenang aurait été agressé au sortir d'Afriland First Bank. Selon des sources crédibles, les agresseurs ont emporté une mallette plein d'argent contenant plusieurs millions de CFA. Ce malheureux incident arrive à un moment ou l'entreprise traverse une période de vache maigre sans précédent. En effet, le personnel de l'entreprise à capitaux publics se trouve pratiquement à 3 mois sans salaires, après avoir reçu 20% seulement de leur dû en début de ce mois. D'après ces mêmes sources, cette perte n'affecte en rien la fortune colossale du fils de Dschang (estimé aujourd'hui à des milliards de Fcfa), dans la région de l'Ouest.
La preuve.
Il y a quelque temps, la «victime» était impliquée dans plusieurs affaires de malversations au sein de cette structure. L'on cite par ailleurs l'affaire de la machine à enveloppes dénommée «Albatros» par ses propres collaborateurs, achetée pratiquement à 1 milliard de Fcfa, avec (implication de son poulain Nanga Befale. Dans les couloirs de l'entreprise, il se susurre que M. Nguenang fait perdre de nombreux marchés à l'imprimerie de l'Etat, sous prétexte que les machines sont en panne. Il préfère travailler avec la sous-traitance, car il serait propriétaire d'au moins 2 imprimeries, au détriment de l'Imprimerie nationale. Prenons un exemple simple. Les marchés exécutés par l'Imprimerie nationale dans le cadre des élections présidentielles de 2011 auraient donné 1 200 000 000 de Fcfa. De cet argent, au moins 700 millions seraient partis dans les caisses des imprimeries privées, dont on cite ses imprimeries. Imaginé la perte. Que dire des 500 millions du Minesec? Il aura formé une équipe avec un français du nom de Jean Michel dans le but de réfectionner les vieilles machines plutôt d'en acheter de nouvelles. Dans leur stratégie, ils remettent de la peinture pour faire croire qu'elles sont neuves. L’on se souvient que toujours à cette époque, une machine achetée à l'Imprimerie nationale avait disparu et se serait retrouvé en fonction dans l'une de ses imprimeries. Pire encore, le milliardaire de Dschang cumule les fonctions de Directeur adjoint et Chef de la maintenance de la société. D'aucuns disent même que c'est lui le véritable patron de la structure, et qu'il déclare à qui veut l'entendre qu'il est le futur Directeur de l'Imprimerie nationale.
Il serait également impliqué dans tous les faux de cette structure, à savoir les marchés fictifs, achat de machine en mauvais état, et même dans les vols de papiers dans les magasins. Son nom serait sorti dans le scandale des péages. Il se raconte que dans ses fréquentations, on retrouve plusieurs milliardaires de la région de l'Ouest, son rêve le plus fou serait d'atteindre 10 milliards. Il se dit également qu'il est détenteur de faux diplômes. Info ou intox. A se demander si cette structure est divisée en deux: ceux qui travaillent sans salaire, et ceux qui s'enrichissent sur le dos des pauvres employés.
© Mamouda Labaran | La Météo
L'incident éprouvé par Salomon Nguenang s'est produit le 26 février dernier.
L'information a fait des remous au sein de l’imprimerie nationale durant toute la journée de mardi dernier. Le Da Salomon Nguenang aurait été agressé au sortir d'Afriland First Bank. Selon des sources crédibles, les agresseurs ont emporté une mallette plein d'argent contenant plusieurs millions de CFA. Ce malheureux incident arrive à un moment ou l'entreprise traverse une période de vache maigre sans précédent. En effet, le personnel de l'entreprise à capitaux publics se trouve pratiquement à 3 mois sans salaires, après avoir reçu 20% seulement de leur dû en début de ce mois. D'après ces mêmes sources, cette perte n'affecte en rien la fortune colossale du fils de Dschang (estimé aujourd'hui à des milliards de Fcfa), dans la région de l'Ouest.
La preuve.
Il y a quelque temps, la «victime» était impliquée dans plusieurs affaires de malversations au sein de cette structure. L'on cite par ailleurs l'affaire de la machine à enveloppes dénommée «Albatros» par ses propres collaborateurs, achetée pratiquement à 1 milliard de Fcfa, avec (implication de son poulain Nanga Befale. Dans les couloirs de l'entreprise, il se susurre que M. Nguenang fait perdre de nombreux marchés à l'imprimerie de l'Etat, sous prétexte que les machines sont en panne. Il préfère travailler avec la sous-traitance, car il serait propriétaire d'au moins 2 imprimeries, au détriment de l'Imprimerie nationale. Prenons un exemple simple. Les marchés exécutés par l'Imprimerie nationale dans le cadre des élections présidentielles de 2011 auraient donné 1 200 000 000 de Fcfa. De cet argent, au moins 700 millions seraient partis dans les caisses des imprimeries privées, dont on cite ses imprimeries. Imaginé la perte. Que dire des 500 millions du Minesec? Il aura formé une équipe avec un français du nom de Jean Michel dans le but de réfectionner les vieilles machines plutôt d'en acheter de nouvelles. Dans leur stratégie, ils remettent de la peinture pour faire croire qu'elles sont neuves. L’on se souvient que toujours à cette époque, une machine achetée à l'Imprimerie nationale avait disparu et se serait retrouvé en fonction dans l'une de ses imprimeries. Pire encore, le milliardaire de Dschang cumule les fonctions de Directeur adjoint et Chef de la maintenance de la société. D'aucuns disent même que c'est lui le véritable patron de la structure, et qu'il déclare à qui veut l'entendre qu'il est le futur Directeur de l'Imprimerie nationale.
Il serait également impliqué dans tous les faux de cette structure, à savoir les marchés fictifs, achat de machine en mauvais état, et même dans les vols de papiers dans les magasins. Son nom serait sorti dans le scandale des péages. Il se raconte que dans ses fréquentations, on retrouve plusieurs milliardaires de la région de l'Ouest, son rêve le plus fou serait d'atteindre 10 milliards. Il se dit également qu'il est détenteur de faux diplômes. Info ou intox. A se demander si cette structure est divisée en deux: ceux qui travaillent sans salaire, et ceux qui s'enrichissent sur le dos des pauvres employés.