Depuis
la publication des listes de candidature par Elecam devant faire la
compétition pour le prochain scrutin, il revient que M. Ngahane Isaac,
puisqu’il s’agit de lui est trainé au tribunal en ce moment pour abus de
confiance et rétention de la chose d’autrui, faux et usage de faux,
fabrication de preuves ; des faits qui remonteraient à 1997.
Ce candidat qui a usé de toutes les subtilités et de ses connexions à ce
jour pour être investi comme candidat à la députation poursuit-il un
bouclier qui l’empêchera d’être appréhendé et incarcéré après le verdict
dans une affaire d’abus de confiance et rétention de la chose d’autrui
pour la première affaire et de faux et usage de faux et complicité,
fabrication de preuves pour la seconde; pendantes au tribunal ? Question
centrale à la veille de l’échéance fatidique du 30 Septembre.
Les deux affaires programmées respectivement les 8 Août 2013 et 17 Septembre 2013 pourraient éclabousser complètement Ngahane Isaac au risque de le voir incarcéré avec un mandat d’arrêt décerné à la barre au sortir de l’une de ces audiences.
Tel que condamnée par la loi en vigueur au Cameroun, la pratique de
l’usure est interdite. D’après plusieurs lettres de dénonciation
arrivées à la rédaction de votre journal, il ressort que M. Ngahane
Isaac au vu et su de tous pratique ce délit en toute impunité. En effet
les faits qui lui sont reprochés remonteraient en 1997 lorsque contacté
par son « ancien ami », un certain Ndosseu Ngassa Jephte qui était
coincé faute de moyens financiers pour faire connaître sa société
dénommée « Tombola de l’Unité » au travers de la venue pour plusieurs
concerts et comme vitrine pour son entreprise au Cameroun le célèbre
artiste de l’époque Defao. Pour cela, Jephté envisageant by Savings Wave">acheter un matériel de sonorisation va se retourner chez son « grand ami » Ngahane Isaac pour
Issac Ngahane entre donc en jeu en informant M. Ndosseu Ngassa Jephte
que la transaction douanière et connexe pourrait être évaluée à 50
millions Fcfa. Tous les deux iront donc voir un notaire aux fins de
consigner par écrit l’apport d’emprunt dans laquelle était stipulé qu’au
cas où la somme n’était pas remboursée dans trois mois, l’emprunteur
(Ngahane Isaac) pourrait vendre le patrimoine de Ndosseu Ngassa. Maitre
Kouentcheu, notaire à Douala, sera chargé de consigner les accords des
parties. Un prêt de 50 000 000 Fcfa sera contracté contre une maison
comme garantie avec un taux de remboursement sur 3 mois de 20% chaque
mois soit 84 000 000 Fcfa à rembourser. L’emprunt ayant été contracté en
Novembre 1997 devait expirer en Mars 1998.
Le premier spectacle ne connaitra pas le resultat escompté et Ndosseu
Jephté va encore sollicité son « grand frère » pour un autre prêt contre
ses deux voitures (une RAV 4 et une LEXUS) pour 20 000 000 Fcfa contre
24 000 000 Fcfa.
La suite des tournées n’auront pour effet que d’accentuer les dettes. C’est alors que Ndosseu Jephté décide de vendre son matériel pour éponger une partie de ses créances. Il contacte Salé John et Nkotti François qui au travers de leurs connexions réussissent à lui faire vendre celui-ci à la société FERMENCAM avec comme Directeur General un certain Yves Michel Fotso contre la somme de 90 000 000 Fcfa. La transaction se passe en toute « beauté » et Jephté se propose de rembourser à Ngahane sa créance de 84 000 000 Fcfa de la maison. La roublardise de celui-ci se met donc en branle et il proposera à Jephté d’éponger d’abord les autres dettes. Ndosseu Jephté lui fait alors un virement de 27 000 000 Fcfa en Fevrier 1998 et emet le vœu de récupérer ses deux voitures. Isaac Ngahane refuse de les lui restituer prétextant que le remboursement de la maison n’était pas encore effectué alors que les deux contrats n’étaient pas liés. Sans se décourager, Ndosseu Jephté va trouver un acheteur pour sa Lexus qu’il voulait « placer » à 50 000 000 Fcfa à un Chef d’entreprise ; à sa grande surprise l’acheteur va se rebiffer après quelques informations véhiculées par Ngahane sur la dangerosité de la transaction. Malgré tout Ndosseu Jephté réussi à faire venir cet acheteur, au lieu du rendez-vous pour conclure la vente « aucun » Ngahane présent. Echec !
Ndosseu Jephté, compréhensif, demande alors à son épouse de libérer la maison tout en y laissant le mobilier.
Dans ses déplacements et de passage à Paris, il sera informé que Ngahane
serait en train de chercher à vendre sa maison et non de mettre en
location. Furieux ! Il contactera son avocat au Cameroun qui va lui
repondre qu’un mandat d’arrêt est déjà décerné contre lui s’il arrivait.
Joli coup !
La vente se fera sans « résistance » et c’est l’ancien ministre
Youssoufa Daouda, le camarade de parti de Ngahane qui aura l’insigne
honneur « d’acheter » cette villa située au quartier Bonapriso au lieu
dit ancien Dépôt Guinness.
8 ans vont s’écouler avec la peur au ventre de se faire épingler. Ndosseu Jephté décide enfin de rentrer dans son pays en 2008 et surprise ! Rien de tout ce qu’il a vécu n’est vrai. Il décide de poursuivre Ngahane devant les tribunaux et en 2009. Premier verdict, Ses véhicules sont récupérés grâce à deux décisions de justice qui vont contraindre Isaac Ngahane à coopérer. Pour ce qui est de son immeuble situé au lieu dit Ancien dépôt Guinness à Douala, le dossier actuellement pendant au tribunal semble avoir d’énorme difficulté à « vomir » son verdict. Pourquoi ? D’après un des juges qui a donné une première décision de non lieu partielle affirmant que le notaire qui a passé l’acte a fait un faux, on se pose la question centrale de savoir pourquoi la date inscrite sur l’acte situe un jour où Ndosseu Ngassa n’était même pas au Cameroun. Le droit camerounais stipule qu’un acte établi qui comporte des ratures ne pourrait qu’être frappé de nullité. La preuve falsifié de la vente de l’immeuble présentée au tribunal par l’Avocat de Issac Ngahane ne pourrait donc prospérer raison pour laquelle pressentant une décision trivial pour fabrication de fausses preuves et faux et usage de faux, etc. Ngahane Isaac manœuvre comme un beau diable pour se positionner à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle comme mandataire du RDPC. Doit-on s’accommoder pour notre beau pays de ce genre d’individu ? Affaire à Suivre.