Le Délégué Régional de la Sûreté Nationale pour le littoral, le commissaire de l'aéroport international de Douala, le commissaire du port autonome de Douala et le responsable de la division de la sécurité du territoire sont dans le collimateur de la commission d'enquête mise en place par la présidence de la République et dirigée par le Général Sali, après la saisie de 5 caisses d'armes de guerre et munitions dans un bateau au port de Douala.
ce n'est plus un secret pour personne. les responsables de sécurité du territoire et de la sûreté nationale ont failli dans leurs missions. l'importation et l'utilisation d’armes à feu obeissent à une règlementation qui devrait être respectée par tous. mais seulement, ce trafic devient la chasse gardée des hauts responsables de la police qui vont jusqu'à utiliser la by Text-Enhance">logistique de la police pour escorter des colis litigieux et dangeureux pour la sécurité nationale. la porosité de nos frontières est connue quant à ce qui est du passage des armes à feu. Que cela se manifeste au niveau de l'aéroport international de Douala sans que le commissaire ne soit au courant mériterait que l'on se pose des questions.
La récente découverte de cinq caisses d'armes de guerre réceptionnées à l'aéroport de Douala, convoyées et livrées à bord d'un bateau en rade au port autonome de Douala par l'officier de police de deuxième grade, patrick flavien essengue accompagné de l'inspecteur de police de deuxième grade, serges kayo bopda vient faire tomber le masque des complicités qui sont entretenues par les hauts gradés de la police dans le littoral. la découverte de ces pratiques a favorisé la mise en place d'une enquête dans laquelle on retrouve un responsable de la direction de sécurité présidentielle, un responsable du seD, un responsable de la Dgre, un responsable de division de la sécurité territoriale et un responsable de l'armée.
pour mener à bien cette mission, c'est le commandant de la 2ème région militaire, le général sali qui pilote les opérations. Déjà, des informations en notre possession laissent entendre que le délégué régional de la sûreté nationale pour le littoral a été entendu, de même que ses collaborateurs de l'aéroport et du port autonome de Douala. certaines indiscrétions laissent même entendre que cette opération n'est pas la première du genre qui se déroule à Douala. D'autres soutiennent que l'officier de police de deuxième grade patrick flavien essengue aurait voulu doubler ses patrons puisqu'ayant toujours été utilisé comme “homme de main” du délégué régional de la sûreté nationale pour le littoral. sa nomination au poste du commandant adjoint des equipes spéciales d'interventions rapides (esir), soutient-on, est une reconnaissance pour les services rendus à ses patrons.
Il est ici donné de comprendre que cette pratique était planifiée, soutenue et entretenue par les hauts gradés de la police dans le littoral. Des questions simples peuvent conforter cette prise de position. Allant un peu plus en profondeur dans cette enquête, le général sali et son équipe ont frappé du point sur la table et ont encore découvert le 21 mars dernier pendant une fouille des bateaux accostés au port autonome de Douala, trente sept armes de guerre, cent soixante cinq boites de chargeurs et vingt-trois mille soixante dix munitions. un important butin qui a été découvert à bord du navire " Antares " en rade au port de Douala.
Il est question aujourd'hui d'avoir une idée sur la destination de ces armes au moment où l'on sait que des bandes armées circulent dans la frontière entre le cameroun et la nigéria. la société international sécurity nework (isn) a-t-elle un agrément pour exercer dans la protection des hautes personnalités et des plates-formes pétrolières au cameroun alors qu'il est connu que les éléments du bir sont les mieux outillés aujourd'hui dans la lutte contre la piraterie maritime ? il est à souhaiter que la commission d'enquête mise en place lève tous les lièvres qui sont tapis dans les corps de sûreté nationale. il est aussi à considérer que dans le cadre de cette opération, la responsabilité des uns et des autres sera établie et qu'au-delà des sanctions, la justice fera son travail.