Immeuble effondré à Douala: La menace persiste
Yaoundé, 24 Juillet 2013
© Mathias Mouendé Ngamo | Le Jour
L'autre pan du bâtiment R+6 qui s'est écroulé mercredi 17 juillet 2013 au quartier Akwa n'a pas encore été rasé.
Mercredi 17 juillet 2013, l'effondrement d'un immeuble en construction au quartier Akwa à Douala causait la mort de deux personnes, dont une femme enceinte et une fillette de 4 ans. Une semaine plus tard, l'autre pan du bâtiment R+6 tient encore debout à la rue Mermoz. L'une des façades présente des fissures. Des décombres de l'effondrement jonchent encore le rez-de-chaussée du bâtiment. Agnès Edibe, le délégué d'arrondissement de la Promotion de la Femme et de la Famille de Douala 1er, dont les bureaux jouxtent l’immeuble, n'a pas déménagé. Les autres habitants installés dans les alentours de l'immeuble n'ont pas déguerpi les lieux non plus. «On vit avec la peur dans le ventre. Je n'ai pas les moyens pour aller me loger ailleurs. Je dors au salon. La nuit je ne ferme pas l'œil, car j'ai peur que l'autre pan du bâtiment s'écroule sur nous», indique Bebey Eyoum. Sa chambre à coucher a été détruite lors de l'effondrement.
A la suite du sinistre mercredi 17 juillet 2013, le Préfet du département du Wouri, Paul Naseni Bea, est descendu sur les lieux. Il a constaté que le bâtiment R+6 ne respectait pas les normes en matière de construction. Il a relevé qu'il avait donné des instructions pour que l'autre pan du bâtiment encore debout soit rasé. Une commission d'enquête présidée par le sous-préfet de l’arrondissement, de Douala 1er, Jean-Marc Ekoa Mbarga, a en outre été créée sur-le-champ. «L'enquête n'a pas encore commencé. Nous disposons de deux semaines après son ouverture pour donner les résultats», a indiqué Jean-Marc Ekoa Mbarga, joint au téléphone mardi soir. L'administrateur civil principal n'en dit pas plus. Jacques Didier Mbog, un ingénieur de génie Civil rencontré sur les lieux de l'effondrement, avançait la thèse d'une rupture par fatigue, justifiée par un ferraillage insuffisant. Mais seule l'enquête initiée apportera plus de détails.
On se souvient que l’immeuble R+6 s'est écroulé vers 4 heures mercredi dernier. Les deux victimes qui occupaient une pièce au premier étage étaient endormies. Junior Divine Ndjomdjo, disc Jocker et conjoint de la femme enceinte, n'était pas à la maison au moment du drame. Il n'a pas pu supporter le choc et s'est évanoui. Il a été conduit par les sapeurs-pompiers aux urgences de l'hôpital Laquintinie.
© Mathias Mouendé Ngamo | Le Jour
L'autre pan du bâtiment R+6 qui s'est écroulé mercredi 17 juillet 2013 au quartier Akwa n'a pas encore été rasé.
Mercredi 17 juillet 2013, l'effondrement d'un immeuble en construction au quartier Akwa à Douala causait la mort de deux personnes, dont une femme enceinte et une fillette de 4 ans. Une semaine plus tard, l'autre pan du bâtiment R+6 tient encore debout à la rue Mermoz. L'une des façades présente des fissures. Des décombres de l'effondrement jonchent encore le rez-de-chaussée du bâtiment. Agnès Edibe, le délégué d'arrondissement de la Promotion de la Femme et de la Famille de Douala 1er, dont les bureaux jouxtent l’immeuble, n'a pas déménagé. Les autres habitants installés dans les alentours de l'immeuble n'ont pas déguerpi les lieux non plus. «On vit avec la peur dans le ventre. Je n'ai pas les moyens pour aller me loger ailleurs. Je dors au salon. La nuit je ne ferme pas l'œil, car j'ai peur que l'autre pan du bâtiment s'écroule sur nous», indique Bebey Eyoum. Sa chambre à coucher a été détruite lors de l'effondrement.
A la suite du sinistre mercredi 17 juillet 2013, le Préfet du département du Wouri, Paul Naseni Bea, est descendu sur les lieux. Il a constaté que le bâtiment R+6 ne respectait pas les normes en matière de construction. Il a relevé qu'il avait donné des instructions pour que l'autre pan du bâtiment encore debout soit rasé. Une commission d'enquête présidée par le sous-préfet de l’arrondissement, de Douala 1er, Jean-Marc Ekoa Mbarga, a en outre été créée sur-le-champ. «L'enquête n'a pas encore commencé. Nous disposons de deux semaines après son ouverture pour donner les résultats», a indiqué Jean-Marc Ekoa Mbarga, joint au téléphone mardi soir. L'administrateur civil principal n'en dit pas plus. Jacques Didier Mbog, un ingénieur de génie Civil rencontré sur les lieux de l'effondrement, avançait la thèse d'une rupture par fatigue, justifiée par un ferraillage insuffisant. Mais seule l'enquête initiée apportera plus de détails.
On se souvient que l’immeuble R+6 s'est écroulé vers 4 heures mercredi dernier. Les deux victimes qui occupaient une pièce au premier étage étaient endormies. Junior Divine Ndjomdjo, disc Jocker et conjoint de la femme enceinte, n'était pas à la maison au moment du drame. Il n'a pas pu supporter le choc et s'est évanoui. Il a été conduit par les sapeurs-pompiers aux urgences de l'hôpital Laquintinie.