Selon la Cuy, l'emplacement de cette construction n'a pas respecté le code d'urbanisme.
Le torchon brûle toujours entre la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et la communauté urbaine de Yaoundé(Cuy). «La Cnps fait un procès à la Cuy» dénonce une source à la Cuy. elle sollicite l’arbitrage du Premier ministre pour qu’il décide de quoi poursuitelle ? «La Cuy a détruit le local technique de l’immeuble de la mort parce qu’il a été construit devant l’immeuble, ce qui ne se fait» justifie-t-elle.
«Imaginez-vous que les groupes électrogènes explosent au moment où le président de la République passe, et que l’inimaginable se produise, qui va endosser les conséquences ? Où alors qu’un autre président soit en visite au Cameroun et qu’il explose? Qu’est-ce qui va se passer sur le plan diplomatique? Les gens n’y ont pas pensé» s’exclame notre source.
Pourtant, le code d’urbanisme prévoit que lorsqu’on construit un bâtiment devant abriter une institution publique comme ça sera le cas à l’immeuble de la mort, avec la Cnps , le local technique doit être construit soit au sous-sol, soit derrière l’immeuble, afin que les groupes électrogènes soient sécurisés et qu’ils ne puissent faire des dégâts au cas où, ils venaient à exploser. C’est ainsi dans tous les ministères et autres administrations de Yaoundé.
«Si la Cuy ne reconsidère pas sa décision en réparant ce qu’elle a cassé, ou alors qu’elle s’acharne à freiner l’avancée des travaux de réhabilitation, nous allons saisir les juridictions compétentes et porter plainte pour destruction de biens» prévient un responsable de la Cnps. Car, après avoir épuisé toutes les démarches diplomatiques et administratives, nous n’aurons pas le choix que de porter l’affaire devant la justice réitère-t-il.
en réalité, le désamour qui existe entre la Cnps et la Cuy date officiellement du samedi 13 juillet 2013. aux environs de 11h30, les agents de la Cuy, escortés par une escouade de policiers ont détruit le local technique de l’immeuble de la mort, à l’aide d’un poclin. Les dégâts causés par la Cuy sont estimés à quatre cent quatre vingt un mille trois cent quinze (481.455.315) francs Cfa. après cet incident, les entrepreneurs chinois ont menacé de plier bagages mais, ils ne l’ont pas fait.