Au lendemain de l’assassinat d’UM NYOBE, le 13 Septembre 1558, F.R. MOUMIE prend les rênes de l’UPC. Il l’épure des opportunistes, des tribalistes et des traitres dont les plus connus sont MAYI MATIP qui livra UM NYOBE aux impérialistes et KODOCK Augustin qui révéla les plans confidentiels de l’UPC avec LUMUMBA aux impérialistes français. L’UPC est à nouveau en ordre de bataille.1- FELIX R. MOUMIE ET NOUS.
F .R . MOUMIE, médecin chirurgien, un des principaux fondateurs de l’UPC s’engage très tôt dans la lutte d’émancipation nationale et sociale du peuple KAMERUNAIS ET AFRICAIN ; Il est aussi un fervent partisan de l’émancipation humaine. A l’université de Dakar où il étudie la chirurgie, MOUMIE anime la section du R.D.A. et est assidu au cercle d’études marxistes comme UM NYOBE. F.R. MOUMIE ne fait pas que ses études comme la plupart des étudiants kamerunais et africains de nos jours. C’est ce passé militant en tant que étudiant qui lui vaut d’être affecté non à Douala, à Yaoundé mais à LOLODORF dès son retour au pays. Lorsqu’il s’engage avec UM NYOBE à mobiliser le peuple Kamerunais avec l’UPC dès 1948, F.R. MOUMIE ne se soucie pas de ménager sa carrière administrative comme beaucoup de fonctionnaires, d’universitaires ou salariés aujourd’hui. Les pressions et les sanctions administratives, F. MOUMIE en connait. La corruption n’est pas du reste dans l’arsenal de l’impérialisme français. En 1955, affecté alors à Mora, L’administration coloniale lui propose l’équivalent aujourd’hui de 200millions FCFA, pour laisser tomber l’UPC et la lutte pour l’émancipation nationale et sociale du peuple Kamerunais . Il rejette catégoriquement et sèchement cette offre ignoble.
2- L’ACTUALITE DE SA LUTTE
3- PROFANATION DE SA TOMBE
Sa veuve Marthe EKEMEYONG MOUIMIE dénonce haut et fort dans le documentaire « l’assassinat de F.MOUMIE, l’Afrique bloquée » de Frank GARBELY, la profanation de la tombe de F.MOUMIE en Guinée sous le valet impérialiste Lansana Conté. Ses restes auraient été dissous dans l’acide. Le chef de l’Etat, Mr BIYA, en vertu de la loi 91/022 du 16 Décembre 1991 portant réhabilitation de certaines figures historiques, n’a ni protesté, ni rappelé l’ambassadeur du Kamerum, ni engagé la moindre action sur cette macabre affaire. Les lettres de la veuve MOUMIE au chef de l’Etat sur le rapatriement avant la profanation de la dépouille de F.MOUMIE sont restées vaines en violation de l’article 3 alinéa 1 de la loi 91/022. Trois ans aujourd’hui après l’assassinat de la veuve MOUMIE EKEMEYONG Marthe, le procès sur ses assassins piétine. Les résultats des examens A.D.N. aux centre Pasteur de Yaoundé et Paris depuis trois ans ne sont toujours ni disponibles, ni connus tant par Helene MOUMIE, qui a payé tous les frais, par l’opinion publique que par le tribunal d’EBOLOWA. Les jeunes, les agrégés, les docteurs et autres resteront –ils toujours plus soucieux de leur confort, de leur carrière au détriment de l’émancipation nationale et sociale du peuple Kamerunais et africain au détriment de l’émancipation humaine, au lieu d’achever le combat de MOUMIE avec l’UPC ?