Réunis au sein de leurs syndicats, ceux-ci ont adressé un préavis de grève à leurs différentes tutelles le 13 février dernier.
Le syndicat national de la communication (Synacom) et la confédération des syndicats autonomes du Cameroun (Csac) reprochent à l’administration de Camtel les griefs suivants : l’insolence de la direction générale qui refuse de recevoir les représentants du Synacom afin d’ouvrir un dialogue sur tous les aspects concernant la vie professionnelle des travailleurs de cette société ; l’arrêt unilatéral des négociations de la convention collective nationale du secteur des télés communications, bloquant aussi les travaux pour un accord définitif ; l’arrêt des paiements des cotisations à la Cnps mettant ainsi en difficulté la vie des retraités ; le non respect des clauses du protocole d’accord signé par la direction générale entre elle et le syndicat national de la communication (Synacom) et la confédération des syndicats autonomes du Cameroun (Csac).
La régulation immédiate de la dette intérieure; gratifications, frais de départ en congés, frais relève ; la reprise immédiate de l’assurance maladie et le remboursement des frais de pharmacie ; les remises des décorations aux titres des médailles d’honneur du travail pour les travailleurs des régions du centre et du littoral ; le paiement de solde pour tout compte dès le jour de la notification des travailleurs admis à faire valoir leurs droits à la retraite ; la signature des droits des contrats des travailleurs ; le paiement des droits des contrats des travailleurs décédés et les conclusions sur les travaux d’harmonisation des statuts du personnel.
Ce préavis est signé par Mouangué Pierre Louis, Ingénieur de Télécommunications secrétaire général de la confédération des syndicats autonomes du Cameroun (Csac). À la fin de ce préavis de grève le destinataire déclare : «Monsieur le Directeur, nous osons croire que les multiples décès en cascade du personnel de Camtel depuis environ un an (plus d’une vingtaine de cas), ne sauront vous laisser indifférent et nous pensons que le manque de dialogue et de concertation prôné par le chef de l’Etat en est l’une des principales causes»