Hôpital Gynéco-Obstétrique de Yaoundé: Mama Fouda refuse d'installer Charles Salé, President du Conseil d'Administration
YAOUNDE - 16 Avril 2012
© Sylvie Tekam (La Détente Libre) | Correspondance
Entraînant ainsi une sorte de vacuité à la tête de l'organe délibérant de cette formation sanitaire, à savoir le conseil d'administration. Et du coup, l'on se demande pour qui roule le Minsanté lorsque, par un tel acte de bravoure, il décide de remettre en cause une instruction du chef de l'Etat?
Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a procédé le 09 avril 2012 à Douala, à l'installation officielle du nouvel organe dirigeant de l'hôpital Laquintinie nommé par un décret du président de la République. Ainsi, le Dr. Jean II Dissongo, précédemment chef de la cellule de Supervision, du suivi et de l'évaluation à la délégation régionale de la Santé publique du Littoral prend la direction de l'hôpital Laquintinie, en remplacement du Dr. Gérémie Solle, en poste depuis décembre 2006 et admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Aux côtés du Dr Jean II Dissongo, André Mama Fouda a officiellement installé dans ses fonctions de président du Comité de gestion de l'hôpital Laquintinie, le Dr. Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement, en remplacement de Joseph Désiré Pokossy Doumbe Dipita.
Deux poids pour une même mesure
Quelques semaines plus tôt, toujours par un décret, Paul Biya a remplacé Doh Anderson Sama ex-directeur de l'hôpital gynéco obstétrique par Fru Angwafor III, précédemment secrétaire général du ministère de la Santé publique. Par la même occasion, le chef de l'Etat a nommé un nouveau président du conseil d'administration dudit hôpital en la personne de Charles Salé, ancien ministre des transports, ancien ministre de l'Industrie et ancien maire de Belabo à l'Est Cameroun.
Ce qui est curieux, c'est que le directeur général a déjà pris fonctions, ce qui n'est pas le cas pour le président du Conseil d'administration. Le ministre lui, aurait renvoyé aux calendes grecques cette cérémonie d'installation. Qu'est-ce qui peut justifier cette apathie? Nul ne peut répondre avec exactitude à cette interrogation.
Toujours est-il que certaines langues que nous qualifions de mauvaises se délient pour indiquer que les raisons de ce report illimité sont liées au fait que le ministre de la Santé voudrait mettre à profit cette «période de vacuité», pour brouiller certaines pistes, tirer au clair certaines situation, au besoin même extirper certains documents plus ou moins compromettants pour l'équipe sortante avant la prise de fonction du nouveau Pca. Cette indolence de Mama Fouda traduit à suffisance l'esprit qui anime certains collaborateurs du chef de l'Etat qui, au quotidien, sont appelés à traduire par les actes, les instructions présidentielles.
© Sylvie Tekam (La Détente Libre) | Correspondance
Entraînant ainsi une sorte de vacuité à la tête de l'organe délibérant de cette formation sanitaire, à savoir le conseil d'administration. Et du coup, l'on se demande pour qui roule le Minsanté lorsque, par un tel acte de bravoure, il décide de remettre en cause une instruction du chef de l'Etat?
Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a procédé le 09 avril 2012 à Douala, à l'installation officielle du nouvel organe dirigeant de l'hôpital Laquintinie nommé par un décret du président de la République. Ainsi, le Dr. Jean II Dissongo, précédemment chef de la cellule de Supervision, du suivi et de l'évaluation à la délégation régionale de la Santé publique du Littoral prend la direction de l'hôpital Laquintinie, en remplacement du Dr. Gérémie Solle, en poste depuis décembre 2006 et admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Aux côtés du Dr Jean II Dissongo, André Mama Fouda a officiellement installé dans ses fonctions de président du Comité de gestion de l'hôpital Laquintinie, le Dr. Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement, en remplacement de Joseph Désiré Pokossy Doumbe Dipita.
Deux poids pour une même mesure
Quelques semaines plus tôt, toujours par un décret, Paul Biya a remplacé Doh Anderson Sama ex-directeur de l'hôpital gynéco obstétrique par Fru Angwafor III, précédemment secrétaire général du ministère de la Santé publique. Par la même occasion, le chef de l'Etat a nommé un nouveau président du conseil d'administration dudit hôpital en la personne de Charles Salé, ancien ministre des transports, ancien ministre de l'Industrie et ancien maire de Belabo à l'Est Cameroun.
Ce qui est curieux, c'est que le directeur général a déjà pris fonctions, ce qui n'est pas le cas pour le président du Conseil d'administration. Le ministre lui, aurait renvoyé aux calendes grecques cette cérémonie d'installation. Qu'est-ce qui peut justifier cette apathie? Nul ne peut répondre avec exactitude à cette interrogation.
Toujours est-il que certaines langues que nous qualifions de mauvaises se délient pour indiquer que les raisons de ce report illimité sont liées au fait que le ministre de la Santé voudrait mettre à profit cette «période de vacuité», pour brouiller certaines pistes, tirer au clair certaines situation, au besoin même extirper certains documents plus ou moins compromettants pour l'équipe sortante avant la prise de fonction du nouveau Pca. Cette indolence de Mama Fouda traduit à suffisance l'esprit qui anime certains collaborateurs du chef de l'Etat qui, au quotidien, sont appelés à traduire par les actes, les instructions présidentielles.