Hôpital gynéco de Yaoundé: Sécurité renforcée autour de Vanessa
YAOUNDE - 08 FEV. 2012
© Eitel Elessa Mbassi | Le Jour
© Eitel Elessa Mbassi | Le Jour
Des
policiers veillent nuits et jours sur la mère qui subit des menaces...
Depuis vendredi dernier 3 février 2012, huit policiers dont trois femmes
et cinq hommes assurent la protection de Vanessa Tchatchou, la mère du
bébé volé. Ils sont postés devant la salle 2 dans laquelle la jeune
fille occupe un lit.
Depuis vendredi dernier 3 février
2012, huit policiers dont trois femmes et cinq hommes assurent la
protection de Vanessa Tchatchou, la mère du bébé volé. Ils sont postés
devant la salle 2 dans laquelle la jeune fille occupe un lit.
Des gardes sont également postés à l’entrée du pavillon maternité de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé à Ngousso.
Deux équipes de policiers se relaient. L’une monte la garde entre 6h du matin et 18h. L’autre veille de 19h à 5h du matin. Vanessa effectue ainsi tous ses déplacements (même pour aller aux toilettes) en présence d’un policier à ses côtés. Ce dispositif sécuritaire placé autour de la jeune maman, sur instruction du délégué général à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguele, fait suite à de nombreuses menaces dont fait l’objet la mère du bébé volé. Selon les enquêteurs, le personnel médical n’est pas étranger de ces menaces.
Face au danger qui pèse sur Vanessa, des agents de la direction générale de la recherche extérieure (Dgre) sont à nouveau venus lui demander de quitter l’hôpital pour un lieu sécurisé. Mais Vanessa est restée ferme sur ses positions. « Je ne bouge pas d’ici sans mon enfant », martèle-t-elle. La jeune fille fait de moins en moins confiance à tous ces services de sécurité qui se déploient autour d’elle depuis six jours. Car, ce sont eux, notamment les policiers, qui l’ont brutalisée et séquestrée vendredi dernier, pendant huit heures dans le laboratoire de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique. Vanessa avait d’ailleurs subi de force un test d’Adn. « Qu’est ce qui ne vous dit pas que ce ne sont pas ces gens (les forces de sécurité) qui vont même me tuer ? », s’inquiète Vanessa. Elle collabore toutefois, pour faire évoluer l’enquête. De source proche du dossier, celle-ci serait sur la bonne voie.
Des gardes sont également postés à l’entrée du pavillon maternité de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé à Ngousso.
Deux équipes de policiers se relaient. L’une monte la garde entre 6h du matin et 18h. L’autre veille de 19h à 5h du matin. Vanessa effectue ainsi tous ses déplacements (même pour aller aux toilettes) en présence d’un policier à ses côtés. Ce dispositif sécuritaire placé autour de la jeune maman, sur instruction du délégué général à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguele, fait suite à de nombreuses menaces dont fait l’objet la mère du bébé volé. Selon les enquêteurs, le personnel médical n’est pas étranger de ces menaces.
Face au danger qui pèse sur Vanessa, des agents de la direction générale de la recherche extérieure (Dgre) sont à nouveau venus lui demander de quitter l’hôpital pour un lieu sécurisé. Mais Vanessa est restée ferme sur ses positions. « Je ne bouge pas d’ici sans mon enfant », martèle-t-elle. La jeune fille fait de moins en moins confiance à tous ces services de sécurité qui se déploient autour d’elle depuis six jours. Car, ce sont eux, notamment les policiers, qui l’ont brutalisée et séquestrée vendredi dernier, pendant huit heures dans le laboratoire de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique. Vanessa avait d’ailleurs subi de force un test d’Adn. « Qu’est ce qui ne vous dit pas que ce ne sont pas ces gens (les forces de sécurité) qui vont même me tuer ? », s’inquiète Vanessa. Elle collabore toutefois, pour faire évoluer l’enquête. De source proche du dossier, celle-ci serait sur la bonne voie.