Hôpital Général: Le maître d'école de Paul Biya de retour à Ebolowa
DOUALA - 18 MAI 2012
© Souley ONOHIOLO | Le Messager
Après un internement de plus de dix jours avec des soins intensifs à l’hôpital général de Yaoundé, aux frais du cabinet civil de la présidence de la République, l’instituteur et tuteur de classe de CM2 du président de la République a regagné son village natal dans le Sud du Cameroun, mardi dernier.
Après un internement de plus de dix jours avec des soins intensifs à l’hôpital général de Yaoundé, aux frais du cabinet civil de la présidence de la République, l’instituteur et tuteur de classe de CM2 du président de la République a regagné son village natal dans le Sud du Cameroun, mardi dernier.
Il est tout heureux depuis quelques jours, Joseph Anderson Le. Dans son bureau, à domicile et partout où il se retrouve, l’enfant terrible du département du Haut-Nyong, selon tous ceux qui le croisent en ce moment, est fier d’avoir frappé un grand coup, aux yeux du chef de l’Etat Paul Biya. En l’absence du directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, actuellement hors du pays, pour des questions de santé, c’est au directeur adjoint du cabinet civil que le président de la République du Cameroun Paul Biya, a confié le suivi du dossier sanitaire de son maître d’école, Raphael Mfou’ou Ebo’o, victime d’un malaise puis conduit par une voiture médicalisée jusqu’à Yaoundé, après des premiers soins, sans succès à l’hôpital régional du Sud à Ebolowa. Dans le registre des hommes tout aussi heureux, mais surtout satisfaits et fiers d’avoir accompli du bon travail, se trouve le directeur général de l’hôpital général de Yaoundé. Le professeur Ndam Njitoyap a une fois de plus, après le coup d’essai qui lui avait permis d’accueillir le frère aîné du chef de l’Etat Paul Biya dans l’institution sanitaire qu’il dirige, est soulagé d’être parvenu à redonner la joie de vivre et la guérison au maître d’école de Paul Biya.
Agé de plus de 99 ans, tenaillé et affaibli par une maladie assez grave, Raphael Mfou’ou Ebo’o a été évacué à l’hôpital général de Yaoundé. Pendant plus de dix jours, l’instituteur et tuteur de classe de Cm2 du président de la République à l’école publique de Nden dans la région du Sud, qui a été parmi les nombreux pensionnaires de l’un des hôpitaux de référence de la ville de Yaoundé, a bénéficié des soins intensifs et d’une prise en charge exemplaire. Des sources proches de l’hôpital général de Yaoundé, affirment que le chef de l’Etat prenait chaque jour, des nouvelles de la progression de la maladie de son maître. A ce sujet, on voyait, tel un garçon de course, le directeur adjoint du cabinet civil, défiler dans les couloirs de l’hôpital.
Paul Biya a-t-il définitivement retenu la leçon ?
L’on se souvient que c’est lors du Comice agropastoral tenu dans la ville d’Ebolowa et à l’occasion des audiences qu’accordait Paul Biya au cours de la rencontre économique et culturel des paysans, qu’il avait à nouveau rencontré son instituteur. « J’ai vécu avec lui pendant un an et demi ; je l’ai vu pour la dernière fois en 1947 ; je savais bien qu’un jour, j’allais le revoir ; et lorsque je l’ai vu tout à l’heure, j’ai pleuré, j’ai versé des larmes… ». L’auteur de cet extrait relayé par le quotidien national « Cameroon Tribune »,dans l’édition du jeudi, 20 janvier 2011, n’est autre que Raphaël Mfou’ou Ebo’o, celui-là même qui dans son domicile, a accueilli le chef de l’Etat Paul Biya, lui a offert son toit pendant un an et demi et lui a servi d’enseignant au point de permettre à ce dernier qui deviendra plus tard le président de la République d’obtenir son premier diplôme : le certificat d’études primaires et élémentaires (Cepe).
La rencontre entre les deux hommes dont le dernier tête-à-tête date de 64 ans, avait fait l’objet des choux gras. A regarder le vieillard aux jambes flageolantes, complètement désorienté, ému aux larmes, s’écroulant devant le président de la République qu’il n’a vu jusque là qu’à la télévision nationale ; à en juger par son allure qui n’avait plus rien à voir avec le fringant instituteur de 1947, certaines langues avaient condamné « l’ingratitude » de Paul Biya qui avait juste eu le temps de bénéficier de la générosité de son tuteur, sans jamais plus chercher à le rencontrer pendant 64 ans.
Aux yeux de certains, Paul Biya était piqué par « le virus de l’égoïsme ou de l’indifférence ». Pour d’autres, le chef de l’Etat affichait une allure de « personne désincarnée, amnésique ; quelqu’un dont on pourrait croire que la mémoire aurait pris 64 ans de vacances ». La prise en charge des soins de l’instituteur, dont le coup s’élève à près d’un million et demi, marque-t-il le retour du chef de l’Etat à plus d’humanisme ? Après des reproches et critiques vifs au sujet d’une proximité inexistante entre Paul Biya et les siens, le « Messie du 06 novembre 1982 », change-t-il de cap ?
Bien que ne voulant pas se répandre au téléphone sur les sommes déboursées par le chef de l’Etat, pour payer les soins de santé de son instituteur, le directeur général de l’hôpital général de Yaoundé, le professeur Ndam Njitoyap, joint au téléphone a reconnu que Raphaël Mfou’ou Ebo’o, est soulagé de sa maladie ; qu’il a été reconduit mardi, 15 mai dernier, à Ebolowa, dans une voiture médicalisée, accompagné par des médecins qui devaient le présenter à leurs collègues de l’hôpital régional d’Ebolowa, pour un meilleur suivi.
© Souley ONOHIOLO | Le Messager
Après un internement de plus de dix jours avec des soins intensifs à l’hôpital général de Yaoundé, aux frais du cabinet civil de la présidence de la République, l’instituteur et tuteur de classe de CM2 du président de la République a regagné son village natal dans le Sud du Cameroun, mardi dernier.
Après un internement de plus de dix jours avec des soins intensifs à l’hôpital général de Yaoundé, aux frais du cabinet civil de la présidence de la République, l’instituteur et tuteur de classe de CM2 du président de la République a regagné son village natal dans le Sud du Cameroun, mardi dernier.
Il est tout heureux depuis quelques jours, Joseph Anderson Le. Dans son bureau, à domicile et partout où il se retrouve, l’enfant terrible du département du Haut-Nyong, selon tous ceux qui le croisent en ce moment, est fier d’avoir frappé un grand coup, aux yeux du chef de l’Etat Paul Biya. En l’absence du directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, actuellement hors du pays, pour des questions de santé, c’est au directeur adjoint du cabinet civil que le président de la République du Cameroun Paul Biya, a confié le suivi du dossier sanitaire de son maître d’école, Raphael Mfou’ou Ebo’o, victime d’un malaise puis conduit par une voiture médicalisée jusqu’à Yaoundé, après des premiers soins, sans succès à l’hôpital régional du Sud à Ebolowa. Dans le registre des hommes tout aussi heureux, mais surtout satisfaits et fiers d’avoir accompli du bon travail, se trouve le directeur général de l’hôpital général de Yaoundé. Le professeur Ndam Njitoyap a une fois de plus, après le coup d’essai qui lui avait permis d’accueillir le frère aîné du chef de l’Etat Paul Biya dans l’institution sanitaire qu’il dirige, est soulagé d’être parvenu à redonner la joie de vivre et la guérison au maître d’école de Paul Biya.
Agé de plus de 99 ans, tenaillé et affaibli par une maladie assez grave, Raphael Mfou’ou Ebo’o a été évacué à l’hôpital général de Yaoundé. Pendant plus de dix jours, l’instituteur et tuteur de classe de Cm2 du président de la République à l’école publique de Nden dans la région du Sud, qui a été parmi les nombreux pensionnaires de l’un des hôpitaux de référence de la ville de Yaoundé, a bénéficié des soins intensifs et d’une prise en charge exemplaire. Des sources proches de l’hôpital général de Yaoundé, affirment que le chef de l’Etat prenait chaque jour, des nouvelles de la progression de la maladie de son maître. A ce sujet, on voyait, tel un garçon de course, le directeur adjoint du cabinet civil, défiler dans les couloirs de l’hôpital.
Paul Biya a-t-il définitivement retenu la leçon ?
L’on se souvient que c’est lors du Comice agropastoral tenu dans la ville d’Ebolowa et à l’occasion des audiences qu’accordait Paul Biya au cours de la rencontre économique et culturel des paysans, qu’il avait à nouveau rencontré son instituteur. « J’ai vécu avec lui pendant un an et demi ; je l’ai vu pour la dernière fois en 1947 ; je savais bien qu’un jour, j’allais le revoir ; et lorsque je l’ai vu tout à l’heure, j’ai pleuré, j’ai versé des larmes… ». L’auteur de cet extrait relayé par le quotidien national « Cameroon Tribune »,dans l’édition du jeudi, 20 janvier 2011, n’est autre que Raphaël Mfou’ou Ebo’o, celui-là même qui dans son domicile, a accueilli le chef de l’Etat Paul Biya, lui a offert son toit pendant un an et demi et lui a servi d’enseignant au point de permettre à ce dernier qui deviendra plus tard le président de la République d’obtenir son premier diplôme : le certificat d’études primaires et élémentaires (Cepe).
La rencontre entre les deux hommes dont le dernier tête-à-tête date de 64 ans, avait fait l’objet des choux gras. A regarder le vieillard aux jambes flageolantes, complètement désorienté, ému aux larmes, s’écroulant devant le président de la République qu’il n’a vu jusque là qu’à la télévision nationale ; à en juger par son allure qui n’avait plus rien à voir avec le fringant instituteur de 1947, certaines langues avaient condamné « l’ingratitude » de Paul Biya qui avait juste eu le temps de bénéficier de la générosité de son tuteur, sans jamais plus chercher à le rencontrer pendant 64 ans.
Aux yeux de certains, Paul Biya était piqué par « le virus de l’égoïsme ou de l’indifférence ». Pour d’autres, le chef de l’Etat affichait une allure de « personne désincarnée, amnésique ; quelqu’un dont on pourrait croire que la mémoire aurait pris 64 ans de vacances ». La prise en charge des soins de l’instituteur, dont le coup s’élève à près d’un million et demi, marque-t-il le retour du chef de l’Etat à plus d’humanisme ? Après des reproches et critiques vifs au sujet d’une proximité inexistante entre Paul Biya et les siens, le « Messie du 06 novembre 1982 », change-t-il de cap ?
Bien que ne voulant pas se répandre au téléphone sur les sommes déboursées par le chef de l’Etat, pour payer les soins de santé de son instituteur, le directeur général de l’hôpital général de Yaoundé, le professeur Ndam Njitoyap, joint au téléphone a reconnu que Raphaël Mfou’ou Ebo’o, est soulagé de sa maladie ; qu’il a été reconduit mardi, 15 mai dernier, à Ebolowa, dans une voiture médicalisée, accompagné par des médecins qui devaient le présenter à leurs collègues de l’hôpital régional d’Ebolowa, pour un meilleur suivi.