Hôpital Général de Yaoundé: Le service d'hémodialyse au ralenti
Yaoundé, 24 Juillet 2013
© Prince Nguimbous | Le Jour
Les malades d'insuffisance rénale dénoncent les conditions de prise en charge.
© Prince Nguimbous | Le Jour
Les malades d'insuffisance rénale dénoncent les conditions de prise en charge.
La fatigue, la colère et le désespoir
sont visibles sur les visages des malades, assis à l'entrée du service
d'hémodialysé de l'hôpital général de Yaoundé ce 23 juillet 2013. Dans
la salle d'attente, dont la capacité d'accueil est d'environ 30 places,
la plupart des patients sont des personnes du troisième âge. Rencontrés
autour de 11h, certains malades affirment qu'ils sont arrivés avant 8h.
«Nous attendons qu'on nous appelle dans la salle», explique un vieil
homme. Las d'attendre sur place, Jacob Matip, 73 ans, va et vient dans
les couloirs du service, situé au sous-sol du bâtiment principal. Ici se
trouve aussi la Direction générale de l'hôpital.
«Je suis ici depuis 8h; on ne m'a pas encore appelé dans la salle d'hémodialyse. J'attends encore. Chaque malade vient avec son paquet de matériel. Dès que vous avez votre matériel vous vous enregistrez. Parfois, la journée peut passer sans qu'on ne vous invite à la salle des soins», se plaint un patient. Jacob Matip est également le vice-président de l'association des malades sous dialyse de l'hôpital général de Yaoundé et du Centre hospitalier universitaire (Chu) Sept personnes sont dans la salle d'hémodialyse. Selon les explications données par un responsable du service, c'est le deuxième groupe de malades pris en charge depuis le matin. Il est déjà 11h. «Nous avons trois groupes chaque jour. Certains malades entrent à 6h et ressortent vers 10h. Ceux qui entrent, à 11h ressortent à 14h. C'est comme cela que nous faisons pour satisfaire tout le monde», explique un infirmier.
Inquiétude
Les personnes présentes au service d'hémodialyse de l'hôpital général, ce mardi, sont venues se faire évacuer la quantité d'eau qui entrave le bon fonctionnement de leur appareil rénal. Mais les malades s'inquiètent depuis plus d'un mois de la manière dont ils sont pris en charge. A l'origine de ces difficultés, l'insuffisance des appareils de dialyse pour assurer régulièrement leur prise en charge comme auparavant. «A l'hôpital général de Yaoundé, il y a 15 machines, mais seules sept fonctionnent. Normalement, la séance de dialyse dure quatre heures. Mais elle s'effectue désormais en trois heures, car il faut satisfaire tout le monde. Nous ne sommes pas bien pris en charge et beaucoup de malades sont déjà morts ces derniers temps», s'indigne Madeleine Testop, très souffrante.
Approché, le major du service d'hémodialyse n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet sans l'autorisation du Directeur général. «Il ne se pose pas de problème d'appareil de dialyse à l'hôpital général de Yaoundé», a-t-il affirmé. Sans plus.
«Je suis ici depuis 8h; on ne m'a pas encore appelé dans la salle d'hémodialyse. J'attends encore. Chaque malade vient avec son paquet de matériel. Dès que vous avez votre matériel vous vous enregistrez. Parfois, la journée peut passer sans qu'on ne vous invite à la salle des soins», se plaint un patient. Jacob Matip est également le vice-président de l'association des malades sous dialyse de l'hôpital général de Yaoundé et du Centre hospitalier universitaire (Chu) Sept personnes sont dans la salle d'hémodialyse. Selon les explications données par un responsable du service, c'est le deuxième groupe de malades pris en charge depuis le matin. Il est déjà 11h. «Nous avons trois groupes chaque jour. Certains malades entrent à 6h et ressortent vers 10h. Ceux qui entrent, à 11h ressortent à 14h. C'est comme cela que nous faisons pour satisfaire tout le monde», explique un infirmier.
Inquiétude
Les personnes présentes au service d'hémodialyse de l'hôpital général, ce mardi, sont venues se faire évacuer la quantité d'eau qui entrave le bon fonctionnement de leur appareil rénal. Mais les malades s'inquiètent depuis plus d'un mois de la manière dont ils sont pris en charge. A l'origine de ces difficultés, l'insuffisance des appareils de dialyse pour assurer régulièrement leur prise en charge comme auparavant. «A l'hôpital général de Yaoundé, il y a 15 machines, mais seules sept fonctionnent. Normalement, la séance de dialyse dure quatre heures. Mais elle s'effectue désormais en trois heures, car il faut satisfaire tout le monde. Nous ne sommes pas bien pris en charge et beaucoup de malades sont déjà morts ces derniers temps», s'indigne Madeleine Testop, très souffrante.
Approché, le major du service d'hémodialyse n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet sans l'autorisation du Directeur général. «Il ne se pose pas de problème d'appareil de dialyse à l'hôpital général de Yaoundé», a-t-il affirmé. Sans plus.