Homosexualité avec Marafa - Droit de réponse: Penda Ekoka écrit à Amougou Belinga du journal "L'Anecdote"
DOUALA - 15 Juin 2012
© Christian Penda Ekoka | La Nouvelle Expression
Suite à la publication d’un article dans l’hebdomadaire "L’anecdote" du 04 juin 2012, le mettant nommément en cause, Christian Penda Ekoka, a réagi le 12 juin 2012, dans le respect des lois républicaines. Il a répondu comme le droit l’exige.
© Christian Penda Ekoka | La Nouvelle Expression
Suite à la publication d’un article dans l’hebdomadaire "L’anecdote" du 04 juin 2012, le mettant nommément en cause, Christian Penda Ekoka, a réagi le 12 juin 2012, dans le respect des lois républicaines. Il a répondu comme le droit l’exige.
Cher Monsieur
Dans son édition n° 573 du lundi 04 juin 2012, votre hebdomadaire m’a mis en cause avec d’autres personnalités, dont M. Marafa Hamidou Yaya, dans le contexte d’un montage destiné à faire croire que je serais homosexuel. Vous êtes suffisamment averti des conséquences que peut avoir une telle imputation, pour qu’il ne soit pas nécessaire que j’en dise davantage sur ce sujet.
Simplement, au-delà du fait qu’il ne m’appartient pas de juger de l’orientation sexuelle des uns et des autres, je souligne qu’il s’agit en l’espèce, en ce qui me concerne, d’imputations calomnieuses pour lesquelles je me réserve le droit d’entreprendre les actions idoines devant les tribunaux.
L’ironie voudrait, du reste, que votre journal me crée des accointances avec des gens qui sont à mille lieues de mes convictions intellectuelles et politiques, voire de mes familiarités, et dont j’ai condamné, de notoriété publique, les pratiques d’abus de pouvoir d’Etat reçu en délégation, en raison de leurs effets nuisibles sur les conditions de vie des populations.
Cela étant, ma quête intellectuelle et professionnelle porte sur les raisons de l’essor et du déclin des nations, pas sur ce que les gens font dans leur chambre. Pourquoi certains pays prospèrent pendant que d’autres s’appauvrissent. Ce questionnement a particulièrement déterminé mon cheminement académique et professionnel.
Dans cette approche, il apparaît malsain, voire improductif et rétrograde, que notre pays continue de s’accommoder de certains aventuriers dans la presse locale, dont le devoir d’éduquer, d’informer et de former reste sacro-saint, dans un monde marqué par une concurrence de plus en plus âpre, dont les déterminants de compétitivité reposent sur la disponibilité d’une ressource informationnelle de haute valeur.
Dans son édition n° 573 du lundi 04 juin 2012, votre hebdomadaire m’a mis en cause avec d’autres personnalités, dont M. Marafa Hamidou Yaya, dans le contexte d’un montage destiné à faire croire que je serais homosexuel. Vous êtes suffisamment averti des conséquences que peut avoir une telle imputation, pour qu’il ne soit pas nécessaire que j’en dise davantage sur ce sujet.
Simplement, au-delà du fait qu’il ne m’appartient pas de juger de l’orientation sexuelle des uns et des autres, je souligne qu’il s’agit en l’espèce, en ce qui me concerne, d’imputations calomnieuses pour lesquelles je me réserve le droit d’entreprendre les actions idoines devant les tribunaux.
L’ironie voudrait, du reste, que votre journal me crée des accointances avec des gens qui sont à mille lieues de mes convictions intellectuelles et politiques, voire de mes familiarités, et dont j’ai condamné, de notoriété publique, les pratiques d’abus de pouvoir d’Etat reçu en délégation, en raison de leurs effets nuisibles sur les conditions de vie des populations.
Cela étant, ma quête intellectuelle et professionnelle porte sur les raisons de l’essor et du déclin des nations, pas sur ce que les gens font dans leur chambre. Pourquoi certains pays prospèrent pendant que d’autres s’appauvrissent. Ce questionnement a particulièrement déterminé mon cheminement académique et professionnel.
Dans cette approche, il apparaît malsain, voire improductif et rétrograde, que notre pays continue de s’accommoder de certains aventuriers dans la presse locale, dont le devoir d’éduquer, d’informer et de former reste sacro-saint, dans un monde marqué par une concurrence de plus en plus âpre, dont les déterminants de compétitivité reposent sur la disponibilité d’une ressource informationnelle de haute valeur.