Heurts entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara à Paris, deux blessés
Heurts entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara à Paris, deux blessés
(Le Temps.ch 19/12/2010)
PARIS — Des heurts ont opposé dimanche après-midi à Paris des partisans des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, faisant deux blessés, dont un à l'arme blanche, a annoncé la préfecture de police de Paris.
Selon la préfecture, quelques militants pro-Gbagbo s'étaient rassemblés place de la République d'où ils comptaient défiler jusqu'à la place de la Bastille quand "une centaine" de pro-Ouattara sont arrivés.
Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps faisant deux blessés, l'un à l'arme blanche, sans que la gravité de son état ne soit connue, l'autre à l'oeil par un coup de ceinturon, selon la PP.
Les forces de l'ordre, nombreuses, sont intervenues dès le déclenchement des heurts et ont procédé à quelques dizaines de vérifications d'identité.
Le calme revenu, les deux camps ont continué à se faire face à distance, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les pro-Gbagbo, installés au centre de la place, entendaient "dénoncer l'ingérence de Nicolas Sarkozy et de la communauté internationale", a expliqué Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en France.
"Gbagbo n'est pas un sous-préfet de Sarkozy", "Les Ivoiriens disent non à l'armée française", "Non à l'Onuci, non à l'occupation", pouvait-on lire sur des pancartes.
Laurent Gbagbo a réclamé le départ des Casques bleus de l'ONU et des soldats de la force française Licorne.
A l'entrée de l'avenue de la République, les pro-Ouattara étaient maintenus à distance par la police. "ADO, ADO, ADO", criaient-ils, scandant les initiales de leur favori (Alassane Dramane Ouattara).
(Le Temps.ch 19/12/2010)
PARIS — Des heurts ont opposé dimanche après-midi à Paris des partisans des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, faisant deux blessés, dont un à l'arme blanche, a annoncé la préfecture de police de Paris.
Selon la préfecture, quelques militants pro-Gbagbo s'étaient rassemblés place de la République d'où ils comptaient défiler jusqu'à la place de la Bastille quand "une centaine" de pro-Ouattara sont arrivés.
Des échauffourées ont alors éclaté entre les deux camps faisant deux blessés, l'un à l'arme blanche, sans que la gravité de son état ne soit connue, l'autre à l'oeil par un coup de ceinturon, selon la PP.
Les forces de l'ordre, nombreuses, sont intervenues dès le déclenchement des heurts et ont procédé à quelques dizaines de vérifications d'identité.
Le calme revenu, les deux camps ont continué à se faire face à distance, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les pro-Gbagbo, installés au centre de la place, entendaient "dénoncer l'ingérence de Nicolas Sarkozy et de la communauté internationale", a expliqué Brigitte Kuyo, responsable du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en France.
"Gbagbo n'est pas un sous-préfet de Sarkozy", "Les Ivoiriens disent non à l'armée française", "Non à l'Onuci, non à l'occupation", pouvait-on lire sur des pancartes.
Laurent Gbagbo a réclamé le départ des Casques bleus de l'ONU et des soldats de la force française Licorne.
A l'entrée de l'avenue de la République, les pro-Ouattara étaient maintenus à distance par la police. "ADO, ADO, ADO", criaient-ils, scandant les initiales de leur favori (Alassane Dramane Ouattara).
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