H.Bieleu pour le “printemps arabe”
Lundi, 20 Février 2012 11:38
B.B.
Ufdc. Il a reçu les vœux des militants de son parti, samedi dernier à Yaoundé.
Le président de l’Union des forces démocratiques du Cameroun (Ufdc),
Victorin Hameni Bieleu, a reçu, samedi dernier au cours d’une cérémonie
organisée à l’hôtel Jouvence, les vœux des responsables de son parti. Il
en a profité pour s’exprimer sur l’actualité nationale et
internationale.
Sur la refonte des listes électorales, par exemple, Victorin Hameni
Bieleu, qui rencontre ce matin le président du conseil électoral
d’Elecam, dans le cadre des consultations que ce dernier organise depuis
la semaine dernière avec les différents acteurs du processus électoral,
estime qu’il faut donner plus de temps à Elections Cameroon (Elecam)
pour qu’elle puisse organiser une bonne refonte. Mais il insiste sur le
fait que « les responsables des partis politiques qui seront au sein des
commissions doivent être pris en charge par Elecam ». Il menace : « Si
ce n’est pas le cas, nous considèrerons qu’il n’y a pas eu une bonne
refonte des listes électorales. »
Sur l’affaire Vanessa Tchatchou, Victorin Hameni Bieleu demande « aux
femmes de l’Ufdc, au lieu d’aller déambuler au boulevard du 20 mai [le 8
mars Ndlr], de transformer cette journée en journée de revendication
des bébés ». Pour lui, « on ne peut pas avoir une société qui mange ses
propres enfants ». « Il est important, poursuit-il, de réclamer que les
enquêtes sur les bébés disparus aboutissent. »
Le président de l’Union des forces démocratiques du Cameroun (Ufdc) n’a
pas caché sa volonté de voir des changements s’opérer à la tête du
Cameroun. Indiquant d’ailleurs à ses militants que sa victoire lui a été
volée en 1992. C’est la raison pour laquelle il a ouvertement salué le
printemps arabe. Il s’est dit favorable à la chute des dictatures par
tous les moyens. Et concernant le Cameroun, il s’offusque de la position
des Camerounais. Pour lui, le peuple doit se lever. « Il ne doit pas
demander à l’opposition ce qu’elle fait. Les problèmes sont les
problèmes du peuple et non essentiellement ceux de l’opposition. »
B.B.