Composé d’ASSOCIATIONS de consommateurs et des partis politiques entre autres, il demande aux populations de boycotter la nouvelle grille tarifaire des taxis.
Face à la presse hier mardi 15 juillet, le collectif composé des associations de consommateurs, des organisations de la société civile et des partis politiques était clair : «nous engageons un acte de résistance !», a déclaré Franck Essi de Cameroon ô bosso. La résistance entamée interpelle tous les consommateurs. Elle rentre dans le cadre de la «campagne du refus», apprend-on des membres du collectif.
L’objectif de cette campagne est d’informer et rendre actives toutes les personnes qui sont contre la hausse des PRIX DES CARBURANTS en vigueur depuis le 1er juillet dernier, apprend-on de Philippe Nanga, Coordonnateur de «Un monde AVENIR ».
Une augmentation qui voit 500 Fcfa de plus sur le GAZ domestique, 81 Fcfa de plus sur le litre de carburant. Et il faudra débourser 80 Fcfa de plus pour avoir un litre de gasoil. Une augmentation du TARIF des CARBURANTS qui a également CONDUIT à une hausse des prix du TAXI qui est passé de 200 Fcfa à 250 Fcfa le jour et de 250 Fcfa à 300 Fcfa de nuit. Pour le collectif, «cette situation lourde de conséquences pour de nombreux millions de camerounais», n’est rien d’autre qu’une «provocation».
D’où l’engagement collectif des responsables de ces groupes associatifs qui s’opposent «fermement et sans ambigüité à la hausse du prix du carburant à la POMPE et [exigent] le retrait pur et simple de cette mesure catastrophique sur le plan économique et SOCIAL pour les camerounais»PEUT -on lire sur la DÉCLARATION commune. Ils exigent également «l’ouverture d’un cycle deDIALOGUE et de négociation avec toutes les forces vives de la nation au terme duquel des mesures consensuelles et pertinentes pourraient être mises en œuvre», ajoute Charles Nforgang duRace.
En attendant les mesures d’accord, la Campagne du refus c’est : «l’institution tous les mardis d’une journée du refus du mépris et de l’appauvrissement, s’habiller en noir tous les mardis pour manifester notre mécontentement et refuser de payer les frais d’augmentation du TAXI négociés par le gouvernement et certains syndicalistes sur le dos du peuple camerounais : 200 Fcfa pas un franc de plus», martèle Charles Nforganng qui précise que cette campagne s’inscrit dans le même sens que les autres initiatives engagées pour faire échec au projet gouvernemental de paupérisation des camerounais. Comme outils de campagne, le collectif appelle tous les camerounais mécontents de cette hausse. Aux côtés de Cameroon ô bosso, l’on compte le Race, Un monde AVENIR , Dynamique citoyenne, entres autres.