Guerre dans les médias: Six journalistes se déchirent par citations directes interposées
YAOUNDÉ - 14 Mai 2012
© Elle Baho | Libération Plus
Diffamation par voie de presse et injures. Tels sont les 2 chefs d'accusation retenus contre des hommes de médias dont les procès se déroulent à pas de tortue au tribunal de première instance d'Ekounou. Il s'agit de Emmanuel Gustave Samnick et Bouba Ngomna Goubaï contre Martinez Zogo, Grégoire Mbida Ndjana et la Radio Magic Fm pour le premier procès. Et Alfred Zibi Ngamba contre Flash Ndiomo pour le second procès.
© Elle Baho | Libération Plus
Diffamation par voie de presse et injures. Tels sont les 2 chefs d'accusation retenus contre des hommes de médias dont les procès se déroulent à pas de tortue au tribunal de première instance d'Ekounou. Il s'agit de Emmanuel Gustave Samnick et Bouba Ngomna Goubaï contre Martinez Zogo, Grégoire Mbida Ndjana et la Radio Magic Fm pour le premier procès. Et Alfred Zibi Ngamba contre Flash Ndiomo pour le second procès.
Diffamation par voie de presse et
injures. Tels sont les 2 chefs d'accusation retenus contre des hommes de
médias dont les procès se déroulent à pas de tortue au tribunal de
première instance d'Ekounou. Il s'agit de Emmanuel Gustave Samnick et Bouba Ngomna Gombaï contre Martinez Zogo, Grégoire Mbida Ndjana et la Radio Magic Fm pour le premier procès. Et Alfred Zibi Ngamba contre Flash Ndiomo pour le second procès.
L'audience correctionnelle en citation directe des particuliers du mercredi, 09 mai 2012 tenue au tribunal de première instance d'Ekounou avait pour présidente: Sanama Ekassi Gertrude, ministère public: Ngonigni Jean Marie et Ada Joséphine comme greffier. On pouvait lire sur le tableau d'affichage, affaires anciennes: 52 affaires en délibérées: 05, total: 57.
L'attention des populations venues nombreuses assister de leurs proches ou membres de famille était mise sur deux procès différents. Entre autres celui des journalistes et un autre concernant quatre filles d'une même famille qui se regardent en chien de faïence pour pratique d'homosexualité et inceste, dont le procès fait couler beaucoup d'encre et de salive. Les débats ont commencé ce jour à neuf heures et se sont achevés vers 14 heures. Pas grand-chose à retenir lors de l'ouverture d'audience. Ce qui nous laisse noter la manipulation, la lenteur, le tripatouillage qui fait état de la corruption et la liberté des magistrats fortement mise en cause.
Les faits
Le dénominateur commun concernant cette triste histoire qui fait la honte de la presse au Cameroun tourne autour de la guerre d'intérêts et dans le cadre des financements obscurs des différents médias concernés. Les méthodes les plus dures et jugées reprochables par les observateurs avertis dans les dénonciations par voies de presse sont des raccourcis visant à obtenir des financements, sont trop efficaces, et ceci dans la haute mafia on devient un danger pour la nation sans le vouloir; alors que la recherche des moyens de survie est un objectif affiché. Le financement par l'Etat étant rare, la presse se voit obligée de pécher par des dérives graves. Et la justice qui joue son rôle, tranche pour un pays qui se veut démocratique et de droit.
Concernant les procès entre journalistes, pour le nouveau, Alfred Zibi Ngamba le directeur de la publication du journal satirique et périodique «L'indic» qui traîne son ami d'hier Flash Ndiomo directeur de la publication du journal «le Zénith» en justice. L'affaire se déclenche suite à une dénonciation journalistique dans les colonnes du «Zénith» présentant les dérives managériales de l'ex-Dg de l'hôpital Gynéco obstétrique de Ngousso limogé par le chef de l'Etat sur l'affaire du bébé volé de Vanessa Tchatchou. Or, le Dp de l'Indic bénéficiait des marchés de gré à gré dans ce centre hospitalier. A son tour, Zibi Ngamba dans son journal, publiera que le Dp du «Zénith» est devenu fou. Les missiles par des publications interposées vont voir le jour. La crucifixion de Zibi Ngamba se fera dans le journal «Zénith». On pouvait lire que le Dp de «l'indic» avait été sodomisé après avoir été drogué à Bastos. Pour l'heure, il souffre du cancer du rectum. Et que son niveau d'étude n'est que le Bepc, contrairement à ce qu'il dit qu'il est diplômé de l'école de journalisme de Lille en France. Et pour finir, que son seul pays visité c'est le Gabon où il était choriste dans une église de réveil. Voilà ce qui fait l'objet des poursuites judiciaires entre deux confrères.
Du côté d’Emmanuel Gustave Samnick, Dp de «L’Actu» et Bouba Ngomna Gombaï, journaliste sportif en service à Canal 2 international provenant de la Rts, contre Martinez Zogo de Amplitude Fm, Grégoire Mbida Ndjana, Pdg de Magic Fm à Yaoundé, il s'agit du micro qu'on utilise comme arme de destruction massive.
Martinez Zogo est accusé par les plaignants d'utiliser la radio pour régler ses comptes. Et que c'est un récidiviste. Tous ses amis et confrères sont devenus ses ennemis à cause de cette façon de faire. Martin Désiré Brouta et Jean Claude Ngué tous de la Rts, un communicateur de Camtel et certains journalistes de la Crtv et de la presse écrite sont ses victimes.
La justice pourra-t-elle corriger Martinez? Emmanuel Gustave Samnick et Bouba Ngomna ont-ils choisi la bonne voie? Chose curieuse, toutes les parties n'étaient pas représentées à l'audience. Rendez-vous dans deux semaines pour les prochaines audiences.
L'audience correctionnelle en citation directe des particuliers du mercredi, 09 mai 2012 tenue au tribunal de première instance d'Ekounou avait pour présidente: Sanama Ekassi Gertrude, ministère public: Ngonigni Jean Marie et Ada Joséphine comme greffier. On pouvait lire sur le tableau d'affichage, affaires anciennes: 52 affaires en délibérées: 05, total: 57.
L'attention des populations venues nombreuses assister de leurs proches ou membres de famille était mise sur deux procès différents. Entre autres celui des journalistes et un autre concernant quatre filles d'une même famille qui se regardent en chien de faïence pour pratique d'homosexualité et inceste, dont le procès fait couler beaucoup d'encre et de salive. Les débats ont commencé ce jour à neuf heures et se sont achevés vers 14 heures. Pas grand-chose à retenir lors de l'ouverture d'audience. Ce qui nous laisse noter la manipulation, la lenteur, le tripatouillage qui fait état de la corruption et la liberté des magistrats fortement mise en cause.
Les faits
Le dénominateur commun concernant cette triste histoire qui fait la honte de la presse au Cameroun tourne autour de la guerre d'intérêts et dans le cadre des financements obscurs des différents médias concernés. Les méthodes les plus dures et jugées reprochables par les observateurs avertis dans les dénonciations par voies de presse sont des raccourcis visant à obtenir des financements, sont trop efficaces, et ceci dans la haute mafia on devient un danger pour la nation sans le vouloir; alors que la recherche des moyens de survie est un objectif affiché. Le financement par l'Etat étant rare, la presse se voit obligée de pécher par des dérives graves. Et la justice qui joue son rôle, tranche pour un pays qui se veut démocratique et de droit.
Concernant les procès entre journalistes, pour le nouveau, Alfred Zibi Ngamba le directeur de la publication du journal satirique et périodique «L'indic» qui traîne son ami d'hier Flash Ndiomo directeur de la publication du journal «le Zénith» en justice. L'affaire se déclenche suite à une dénonciation journalistique dans les colonnes du «Zénith» présentant les dérives managériales de l'ex-Dg de l'hôpital Gynéco obstétrique de Ngousso limogé par le chef de l'Etat sur l'affaire du bébé volé de Vanessa Tchatchou. Or, le Dp de l'Indic bénéficiait des marchés de gré à gré dans ce centre hospitalier. A son tour, Zibi Ngamba dans son journal, publiera que le Dp du «Zénith» est devenu fou. Les missiles par des publications interposées vont voir le jour. La crucifixion de Zibi Ngamba se fera dans le journal «Zénith». On pouvait lire que le Dp de «l'indic» avait été sodomisé après avoir été drogué à Bastos. Pour l'heure, il souffre du cancer du rectum. Et que son niveau d'étude n'est que le Bepc, contrairement à ce qu'il dit qu'il est diplômé de l'école de journalisme de Lille en France. Et pour finir, que son seul pays visité c'est le Gabon où il était choriste dans une église de réveil. Voilà ce qui fait l'objet des poursuites judiciaires entre deux confrères.
Du côté d’Emmanuel Gustave Samnick, Dp de «L’Actu» et Bouba Ngomna Gombaï, journaliste sportif en service à Canal 2 international provenant de la Rts, contre Martinez Zogo de Amplitude Fm, Grégoire Mbida Ndjana, Pdg de Magic Fm à Yaoundé, il s'agit du micro qu'on utilise comme arme de destruction massive.
Martinez Zogo est accusé par les plaignants d'utiliser la radio pour régler ses comptes. Et que c'est un récidiviste. Tous ses amis et confrères sont devenus ses ennemis à cause de cette façon de faire. Martin Désiré Brouta et Jean Claude Ngué tous de la Rts, un communicateur de Camtel et certains journalistes de la Crtv et de la presse écrite sont ses victimes.
La justice pourra-t-elle corriger Martinez? Emmanuel Gustave Samnick et Bouba Ngomna ont-ils choisi la bonne voie? Chose curieuse, toutes les parties n'étaient pas représentées à l'audience. Rendez-vous dans deux semaines pour les prochaines audiences.