Guéguerre à Bafang: Représailles contre des militants de L’UMS
YAOUNDE - 28 AOUT 2014
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
La défaite infligée au RDPC à la Mairie lors du double scrutin 2013, par l’Union des Mouvements Socialistes (UMS) de Pierre Kwemo continue de faire des vagues dans la ville.
Des représailles sont engagées par les militants du parti au pouvoir contre les artisans de la déconvenue du 30 septembre 2013. La localité de Bafang située dans la Région de l’Ouest du Cameroun vit encore les prolongations du double scrutin. Après le passage des clés de la mairie à l’Union des Mouvements Socialistes, de vives tensions sont perceptibles au sein de la population. Au cours des deux (02) semaines de campagne électorale, les quatre partis en lice pour la conquête de la Commune de Bafang avaient énormément misé sur le vote de la jeunesse. Sur 4 500 potentiels électeurs, on dénombrait environ 3 000 jeunes.
C’est pourquoi une cour assidue avait été faite à la masse électorale de Bafang. Un seul nom revenait sur toutes les lèvres dans la ville ; celui de Prince Raymond Kamga Ngandjui. Il est le leader incontesté de la jeunesse. C’est le président charismatique de l’Association « TAH-BAH » et Sympathisants. Ceci ne saurait en être autrement, car ce jeune homme âgé d’une trentaine d’années, bien que n’étant candidat pour aucun parti en lice, était capable de faire basculer le vote. Tout au long de la campagne électorale, le siège de l’Association « TAH-BAH » et Sympathisants a vu défiler les délégations du RDPC, de l’UMS, du SDF et du MRC. Chaque délégation a sollicité l’appui du président Prince Raymond Kamga Ngandjui. En dirigeant responsable et avisé, Kamga Ngandjui a demandé à ses adhérents de voter utile le moment venu. Il a refusé de se compromettre en acceptant les millions de Francs CFA qu’on lui proposait. Le 30 septembre 2013 après le dépouillement, l’UMS de Pierre Kwemo a remporté la mairie de Bafang au détriment du RDPC. A partir de ce moment, les perdants ont décidé de faire la peau à celui qu’ils considèrent comme l’un des artisans de leur déconfiture. Mis au parfum par ses adhérents, Prince Raymond Kamga Ngandjui a d’abord trouvé refuge chez un ami à la sortie de la ville.
Cet acte lui a permis d’échapper à un traquenard dans la nuit du 02 octobre 2013. Des individus armés se sont introduits par effraction dans son domicile du quartier Nguenack. Après avoir été informé qu’une bande de jeunes (miliciens) le recherchait afin de le lyncher, Kamga a décidé de quitter la ville de Bafang. Rendu à Douala, la traque a continué avec des menaces constantes. Grâce aux conseils ainsi qu’au soutien de ses proches, Prince Raymond Kamga Ngandjui a réussi à prendre la poudre d’escampette. Il est à espérer que ce feuilleton connaitra un épilogue heureux.
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
La défaite infligée au RDPC à la Mairie lors du double scrutin 2013, par l’Union des Mouvements Socialistes (UMS) de Pierre Kwemo continue de faire des vagues dans la ville.
Des représailles sont engagées par les militants du parti au pouvoir contre les artisans de la déconvenue du 30 septembre 2013. La localité de Bafang située dans la Région de l’Ouest du Cameroun vit encore les prolongations du double scrutin. Après le passage des clés de la mairie à l’Union des Mouvements Socialistes, de vives tensions sont perceptibles au sein de la population. Au cours des deux (02) semaines de campagne électorale, les quatre partis en lice pour la conquête de la Commune de Bafang avaient énormément misé sur le vote de la jeunesse. Sur 4 500 potentiels électeurs, on dénombrait environ 3 000 jeunes.
C’est pourquoi une cour assidue avait été faite à la masse électorale de Bafang. Un seul nom revenait sur toutes les lèvres dans la ville ; celui de Prince Raymond Kamga Ngandjui. Il est le leader incontesté de la jeunesse. C’est le président charismatique de l’Association « TAH-BAH » et Sympathisants. Ceci ne saurait en être autrement, car ce jeune homme âgé d’une trentaine d’années, bien que n’étant candidat pour aucun parti en lice, était capable de faire basculer le vote. Tout au long de la campagne électorale, le siège de l’Association « TAH-BAH » et Sympathisants a vu défiler les délégations du RDPC, de l’UMS, du SDF et du MRC. Chaque délégation a sollicité l’appui du président Prince Raymond Kamga Ngandjui. En dirigeant responsable et avisé, Kamga Ngandjui a demandé à ses adhérents de voter utile le moment venu. Il a refusé de se compromettre en acceptant les millions de Francs CFA qu’on lui proposait. Le 30 septembre 2013 après le dépouillement, l’UMS de Pierre Kwemo a remporté la mairie de Bafang au détriment du RDPC. A partir de ce moment, les perdants ont décidé de faire la peau à celui qu’ils considèrent comme l’un des artisans de leur déconfiture. Mis au parfum par ses adhérents, Prince Raymond Kamga Ngandjui a d’abord trouvé refuge chez un ami à la sortie de la ville.
Cet acte lui a permis d’échapper à un traquenard dans la nuit du 02 octobre 2013. Des individus armés se sont introduits par effraction dans son domicile du quartier Nguenack. Après avoir été informé qu’une bande de jeunes (miliciens) le recherchait afin de le lyncher, Kamga a décidé de quitter la ville de Bafang. Rendu à Douala, la traque a continué avec des menaces constantes. Grâce aux conseils ainsi qu’au soutien de ses proches, Prince Raymond Kamga Ngandjui a réussi à prendre la poudre d’escampette. Il est à espérer que ce feuilleton connaitra un épilogue heureux.