Grâce aux opérations gratuites…: Plus de 3700 Camerounais recouvrent la vue
La campagne de chirurgie gratuite de la cataracte et du glaucome lancée à
l’hôpital Laquintinie du 14 au 20 octobre 2012 a permis à nombre de
patients de se faire opérer gratuitement ces deux pathologies de la vue.
Dans le cadre de la 7è campagne de
lutte contre la cécité au Cameroun, la Banque islamique de développement
(Bid) et ses partenaires au développement ont organisé en étroite
collaboration avec les autorités camerounaises, et avec le concours
médicale d’une Ong tunisienne, une campagne médicale de chirurgie de la
cataracte. Celle-ci s’est déroulée du 14 au 20 octobre 2012 à l’hôpital
Laquintinie de Douala. Qui accueillait ainsi sa troisième campagne du
genre. Laquelle était placée sur le compte de la 13è journée mondiale de
la vue célébrée le 11 de ce mois d’octobre, autour du thème « une bonne
vue pour tous ».
Selon le directeur de l’hôpital Laquintinie, Jean Dissongo II, les résultats déjà obtenus depuis décembre 2009, date de la première initiative sont satisfaisants. Il rappelle fort à propos que lors du banc d’essai, 1260 personnes avaient été consultées et 450 opérées. En juillet 2010, lors de la deuxième édition, c’est au total 512 patients qui ont été opérés. Pour cette 7è campagne de lutte contre la cécité au Cameroun, 400 interventions chirurgicales étaient prévues. « Ce chiffre, signalent des sources hospitalières, a été largement dépassé ».
Dans l’ensemble, affirme pour sa part le représentant de la Bid, Abedrrahmane El Medkouri, « les objectifs de cette campagne ont été largement dépassés ». Une réussite qu’il salue non sans reconnaître le travail abattu par les équipes locales composées de huit ophtalmologues, d’un technicien ophtalmologue, de sept infirmiers et de quatre agents de surface. Un groupe qui a ainsi accompagné l’équipe tunisienne de six ophtalmologues et de deux techniciens. L’équipement de travail était quant à lui composé de deux salles et six tables d’opération, ainsi que de six microscopes opératoires.
Grâce à cette opération, un peu plus de 400 patients ont recouvré la vue. Les retombées du partenariat entre le ministère de la Santé publique et la Banque islamique de développement se déclinent en un financement sur cinq ans, axé sur une série de campagnes de chirurgie gratuite de la cataracte, sept à ce jour, lancées au Cameroun depuis 2008. Cette campagne qui vise à renforcer les efforts de réduction de la prévalence des cécités et d’améliorer la qualité des soins ophtalmiques en Afrique subsaharienne n’en était qu’à sa première phase. La deuxième consistant en un « transfert de compétences avec le renforcement des capacités des jeunes médecins camerounais ». « A l’issue de la campagne, souligne-t-on, un spécialiste restera pour former les médecins camerounais. Il y aura la théorie et la pratique. Des dispositions ont été prises pour qu’un médecin ophtalmologiste de l’Ong tunisienne (Nadi Al Bassar Ndlr) dispose d’une semaine supplémentaire pour former de jeunes médecins camerounais dans les techniques modernes de chirurgie de la cataracte et du Glaucome ».
Au jour d’aujourd’hui, l’alliance a permis à plus de 7870 personnes au Cameroun de bénéficier de consultations oculaires gratuites et près de 2332 hommes, femmes et enfants camerounais de recouvrer la vue.
En outre, elle aura contribué au renforcement des capacités du personnel médical et paramédical à travers des formations.
Blaise-Pascal Dassié
Focal: Trouble de la vision
Selon Nadi Al Bassar, médecin ophtalmologiste de l’Ong tunisienne, la cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence. « Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine, ce qui explique que la vision s’embrouille », explique-t-il. Le cristallin joue le même rôle que la lentille de l’objectif d’un appareil photographique : faire la mise au point de l’image selon la distance de l’objet observé. Le cristallin y parvient en se déformant pour changer sa courbure. À partir de 65 ans, la majorité des personnes ont un début de cataracte. L'opacification du cristallin n'occasionne pas de gêne visuelle importante si elle se fait dans les couches périphériques du cristallin. La perte de vision tend à s’aggraver avec l'âge. La cataracte touche également les hommes et les femmes. Et est habituellement détectée durant un examen de la vue par un optométriste. « Tout changement de la qualité de la vision devrait inciter à consulter un optométriste ou un ophtalmologiste », affirme le praticien.
B-P.D
Selon le directeur de l’hôpital Laquintinie, Jean Dissongo II, les résultats déjà obtenus depuis décembre 2009, date de la première initiative sont satisfaisants. Il rappelle fort à propos que lors du banc d’essai, 1260 personnes avaient été consultées et 450 opérées. En juillet 2010, lors de la deuxième édition, c’est au total 512 patients qui ont été opérés. Pour cette 7è campagne de lutte contre la cécité au Cameroun, 400 interventions chirurgicales étaient prévues. « Ce chiffre, signalent des sources hospitalières, a été largement dépassé ».
Dans l’ensemble, affirme pour sa part le représentant de la Bid, Abedrrahmane El Medkouri, « les objectifs de cette campagne ont été largement dépassés ». Une réussite qu’il salue non sans reconnaître le travail abattu par les équipes locales composées de huit ophtalmologues, d’un technicien ophtalmologue, de sept infirmiers et de quatre agents de surface. Un groupe qui a ainsi accompagné l’équipe tunisienne de six ophtalmologues et de deux techniciens. L’équipement de travail était quant à lui composé de deux salles et six tables d’opération, ainsi que de six microscopes opératoires.
Grâce à cette opération, un peu plus de 400 patients ont recouvré la vue. Les retombées du partenariat entre le ministère de la Santé publique et la Banque islamique de développement se déclinent en un financement sur cinq ans, axé sur une série de campagnes de chirurgie gratuite de la cataracte, sept à ce jour, lancées au Cameroun depuis 2008. Cette campagne qui vise à renforcer les efforts de réduction de la prévalence des cécités et d’améliorer la qualité des soins ophtalmiques en Afrique subsaharienne n’en était qu’à sa première phase. La deuxième consistant en un « transfert de compétences avec le renforcement des capacités des jeunes médecins camerounais ». « A l’issue de la campagne, souligne-t-on, un spécialiste restera pour former les médecins camerounais. Il y aura la théorie et la pratique. Des dispositions ont été prises pour qu’un médecin ophtalmologiste de l’Ong tunisienne (Nadi Al Bassar Ndlr) dispose d’une semaine supplémentaire pour former de jeunes médecins camerounais dans les techniques modernes de chirurgie de la cataracte et du Glaucome ».
Au jour d’aujourd’hui, l’alliance a permis à plus de 7870 personnes au Cameroun de bénéficier de consultations oculaires gratuites et près de 2332 hommes, femmes et enfants camerounais de recouvrer la vue.
En outre, elle aura contribué au renforcement des capacités du personnel médical et paramédical à travers des formations.
Blaise-Pascal Dassié
Focal: Trouble de la vision
Selon Nadi Al Bassar, médecin ophtalmologiste de l’Ong tunisienne, la cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence. « Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine, ce qui explique que la vision s’embrouille », explique-t-il. Le cristallin joue le même rôle que la lentille de l’objectif d’un appareil photographique : faire la mise au point de l’image selon la distance de l’objet observé. Le cristallin y parvient en se déformant pour changer sa courbure. À partir de 65 ans, la majorité des personnes ont un début de cataracte. L'opacification du cristallin n'occasionne pas de gêne visuelle importante si elle se fait dans les couches périphériques du cristallin. La perte de vision tend à s’aggraver avec l'âge. La cataracte touche également les hommes et les femmes. Et est habituellement détectée durant un examen de la vue par un optométriste. « Tout changement de la qualité de la vision devrait inciter à consulter un optométriste ou un ophtalmologiste », affirme le praticien.
B-P.D