Glastone est un jeune groupe spécialisé dans le salon de coiffure moderne, offrant des prestations supplémentaires à l’instar de la pédicure, manicure et massage corporel… Il a deux représentations à Douala, l’une est située à Bali et la seconde à Bonamoussadi. Progressivement, ce groupe de salons modernes a imprimé sa marque dans la ville de Douala. Suscitant l’attraction d’une clientèle venant aussi bien d’une classe sociale nantie que du citoyen ordinaire épris des soins de qualité. Parmi ses clients se trouvent, l’ancien Directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile, Mtn Cameroon. Dimanche 26 août 2012, Jean Claude Ottou décide de se rendre dans la représentation de Glastone à Bonamoussadi pour recevoir des soins habituels de massage corporel.
A son arrivée, il est accueilli avec toute la courtoisie qui sied à son rang. Il est conduit dans la salle de massage où il est installé sur le plateau affrété pour la circonstance. Après l’avoir confortablement mis en état de recevoir ses soins, il est abandonné avec la jeune fille qui serait spécialisée en la matière. Les autres employés vont s’éclipser pour servir d’autres clients dans la salle de coiffure. Des dizaines de minutes plus tard, les deux autres employés seront arrachés à leur service par les bruits d’une bagarre qui viennent de la salle de massage. Lorsqu’ils vont accourir, ils vont buter à une porte hermétiquement fermée. Leur demande avec insistance aux occupants de déverrouiller la porte sera vaine.
Ils seront alors obligés d’utiliser la méthode forte pour faire sauter les verrous. Avant de retrouver Jean-Claude Ottou déchainé sur l’employée qu’il roue de coups de poing. Selon, nos sources, il a fallu que les deux collègues de la fille se jettent sur lui pour le maîtriser et sortir leur collègue de ses griffes. C’est alors que la jeune employée va se fendre en explication pour décrire son malheur. A ce sujet les versions divergent d’une source à une autre. Pour les uns, l’ancien journaliste et présentateur vedette du 13 heures sur la Radio diffusion du Cameroun, et ex-Dga de Mtn Cameroon aurait sauté comme une fauve sur sa victime a tenté de la sodomiser de force.
Pour d’autres, il aurait obtenu de la jeune employée contre espèces sonnantes et trébuchantes de se prêter à une passe rapide. Se prêtant au jeu, la jeune fille aurait opté pour une position accroupie lorsqu’elle a été surprise de constater qu’au lieu de passer par l’orifice vaginale, il a poussé le vice pour passer de force par l’orifice anale. Devant le refus de la fille, il l’a tenu de force pour assouvir son fantasme. C’est dans ces entrefaites, tout aurait dégénéré en bagarre. Mais pour d’autres, ce serait tout simplement, deux tourtereaux qui sont habitués à profiter de cet instant pour prendre leur pied. Malheureusement, ce jour, la jeune fille n’aurait, soit pas cédé au fantasme de son client qui exigeait l’orifice anal, soit monté les enchères au moment où elle s’est rendu compte que son client était dans un point de non retour. Ce qui aurait fait craquer Jean-Claude Ottou.
Dès que la situation a été maîtrisée, et retrouvant enfin ses esprits, Jean-Claude Ottou aurait alors déboursé une forte somme (entre 200 000 et 400 000 Fcfa) pour acheter le silence des employés. Un accord de courte durée, le temps que la tempête passe. Pour la famille de la jeune employée, il n’est pas question de laisser cette affaire impunie. Elle a été conduite immédiatement à l’hôpital où il a été constaté des signes de pénétration anale. Un certificat médical a été délivré et dans les prochains jours, une procédure judiciaire devrait être ouverte contre « l’agresseur ». Certainement qu’on s’achemine vers une affaire Dsk sous les tropiques. Toutes nos tentatives de le joindre ont été vaines. Même des proches à lui n’ont pas daigné nous décrocher au téléphone. On comprend que dans une affaire aussi rocambolesque, personne ne souhaite se prononcer en lieu et place du concerné.
Ottou ne serait pas à sa première affaire de mœurs
Comme Dsk dans l’affaire qui l’oppose à Nafissatou, la fille Chambre du Sofitel (Etats-Unis), Jean Claude Ottou ne serait pas à sa première affaire de mœurs. Il y a trois ans, sa belle-famille l’accusait d’avoir eu des rapports non consentants avec la fille, de son épouse qui vivait chez lui. L’affaire est pendante dans les juridictions de Yaoundé. Le médecin que la sœur de sa femme avait contacté pour examiner la victime avait fait des déclarations incendiaires. Affirmant qu’il y avait eu agression sexuelle. Mais pour Jean-Claude Ottou, soutenu par son épouse, il s’agissait tout simplement d’une cabale qui consistait à ternir sa réputation. Nous y reviendront dans notre prochaine édition avec des informations ayant trait à l’évolution de cette affaire, mais aussi on l’espère avec la version du principal concerné.
Source : Aurore Plus