Gouvernement Yang: Soupçons de trafics autour des «Feuilles de route»
DOUALA - 29 Aout 2012
© VSZ | La Nouvelle Expression
D’étranges «rumeurs» ont traversé les allées du pouvoir ces dernières semaines.
Elles signalaient la pression qu’affrontent des membres du gouvernement, qui vivent désormais sous la hantise de l’évaluation, par Paul Barthélémy Biya Bi Mvondo, des «feuilles de route» rapidement apparues comme des paramètres non négociables des prestations du pouvoir en ce début de septennat depuis les instructions présidentielles déclinées lors du conseil ministériel du 15 décembre 2011. Selon des indiscrétions de La Nouvelle Expression, des membres de l’équipe de Philemon Yang, redoutent à ce point l’échéance qui pourrait prendre un tour de solennité avec le retour de Paul (et Chantal?) Biya au bercail, qu’ils ont entrepris d’enjoliver leur bilan, et tenté de falsifier les résultats et les performances de leurs administrations respectives au niveau de l’immeuble étoile. Le démenti plus ou moins formel des services du Premier ministre, seraient au moins contrariés par le cas du ministère de la Communication.
A en croire nos informations, Issa Tchiroma Bakary a bel et bien fait parvenir au «Chef du gouvernement» un document peu crédible, si l’on en juge par quelques repères: une «opération d’esthétique» a ainsi été effectuée par des mains expertes œuvrant dans l’entourage et sur ordre du ministre de la Communication, lorsqu’il est clairement apparu que l’évaluation interne de la «feuille de route» de ce département ministériel était loin du compte. Sur les douze critères retenus au ministère, seuls deux avaient été validés, selon des sources proches du dossier. Après avoir formellement tenté d’obtenir du «point focal» de la «feuille de route» qu’il attribue des scores fictifs à ce département ministériel dans le but de bluffer le Premier ministre, Issa Tchiroma a dû prendre les devants, en prononçant une sanction lourde à l’encore du fonctionnaire récalcitrant. Avant de mobiliser des collaborateurs aux ordres dans le sens voulu. A quelques jours de la «proclamation des résultats» de cette épreuve des «feuilles de route», beaucoup se demandaient il y a peu, si le tour de passe-passe de M. Tchiroma a pu faire illusion à l’immeuble étoile, puis à Etoudi.
© VSZ | La Nouvelle Expression
D’étranges «rumeurs» ont traversé les allées du pouvoir ces dernières semaines.
Elles signalaient la pression qu’affrontent des membres du gouvernement, qui vivent désormais sous la hantise de l’évaluation, par Paul Barthélémy Biya Bi Mvondo, des «feuilles de route» rapidement apparues comme des paramètres non négociables des prestations du pouvoir en ce début de septennat depuis les instructions présidentielles déclinées lors du conseil ministériel du 15 décembre 2011. Selon des indiscrétions de La Nouvelle Expression, des membres de l’équipe de Philemon Yang, redoutent à ce point l’échéance qui pourrait prendre un tour de solennité avec le retour de Paul (et Chantal?) Biya au bercail, qu’ils ont entrepris d’enjoliver leur bilan, et tenté de falsifier les résultats et les performances de leurs administrations respectives au niveau de l’immeuble étoile. Le démenti plus ou moins formel des services du Premier ministre, seraient au moins contrariés par le cas du ministère de la Communication.
A en croire nos informations, Issa Tchiroma Bakary a bel et bien fait parvenir au «Chef du gouvernement» un document peu crédible, si l’on en juge par quelques repères: une «opération d’esthétique» a ainsi été effectuée par des mains expertes œuvrant dans l’entourage et sur ordre du ministre de la Communication, lorsqu’il est clairement apparu que l’évaluation interne de la «feuille de route» de ce département ministériel était loin du compte. Sur les douze critères retenus au ministère, seuls deux avaient été validés, selon des sources proches du dossier. Après avoir formellement tenté d’obtenir du «point focal» de la «feuille de route» qu’il attribue des scores fictifs à ce département ministériel dans le but de bluffer le Premier ministre, Issa Tchiroma a dû prendre les devants, en prononçant une sanction lourde à l’encore du fonctionnaire récalcitrant. Avant de mobiliser des collaborateurs aux ordres dans le sens voulu. A quelques jours de la «proclamation des résultats» de cette épreuve des «feuilles de route», beaucoup se demandaient il y a peu, si le tour de passe-passe de M. Tchiroma a pu faire illusion à l’immeuble étoile, puis à Etoudi.