Gouvernement des grandes ambitions 09/12/2011-09/12/2012: Bientôt un an - QUI A FAIT QUOI, QUAND, OÙ ET COMMENT ?
Yaoundé, 28 Novembre 2012
© L'Epervier
QUI A FAIT QUOI, QUAND, OÙ ET COMMENT ?
Le Cameroun n'est pas au milieu de sa forme que ce soit sur le plan économique que politique. Toutefois les hommes que le chef de l'Etat a mis à la tête du gouvernement pour renverser la tendance ont connu des fortunes diverses. Certains ont fait preuve de beaucoup d'engagement pour faire sortir le Cameroun des abîmes de la pauvreté. Dans son souci constant de dire la vérité, et rien que la vérité même si cela lui vaut des inimitiés, l'hebdomadaire dans cette édition comme dans les prochaines entend évaluer de façon objective les performances des différents membres du gouvernement, au moment où on s'achemine vers la première année de ce gouvernement en fonction. Cela intervient aussi au moment où les informations de plus en plus insistantes font état d'un remaniement ministériel futur. C'est non sans risque que nous nous engageons dans cet exercice périlleux.
SECTEUR DE LA SANTÉ PUBLIQUE: L'ORDRE RÈGNE DANS LA MAISON
Le secteur de la santé publique au Cameroun connait depuis quelque temps des mutations profondes qui vont de la construction des nouveaux centres de santé en passant par le renouvellement des équipements et le changement des responsables en charge de la gestion des hôpitaux. André Mama Fouda a fait montrer de beaucoup de maîtrise dans le traitement de ces différents dossiers sensible. C'est ainsi qu'il est resté à l'écoute des plaintes des populations. Ceci s'est traduit par la méthode forte employée pour combattre les épidémies qu'a connu le Cameroun notamment le choléra dont les souvenirs restent vivaces dans l'esprit des camerounais. La dernière visite du chantier de construction du centre de santé de Mvog Ada a permis à ceux qui n'avait jamais vu cet homme calme sortir de ses gonds, s'en prendre au maître d'œuvre qui ne tient pas promesse et rallonge à volonté les délais impartis. André Mama Fouda avait alors clairement fait savoir qu'il résilierait Ie contrat et accordera le chantier à un autre entrepreneur si les évolutions ne sont pas constatées. De nos jours les travaux semblent aller au rythme voulu par le Minsanté. Sans toutefois oublier les visites des chantiers de construction de l'hôpital gynéco de Douala, de l'hôpital de référence de Sangmélima.
Quelques décisions fortes ont été prises pour siffler la fin de la recréation. Ceci a été le cas avec la mutation du médecin chef de l'hôpital de la cité verte à qui il était reproché bon nombre d'imperfections et de manquements à l'éthique, celui de l'hôpital de district d'Efoulan qui se croyait tout permis été envoyé à l'hôpital de Mfou. Même son de cloche pour l'hôpital central de Yaoundé où le professeur Bela Assumpta a été balayée de son poste de directeur. Cette dernière était pointée à tort ou à raison par ses collaborateurs comme étant celle-là qui paralysaient le service. Le limogeage qui aurait certainement soulevé une salve d'applaudissement a été le balayage des croque-morts de l'hôpital Laquintinie de Douala. Comment oublier le limogeage avec fracas de l'ancien directeur général de l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso après les scandales de vol de bébé et de confiscation des patients. Bref le Minsanté a su à des moments opportuns prendre la décision qui s'imposait d'où l'efficacité dans ses actions. Toute chose que le peuple salue.
LE SECTEUR DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT: L'INFATIGABLE JEAN CLAUDE MBWENTCHOU
Ledit secteur semblait être à quelque exception prêt le plus instable au regard des impératifs liés à la question de logement des camerounais. Les camerounais sont mal logés, le défi à relever par Jean Claude Mbwentchou le Minhu était d'accélérer les chantiers de construction des logements sociaux engagés bien avant son entrée au gouvernement du 09 décembre 2012. Il devait aussi apporter son expertise dans la réfection des voiries urbaines qui sont parsemer de nid d'éléphants ce qui de l'esprit de Paul Biya est inacceptable. Sur ces deux plans beaucoup de choses ont été faites et beaucoup reste à faire. Grâce à des descentes constantes sur le terrain question de toucher du doigt les réalités, Jean Claude Mbwentchou a pu en si peu de temps faire pression sur les différents entrepreneurs engagés dans la construction des chantiers. Que ce soit à Yaoundé, ou à Douala l'évaluation fait état d'une réalisation des travaux à environ 98%. Une façon de dire qu'ils sont presque finis. Au niveau des voiries on est passé de nids d'éléphants aux nids de poules biens moins dangereuses que les nids d'éléphants. Accompagné du ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières Koung A Bessiké Jacqueline, Jean Claude Mbwentchou est descendu dans les communes pour amener les chefs des exécutifs communaux à engager des travaux utiles. Il leur a recommandé qu'à défauts de construire de nouvelles routes, d'entretenir tout au moins celles existantes.
LE SECTEUR DES TRANSPORTS: ÇA ROULE DE MOINS À MOINS VITE
Arrivée en sapeur-pompier à la tête de ce ministère le 09 décembre 2012 dans ce ministère. Les sceptiques ne lui donnaient pas neuf mois à la tête du mintransport, que d’aucun considère comme étant du sable mouvant où la plupart des chefs de département en sont repartis avant le temps et la queue profondément enfouit entre les jambes. Robert Nkili a su en un laps de temps imprimer ses marques. Contre vents et marées monsieur dialogue social comme il se faisait appeler lorsqu'il présidait aux destinées du ministère du travail et de la sécurité social a su prendre le taureau par les cornes. Les urgences dans ce secteur se résumaient à sa restructuration. Toute chose qui a été faite et le résultat le plus immédiat est la baisse considérable du taux d'accident de la circulation sur nos routes. A travers des descentes et campagnes de sensibilisation des usagers de la route sur la nécessité de respecter le code de la route les fruits tiennent la promesse des fleurs Mais pour atteindre ce résultat positif, il a fallu que le ministre Robert Nkili s'arme de courage, de patience et de tact. Ceci par le biais des concertations avec les différents acteurs intervenants dans la chaine de transport. Après cette phase de sensibilisation et de consultation pour des décisions concernées l'heure a été donnée aux sanctions notamment le retrait des permis de conduire, la menace de fermeture qui plane sur certaines agences de voyages comme une épée de Damoclès. Ces dernières sont dans l'obligation de se conformer dans de brefs délais sinon gare aux récalcitrants. C'est donc plutôt un pari gagner pour monsieur dialogue social. L'Etat de route et l'insouciance de certains conducteurs qui continuent de faire des morts sur nos routes relèvent de sa feuille de route. Le tour revient à qui de droit de remplir sa part de responsabilité pour le plaisir de l'ensemble de la communauté nationale.
LE SECTEUR DU TRAVAIL ET DE LA SÉCURITÉ SOCIAE: LE DIALOGUE EST CONSTANT
Les observateurs avertis de la scène nationale pensent souvent que c'est le ministère le plus facile à ménager car il suffit juste de bien s'entendre avec les employeurs et vous aurez un séjour tranquille, que non! Grégoire Owona en provenance du ministère délégué à la présidence de la république en charge des relations avec les assemblées est resté sur les traces de son prédécesseur Robert Nkili. Le dialogue est resté son principal cheval de bataille, son arme fatal qui lui permet à ce jour d'étouffer toutes les velléités d'un soulèvement des employés. «Greg» comme l'appelle ses proches a engagé la révision du code du travail dont certaines dispositions selon les spécialistes des questions du droit du travail étaient devenues caduques. Grâce à ce dialogue constant avec les différentes parties à savoir d'un côté les employés et de l'autre les employeurs, on enregistre de moins en moins de grèves et assiste plutôt à une reconnaissance des efforts des employés par leur hiérarchie à travers la remise des médailles et l'augmentation des salaires dans les secteurs privés où les employés sont clochardisés. Sacré Greg!
LE SECTEUR DE LA SÉCURITÉ: LE SED TIENT LE PARI
Le secrétariat d'Etat à la Défense(SED) sans être un département ministériel, ce secrétariat qui s'occupe spécialement de la gendarmerie nationale a été sur tous les fronts au côté des ministres pour rendre efficace leurs actions sur le terrain. C'est ainsi que Jean Baptiste Bokam a été régulièrement aperçu aux côtés du ministre des transports pour sensibiliser les usagers de la route. Les équipes mobiles en charge de la sécurité routières quadrillent par semaines les différentes artères du pays à l'aide des caméras pour sanctionner avec la dernière énergie tous ceux qui ne respectent pas la limitation des vitesses, ou alors ceux dont les voitures ne sont pas en règle. La traque aux bandits de grands chemins va en s'intensifiant sur le terrain. Les victoires récoltées par ses éléments passent de tout commentaire. Tout porte à croire que le meilleur reste à venir. Et la gendarmerie nationale sous son impulsion a encore de beaux jours devant elle.
© L'Epervier
Le
Cameroun n'est pas au milieu de sa forme que ce soit sur le plan
économique que politique. Toutefois les hommes que le chef de l'Etat a
mis à la tête du gouvernement pour renverser la tendance ont connu des
fortunes diverses.
QUI A FAIT QUOI, QUAND, OÙ ET COMMENT ?
Le Cameroun n'est pas au milieu de sa forme que ce soit sur le plan économique que politique. Toutefois les hommes que le chef de l'Etat a mis à la tête du gouvernement pour renverser la tendance ont connu des fortunes diverses. Certains ont fait preuve de beaucoup d'engagement pour faire sortir le Cameroun des abîmes de la pauvreté. Dans son souci constant de dire la vérité, et rien que la vérité même si cela lui vaut des inimitiés, l'hebdomadaire dans cette édition comme dans les prochaines entend évaluer de façon objective les performances des différents membres du gouvernement, au moment où on s'achemine vers la première année de ce gouvernement en fonction. Cela intervient aussi au moment où les informations de plus en plus insistantes font état d'un remaniement ministériel futur. C'est non sans risque que nous nous engageons dans cet exercice périlleux.
SECTEUR DE LA SANTÉ PUBLIQUE: L'ORDRE RÈGNE DANS LA MAISON
Le secteur de la santé publique au Cameroun connait depuis quelque temps des mutations profondes qui vont de la construction des nouveaux centres de santé en passant par le renouvellement des équipements et le changement des responsables en charge de la gestion des hôpitaux. André Mama Fouda a fait montrer de beaucoup de maîtrise dans le traitement de ces différents dossiers sensible. C'est ainsi qu'il est resté à l'écoute des plaintes des populations. Ceci s'est traduit par la méthode forte employée pour combattre les épidémies qu'a connu le Cameroun notamment le choléra dont les souvenirs restent vivaces dans l'esprit des camerounais. La dernière visite du chantier de construction du centre de santé de Mvog Ada a permis à ceux qui n'avait jamais vu cet homme calme sortir de ses gonds, s'en prendre au maître d'œuvre qui ne tient pas promesse et rallonge à volonté les délais impartis. André Mama Fouda avait alors clairement fait savoir qu'il résilierait Ie contrat et accordera le chantier à un autre entrepreneur si les évolutions ne sont pas constatées. De nos jours les travaux semblent aller au rythme voulu par le Minsanté. Sans toutefois oublier les visites des chantiers de construction de l'hôpital gynéco de Douala, de l'hôpital de référence de Sangmélima.
Quelques décisions fortes ont été prises pour siffler la fin de la recréation. Ceci a été le cas avec la mutation du médecin chef de l'hôpital de la cité verte à qui il était reproché bon nombre d'imperfections et de manquements à l'éthique, celui de l'hôpital de district d'Efoulan qui se croyait tout permis été envoyé à l'hôpital de Mfou. Même son de cloche pour l'hôpital central de Yaoundé où le professeur Bela Assumpta a été balayée de son poste de directeur. Cette dernière était pointée à tort ou à raison par ses collaborateurs comme étant celle-là qui paralysaient le service. Le limogeage qui aurait certainement soulevé une salve d'applaudissement a été le balayage des croque-morts de l'hôpital Laquintinie de Douala. Comment oublier le limogeage avec fracas de l'ancien directeur général de l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso après les scandales de vol de bébé et de confiscation des patients. Bref le Minsanté a su à des moments opportuns prendre la décision qui s'imposait d'où l'efficacité dans ses actions. Toute chose que le peuple salue.
LE SECTEUR DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT: L'INFATIGABLE JEAN CLAUDE MBWENTCHOU
Ledit secteur semblait être à quelque exception prêt le plus instable au regard des impératifs liés à la question de logement des camerounais. Les camerounais sont mal logés, le défi à relever par Jean Claude Mbwentchou le Minhu était d'accélérer les chantiers de construction des logements sociaux engagés bien avant son entrée au gouvernement du 09 décembre 2012. Il devait aussi apporter son expertise dans la réfection des voiries urbaines qui sont parsemer de nid d'éléphants ce qui de l'esprit de Paul Biya est inacceptable. Sur ces deux plans beaucoup de choses ont été faites et beaucoup reste à faire. Grâce à des descentes constantes sur le terrain question de toucher du doigt les réalités, Jean Claude Mbwentchou a pu en si peu de temps faire pression sur les différents entrepreneurs engagés dans la construction des chantiers. Que ce soit à Yaoundé, ou à Douala l'évaluation fait état d'une réalisation des travaux à environ 98%. Une façon de dire qu'ils sont presque finis. Au niveau des voiries on est passé de nids d'éléphants aux nids de poules biens moins dangereuses que les nids d'éléphants. Accompagné du ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières Koung A Bessiké Jacqueline, Jean Claude Mbwentchou est descendu dans les communes pour amener les chefs des exécutifs communaux à engager des travaux utiles. Il leur a recommandé qu'à défauts de construire de nouvelles routes, d'entretenir tout au moins celles existantes.
LE SECTEUR DES TRANSPORTS: ÇA ROULE DE MOINS À MOINS VITE
Arrivée en sapeur-pompier à la tête de ce ministère le 09 décembre 2012 dans ce ministère. Les sceptiques ne lui donnaient pas neuf mois à la tête du mintransport, que d’aucun considère comme étant du sable mouvant où la plupart des chefs de département en sont repartis avant le temps et la queue profondément enfouit entre les jambes. Robert Nkili a su en un laps de temps imprimer ses marques. Contre vents et marées monsieur dialogue social comme il se faisait appeler lorsqu'il présidait aux destinées du ministère du travail et de la sécurité social a su prendre le taureau par les cornes. Les urgences dans ce secteur se résumaient à sa restructuration. Toute chose qui a été faite et le résultat le plus immédiat est la baisse considérable du taux d'accident de la circulation sur nos routes. A travers des descentes et campagnes de sensibilisation des usagers de la route sur la nécessité de respecter le code de la route les fruits tiennent la promesse des fleurs Mais pour atteindre ce résultat positif, il a fallu que le ministre Robert Nkili s'arme de courage, de patience et de tact. Ceci par le biais des concertations avec les différents acteurs intervenants dans la chaine de transport. Après cette phase de sensibilisation et de consultation pour des décisions concernées l'heure a été donnée aux sanctions notamment le retrait des permis de conduire, la menace de fermeture qui plane sur certaines agences de voyages comme une épée de Damoclès. Ces dernières sont dans l'obligation de se conformer dans de brefs délais sinon gare aux récalcitrants. C'est donc plutôt un pari gagner pour monsieur dialogue social. L'Etat de route et l'insouciance de certains conducteurs qui continuent de faire des morts sur nos routes relèvent de sa feuille de route. Le tour revient à qui de droit de remplir sa part de responsabilité pour le plaisir de l'ensemble de la communauté nationale.
LE SECTEUR DU TRAVAIL ET DE LA SÉCURITÉ SOCIAE: LE DIALOGUE EST CONSTANT
Les observateurs avertis de la scène nationale pensent souvent que c'est le ministère le plus facile à ménager car il suffit juste de bien s'entendre avec les employeurs et vous aurez un séjour tranquille, que non! Grégoire Owona en provenance du ministère délégué à la présidence de la république en charge des relations avec les assemblées est resté sur les traces de son prédécesseur Robert Nkili. Le dialogue est resté son principal cheval de bataille, son arme fatal qui lui permet à ce jour d'étouffer toutes les velléités d'un soulèvement des employés. «Greg» comme l'appelle ses proches a engagé la révision du code du travail dont certaines dispositions selon les spécialistes des questions du droit du travail étaient devenues caduques. Grâce à ce dialogue constant avec les différentes parties à savoir d'un côté les employés et de l'autre les employeurs, on enregistre de moins en moins de grèves et assiste plutôt à une reconnaissance des efforts des employés par leur hiérarchie à travers la remise des médailles et l'augmentation des salaires dans les secteurs privés où les employés sont clochardisés. Sacré Greg!
LE SECTEUR DE LA SÉCURITÉ: LE SED TIENT LE PARI
Le secrétariat d'Etat à la Défense(SED) sans être un département ministériel, ce secrétariat qui s'occupe spécialement de la gendarmerie nationale a été sur tous les fronts au côté des ministres pour rendre efficace leurs actions sur le terrain. C'est ainsi que Jean Baptiste Bokam a été régulièrement aperçu aux côtés du ministre des transports pour sensibiliser les usagers de la route. Les équipes mobiles en charge de la sécurité routières quadrillent par semaines les différentes artères du pays à l'aide des caméras pour sanctionner avec la dernière énergie tous ceux qui ne respectent pas la limitation des vitesses, ou alors ceux dont les voitures ne sont pas en règle. La traque aux bandits de grands chemins va en s'intensifiant sur le terrain. Les victoires récoltées par ses éléments passent de tout commentaire. Tout porte à croire que le meilleur reste à venir. Et la gendarmerie nationale sous son impulsion a encore de beaux jours devant elle.