Gouvernance: Un collectif d’enseignants, d’agents d’appui et d’étudiants dénonce des maux à l’Université de Yaoundé II - Soa

Par Liliane J. NDANGUE | Cameroon-Info.Net

Mis a jour le 12-Jul-2016 - 00h40

 

Université de Yaoundé II - Soa Archives
Il évoque entre autres des détournements de fonds dans le cadre de l’organisation des Jeux Universitaires de Soa, édition 2016.

Le quotidien Mutations édition du 11 juillet 2016 rapporte qu’un collectif d’enseignants, d’agents d’appui et d’étudiants de l’Université de Yaoundé II - Soa a adressé une lettre ouverte à Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP). Les vingt signataires de ladite lettre qui date du 30 juin dernier dénoncent des pratiques érigées en mode de Gouvernance à Soa, et qui dressent plutôt un «tableau noir» de cette institution.

 

«Tout en remerciant «leur tutelle» du travail abattu pour redorer le blason des Universités publiques camerounaises, le collectif dénonce en des termes incisifs, ce qu’il qualifie de «tourmente» de l’Université de Yaoundé II», écrit le journal.

Premièrement, le collectif parle des conditions des enseignants. De l’état des lieux dans lesquels se trouvent les salles qui sont mises à leur disposition quand ils ne dispensent pas des cours. Outre cela, il fait mention de l’absence de profil de carrière claire. Selon lui les enseignants «souffrent de conditions de travail extrêmement difficiles: insuffisance de bureaux et espaces de cours, état défectueux, dégradé et désaffecté des amphithéâtres». Il ajoute aussi les problèmes liés à l’assurance maladie et à la non-représentation de la corporation au Conseil d’administration de l’institution.

 

Pour ce qui est du personnel d’appui, dans la lettre, il mentionne un prélèvement fiscal hors norme qui diffère avec celui qui est fait avec leurs confrères d’autres institutions académiques. «Le gel des avancements et la situation de «mendicité» dans laquelle ils sont placés du fait du manque des primes liées à leurs services», rapporte Mutations.

 

Du côté des étudiants, on pointe du doigt entre autres la gestion matérielle et financière des jeux universitaires, le harcèlement sexuel, le manque de bus de transport, d’eau et d’électricité dans le campus. Toutefois le journal souligne que le Recteur Ibrahima Adamou n’a pas souhaité s’exprimer sur les points soulevés. Selon son entourage ce sont plutôt des «informations sans fondements».

 

 

 



12/07/2016
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