Gouvernance: La CONAC enquête à la mairie d'Edéa 1er
Yaoundé, 21 Novembre 2012
© Arthur L. Mbye | Repères
La gestion du maire Rdpc, Jacques Étame, intéresse la mission conduite par Hamadjoda Adjoudji dans le chef lieu du département de la Sanaga Maritime.
© Arthur L. Mbye | Repères
La gestion du maire Rdpc, Jacques Étame, intéresse la mission conduite par Hamadjoda Adjoudji dans le chef lieu du département de la Sanaga Maritime.
Depuis lundi 19 novembre, une mission
d'enquête de la Commission nationale anti-corruption est en séjour à la
mairie d'Edéa 1er. Conduite par Hamadjoda Adjoudji, Cette mission
balade loupe à la main dans les livres comptables de la commune dirigée
par le maire Rdpc Jacques Etame. La seule présence de l'organe de lutte
contre la corruption est la preuve qu'un sérieux a été accordé à toutes
les accusations de malversations financières portées contre le magistrat
municipal dans sa gestion financière de la mairie. Entre autres griefs
portés par des conseillers municipaux, les emplois fictifs au bénéfice
d'employés payés par la mairie, mais utilisés en réalité dans les
entreprises privées du maire.
Le président de la commission des grands travaux, Ruben Ekweme, note par exemple que la plupart des marchés routiers ont été attribués à une même entreprise, Common services. Ce conseiller municipal indique que M. Jacques Etame n'a jamais déclaré les produits de la redevance forestière alors que plus de 7 millions ont été reversés en quatre ans (2007-2010) par le programme de sécurisation des recettes forestières.
D'autres conseillers observent qu'avec une seule voiture, la mairie va dépenser en 2012 20 millions en carburant et lubrifiants. Des accusations dont la Conac pourra vérifier le fondement.
Le président de la commission des grands travaux, Ruben Ekweme, note par exemple que la plupart des marchés routiers ont été attribués à une même entreprise, Common services. Ce conseiller municipal indique que M. Jacques Etame n'a jamais déclaré les produits de la redevance forestière alors que plus de 7 millions ont été reversés en quatre ans (2007-2010) par le programme de sécurisation des recettes forestières.
D'autres conseillers observent qu'avec une seule voiture, la mairie va dépenser en 2012 20 millions en carburant et lubrifiants. Des accusations dont la Conac pourra vérifier le fondement.