Gladys Inoni et Jeannette Marafa: Des épouses en détresse
YAOUNDÉ - 17 Avril 2012
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Venues en couple, elles sont rentrées tristement «seules».
Lorsque Marafa Hamidou Yaya sort de Guantanamo, on aperçoit son épouse Jeannette à ses côtés. Apparemment, celle-ci ignore encore qu'elle ne rentrera pas avec son mari. Car, la mine de Jeannette est apparemment impassible. Mais, lorsque les agents de la gendarmerie happent Marafa Hamidou Yaya, sa jolie épouse s'affaiblie. Les pieds ne tiennent plus. Elle est en passe de s'écrouler. Deux proches volent à son secours. L'épouse affaiblie est aussitôt conduite devant le siège du Contrôle supérieur de l'Etat où, son véhicule est garé. Rapidement, plusieurs membres de la famille Marafa viennent consoler sa femme en détresse.
Pour Gladys Inoni, les choses ont été plus compliquées. Cette dernière n'a pas jugé nécessaire d'accompagner son époux chez le juge d'instruction. D'autant plus que selon des indiscrétions, Inoni Ephraïm, venu fraîchement de Limbé, croyait répondre à une «convocation ordinaire». Sa mallette noire qu'il traînait en entrant à Guantanamo, contenait des documents devant prouver qu'il n'est en rien, mêlé au détournement de l'argent destiné à l'achat de l'avion présidentiel, apprend-on.
Lorsque Madame Inoni apprend la mise en détention préventive de Marafa Hamidou Yaya, elle panique et se précipite au Palais de justice où, se trouve son ancien Premier ministre de mari. L'histoire s'accélère. 20 mn seulement après l'arrivée de Gladys, Inoni est désormais entre les mains des forces de l'ordre. Abattue, l'épouse de l'ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République, se retire péniblement.
L'image est trop saisissante pour passer inaperçue. Gladys Inoni, dans un véhicule à l'immatriculation non réglementaire. En effet, la grosse cylindrée de marque Toyota VX qui a amené et ramené l'épouse de l'ancien Premier ministre, n'avait pas d'immatriculation conforme. Elle ne portait pas la fameuse plaque Communauté économique et Monétaire d'Afrique centrale (Cemac), exigée à hue et à dia par le ministère des Transports. Au lieu du fond orange (couleur de la plaque Cemac), l'immatriculation du véhicule de madame Inoni, était inscrite sur une plaque de couleur noire.
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Venues en couple, elles sont rentrées tristement «seules».
Lorsque Marafa Hamidou Yaya sort de Guantanamo, on aperçoit son épouse Jeannette à ses côtés. Apparemment, celle-ci ignore encore qu'elle ne rentrera pas avec son mari. Car, la mine de Jeannette est apparemment impassible. Mais, lorsque les agents de la gendarmerie happent Marafa Hamidou Yaya, sa jolie épouse s'affaiblie. Les pieds ne tiennent plus. Elle est en passe de s'écrouler. Deux proches volent à son secours. L'épouse affaiblie est aussitôt conduite devant le siège du Contrôle supérieur de l'Etat où, son véhicule est garé. Rapidement, plusieurs membres de la famille Marafa viennent consoler sa femme en détresse.
Pour Gladys Inoni, les choses ont été plus compliquées. Cette dernière n'a pas jugé nécessaire d'accompagner son époux chez le juge d'instruction. D'autant plus que selon des indiscrétions, Inoni Ephraïm, venu fraîchement de Limbé, croyait répondre à une «convocation ordinaire». Sa mallette noire qu'il traînait en entrant à Guantanamo, contenait des documents devant prouver qu'il n'est en rien, mêlé au détournement de l'argent destiné à l'achat de l'avion présidentiel, apprend-on.
Lorsque Madame Inoni apprend la mise en détention préventive de Marafa Hamidou Yaya, elle panique et se précipite au Palais de justice où, se trouve son ancien Premier ministre de mari. L'histoire s'accélère. 20 mn seulement après l'arrivée de Gladys, Inoni est désormais entre les mains des forces de l'ordre. Abattue, l'épouse de l'ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République, se retire péniblement.
L'image est trop saisissante pour passer inaperçue. Gladys Inoni, dans un véhicule à l'immatriculation non réglementaire. En effet, la grosse cylindrée de marque Toyota VX qui a amené et ramené l'épouse de l'ancien Premier ministre, n'avait pas d'immatriculation conforme. Elle ne portait pas la fameuse plaque Communauté économique et Monétaire d'Afrique centrale (Cemac), exigée à hue et à dia par le ministère des Transports. Au lieu du fond orange (couleur de la plaque Cemac), l'immatriculation du véhicule de madame Inoni, était inscrite sur une plaque de couleur noire.