Gestion du football camerounais: Entre Iya Mohammed et Pierre Semengue, qui est vraiment tribaliste?
YAOUNDÉ - 09 Février 2012
© Roger Ekwe Eyoum | La Météo
Depuis la publication en date du 27 janvier 2012 de la décision n°005/FCF/PDT/2012 portant nomination des membres des commissions de la Fédération camerounaise de football, on a assisté à une volée de bois vert en direction du président de la Fécafoot.
Gestion du football camerounais: Iya Mohammed est-il vraiment tribaliste?
Il est reproché à M. Iya Mohammed d'avoir nommé ses «frères du nord» à la tête de toutes les commissions dites «juteuses» de la Fécafoot consacrant par là même un tribalisme à peine voilé. «Ca crève les yeux» entend-on dire alors. Pour mettre en lumière cet état de choses, voici ce qui est mis en avant: sur 24 commissions plus une chambre, 10 ont à leur tête des originaires du grand nord et sur 175 membres de commissions, 41 sont les ressortissants de cette région. Ce décryptage orienté fausse l'analyse et cache bien d'autres évidences.
«Ce qui crève les yeux rend forcément aveugle» disait Socrates cité par Platon. L'analyse profonde du document révèle que le «centre-sud-est» détient 09 présidents de commission et que la seule région du centre a placé 03 membres de l'Assemblée Générale de la Fécafoot à la tête des commissions. Aucune région du grand nord ne peut se targuer d'avoir ce privilège.
Les détracteurs de M. Iya Mohammed ont manifestement été moins regardant sur la décision n°01/D/LFPC/P 2012 de la Ligue de football professionnel portant nomination des membres des commissions permanentes, des commissions ad hoc et des organes juridictionnels de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). A l'examen de celle-ci on est tout simplement outré et écœuré!
De l'examen du texte, signé par le président de la Ligue, le général Semengué, il ressort que sur douze commissions et organes de cette instance, aucun ressortissant du grand nord n'est membre alors que chaque commission est composée d'au moins 05 personnes et le nombre de «militaires» présents est pour le moins étrange.
En vérité, pour ce qui est du président de la Fécafoot, après treize années à la tête de la Fédération et du fait des nombreuses attaques dont l'instance qu'il dirige fait l'objet, il est plus que normal pour lui de s'entourer d’hommes surs et compétents car au finish, c'est lui qui endosse les bons ou les mauvais résultats de ces commissions. On ne saurait donc parler de tribalisme dans ce cas.
© Roger Ekwe Eyoum | La Météo
Depuis la publication en date du 27 janvier 2012 de la décision n°005/FCF/PDT/2012 portant nomination des membres des commissions de la Fédération camerounaise de football, on a assisté à une volée de bois vert en direction du président de la Fécafoot.
Gestion du football camerounais: Iya Mohammed est-il vraiment tribaliste?
Il est reproché à M. Iya Mohammed d'avoir nommé ses «frères du nord» à la tête de toutes les commissions dites «juteuses» de la Fécafoot consacrant par là même un tribalisme à peine voilé. «Ca crève les yeux» entend-on dire alors. Pour mettre en lumière cet état de choses, voici ce qui est mis en avant: sur 24 commissions plus une chambre, 10 ont à leur tête des originaires du grand nord et sur 175 membres de commissions, 41 sont les ressortissants de cette région. Ce décryptage orienté fausse l'analyse et cache bien d'autres évidences.
«Ce qui crève les yeux rend forcément aveugle» disait Socrates cité par Platon. L'analyse profonde du document révèle que le «centre-sud-est» détient 09 présidents de commission et que la seule région du centre a placé 03 membres de l'Assemblée Générale de la Fécafoot à la tête des commissions. Aucune région du grand nord ne peut se targuer d'avoir ce privilège.
Les détracteurs de M. Iya Mohammed ont manifestement été moins regardant sur la décision n°01/D/LFPC/P 2012 de la Ligue de football professionnel portant nomination des membres des commissions permanentes, des commissions ad hoc et des organes juridictionnels de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). A l'examen de celle-ci on est tout simplement outré et écœuré!
De l'examen du texte, signé par le président de la Ligue, le général Semengué, il ressort que sur douze commissions et organes de cette instance, aucun ressortissant du grand nord n'est membre alors que chaque commission est composée d'au moins 05 personnes et le nombre de «militaires» présents est pour le moins étrange.
En vérité, pour ce qui est du président de la Fécafoot, après treize années à la tête de la Fédération et du fait des nombreuses attaques dont l'instance qu'il dirige fait l'objet, il est plus que normal pour lui de s'entourer d’hommes surs et compétents car au finish, c'est lui qui endosse les bons ou les mauvais résultats de ces commissions. On ne saurait donc parler de tribalisme dans ce cas.