Gerard Kuissu parle de l'Hôtel du comice agro pastoral abandonné dans la broussaille

Abandonné dans la broussaille, jamais un projet n’aura aussi incarné l’irresponsabilité, l’inertie, l’incompétence, l’arnaque politique, les grandes ambitions devenues par un tour magie grandes réalisations irréalisées et jamais réalisables ! Commencé en 2010 voici 2012 le projet n’est plus à l’ordre du jour ! Au ministère du tourisme et de l’agriculture c’est le silence radio. 
 
 
Journal 10grammes d’info 10 minutes de lecture JUIN 2012
Article 53 :
 
Le 6 juin du mois en cours, l’Honorable Jean Michel Nitcheu, député SDF à l’Assemblée Nationale, a déposé la proposition de loi N° 004/AN modifiant et complétant l’article 53 de la loi N° 2008/001 du 14 avril 2008 portant révision de la Constitution de la République du Cameroun. Ce projet de loi, selon l’Honorable député, a pour seul but de supprimer l’impunité consacrée dans notre Constitution et, surtout, la possibilité de juger un Chef d’État après l’accomplissement de son mandat.
 
Car, selon M. Nitcheu, l’actuel article 53 prévoit que le Président de la République peut être jugé par la Haute Cours de Justice pour Haute Trahison. Non seulement, l’expression « Haute Trahison » n’est pas définie, mais également, cette Haute Cours de Justice est mise en place par le Congrès. Or nous savons tous que le Congrès est composé du Sénat et du Parlement. Il se trouve que fatalement, le Sénat n’existe pas encore au Cameroun. De cette situation, en l’état actuel des choses le Président est jouit d’une impunité de faite. Mais le député ne se fait pas d’illusion…
 
Plainte contre Biya :
Lundi 11 juin, le tribunal article 53 représenté par Patrice Nganang a déposé une plainte à la Cour Suprême contre le président Biya pour Haute Trahison. Les mots les mieux agencés ne sauraient, à l’évidence, faire mesurer l’ampleur et la dimension de cet acte courageux et historique. Bien vouloir suivre le lien : http://www.icicemac.com/actualite/12226/le-tribunal-53-depose-une-plainte-pour-hautre-trahison-contre-biya-la-cour-supreme-d
Aba Aba P.
 
SIX ANS DE PRISON POUR ABAH ABAH! Pour tentative d'évasion alors qu'il avait la permission de sortie pour voir son dentiste. Détail: ses garde-prisonniers sont encore en prison, emprisonnes eux aussi à Kondengui, quand lui il est au SED. Dans la bananeraie, ministres comme garde-prisonniers deviennent prisonniers sur un 'coup de tête.' Sauf le chef suprême de la magistrature protèger par l'article 53 de la constitution signé par lui-même le 14 avril 2008.
 La loi, la prison, la justice, ca devient banal, scandale, animal !
 
Paradoxe :
Notre bananeraie n’est plus à un paradoxe près ! Irrigué du nord au sud, il manque d’eau potable, 5 coupes d’Afrique des Nations de football, une médaille d’or olympique etc. mais aucun stade construit à l’actif des dirigeants du football camerounais !  Producteur de riz, producteur de pétrole, mais importateur des mêmes produits ! Et pour couronner ses paradoxes, la bananeraie Cameroun lance un nouveau concept économique : pour relancer son économie, elle laisse augmenter le prix de l’électricité, principale source d’énergie ; sursoit un moment l’augmentation du prix du pétrole et tance les sociétés brassicoles de baisser leur prix ! Eh ben dis donc !
 
Eau, Électricité :
Des pans entiers de notre bananeraie sont approvisionnés en eau rarement ; dans le meilleur des cas, uniquement la nuit. D’autres existent, pour lesquels, l’électricité  clignote ou demeure un luxe ! Malgré les cris de colères, le mécontentement que cela suscite, le surcout de production que cela engendre, les pouvoirs publics restent sourds, aphones et atones. Jusqu’à quand vivra-t- on dans une aussi grande indigence ? Aucune planification ni réaction d’envergure pour palier à ces déficit en eau et électricité. Certains observateurs en sont à se poser la question si la pose de la première pierre pour le barrage de Menveuleu n’était pas pour éclipser les épitres de Marafa ! D’autant plus que l’on connait l’histoire des premières pierres dans cette bananeraie.
 
Marafa Hamidou :
Dans notre bananeraie, jamais un bananier n’aura autant fait parler de lui. Quoi que l’on dise à la suite des lettres de cet éperviabilisé qui paie son ambition présidentielle avérée. Il s’est mis au centre de l’actualité et se rendant de ce fait justiciable particulier. On imagine à peine le déballage qu’il pourrait y avoir à ciel ouvert en cas de son procès !  Pris de panique, le pouvoir cherche à l’isoler. Et à l’ouverture de la session parlementaire, au lieu d’aborder des sujets de portée nationale comme le déficit énergétique, le PAN volera très bas pour évoquer le cas de son camarade qui, selon lui, prend en otage l’opinion publique. On voulait des preuves ? Eh ben Marafa en sert à la pelle ;  Notamment ces virements perçus par le griot national dans le cadre des entretiens des aéronefs de la défunte camair ! Chaud devant !
 
Maires, députés et Biométrie…
Un cadeau << njoh>> ! En effet, sans rien leur demander, sans consultations aucune, leur mandat a été prorogé unilatéralement pour un an par un décret. Elecam, incapable d’organiser le fichier électoral à temps, le gouvernement ayant introduit  la biométrie, le temps matériel ne permettait pas d’organiser d’élection vraie au moment prévu. Mais dans la bananeraie a-t-on un jour organisé des élections digne de ce nom ? Il y a pourtant 5 ans, cinq bonnes années que ces élus ont pris fonction, il y avait donc suffisamment de temps pour réorganiser quoi que ce soit ! Et nous sortons d’une élection présidentiel crédible nous dit-on ? À qui profite le décret ?
Immigration :
 
Ah que les temps changent ! Ainsi a-ton vu des immigrés espagnols refoulés d’Algérie. Et depuis un certains temps, l’immigration portugaise vers l’Angola n’est plus une surprise. Et déjà, les retraités français qui résident au Sénégal, au Maroc sont légion.
Écologie :
 
Le bois : sa consommation comme bois de chauffage atteint des cotes alarmantes. À l’ouest du pays et les Régions septentrionales du Cameroun, sa consommation est exponentielle et l’on craint que l’écosystème ne subisse des conséquences graves et même irréversible. Le charbon n’est pas en reste, il rentre de plus en plus dans les mœurs et s’installe durablement  Il est temps d’agir !
 
 
Emmanuel Bopda :
Le 3 juin, il fêtait son ascension comme membre du comité central du RDPC. Appelé Afrique construction nom de son entreprise à Douala, cet homme qui s’est bâtit tout seul une réputation d’homme d’affaire redoutable et prospère n’avait pas besoin d’un titre ronflant et creux qui a perdu de son attrait et de son poids. Surtout lorsqu’on sait comment sont malmenés d’imminents membres de ce comité dormant. Par ailleurs politiquement parlant est -on encore à l’ère de fêter des nominations, des ascensions aussi vide que celle-là ?  Souvenons nous que des personnalités décédées avaient été élu dans ce machin ! C'est-à-dire outre tombe, ils ont déposé leur candidature, fait campagne et ont été élu bien sur de façon transparente …en même temps que l’illustre Emmanuel Bopda, Hervé Nkom et cie !
Football :
 
Après la suspension controversée de Etoo’ fils, le Cameroun par son Ministre des sports vient de faire l’escroquerie de l’année en faisant signer un contrat d’un an à l’entraineur des lions ; plus de la moitié étant déjà consommé. Le meilleure, c’est le championnat qui tarde à reprendre faute de versement des subventions promises aux clubs. Et comme un malheur ne vient jamais seul la Lybie et la Guinée Bissau malmènent le Cameroun…Pauvre Cameroun.
 
L'Archevêque métropolitain de Douala, Samuel Kleda
L’homme de Dieu donne son avis sur le nouveau code électoral et estime qu’avec son adoption, le Cameroun s'installe dans une vraie dictature.
Dans une interview à Jacques Éric Andjick   le prélat ne mâche pas ses mots. À l’instar de son illustre prédécesseur,  il dit sans coup férir ce qu’il pense : << Ce nouveau code électoral n'est pas bon ; il n'a pas été conçu selon les principes démocratiques, et il ne pourra pas favoriser l'instauration d'une vraie démocratie dans notre pays ; cela est bien dommage. Beaucoup de Camerounais s'attendaient à un code qui pût obtenir l'assentiment des Camerounais ; mais il a plutôt provoqué la déception. >>
Et il continue son interview toujours dans un ton dur et cru en disant :
<< Je ne sais pas si cette question mérite d'être posée. Ce nouveau code électoral a été taillé sur mesure par le parti au pouvoir et pour le parti au pouvoir. Ce sont les députés du Rdpc qui l'ont voté, c'est le même parti qui envoie dans toutes les régions du pays des délégations pour expliquer ce code  ; c'est leur code. Pourquoi les Camerounais n'ont-ils pas été consultés avant ? On se moque quelque peu des Camerounais. Quelle honte et quelle misère !>>
 
 Mgr Kléda écoute beaucoup et parle peu ; cela donne du poids et du relief à ses prises des positions très loin de certains de ses collègues qui arpente de nuit les couloirs d’Étoudi. Avec Mgr Watio à ELECAM, Mgr Ateba au conseil de la communication, le message est brouillé. ELECAM  et le conseil de la communication font  parti des instruments subtils de la dictature de ce début de siècle. Que des prélats, de surcroit Evêques y siègent et y émargent posent un problème d’éthique, de confiance et à nos yeux ce n’est plus ni moins que  de la compromission, de la complicité, et c’est exécrable.
 
Hôtel du comice agro pastoral :
Abandonné dans la broussaille, jamais un projet n’aura aussi incarné l’irresponsabilité, l’inertie, l’incompétence, l’arnaque politique, les grandes ambitions devenues par un tour magie grandes réalisations irréalisées et jamais réalisables ! Commencé en 2010 voici 2012 le projet n’est plus à l’ordre du jour ! Au ministère du tourisme et de l’agriculture c’est le silence radio. On espère que lorsque l’épervier lorgnera de ce côté on verra les traces des 9 milliards de budget prévu pour cet hôtel 3 étoiles. En attendant, les populations d’Ebolowa comprennent mieux ce qu’un militant-écrivain appelle « le paradoxe du pays organisateur » ! 
 
Vanessa Tchatchou :
Le 3 mai dernier, elle recevait son prix pour sa témérité maternelle au Hilton hôtel. Ce prix, décerné par la fondation Cameroun Awards vise, selon eux, à encourager sa témérité et son courage. Cette jeune fille dont le bébé a été volé dans l’un des meilleurs centres hospitaliers de notre pays. Ce qui cloche dans cette cérémonie et ce prix, c’est qu’en même temps, l’excellence gouvernemental a été attribué au patron de la police dont certains éléments n’ont pas jusqu’à ce jour retrouvé le bébé ni faire évoluer l’enquête de façon concrète pire ce sont les éléments de cet excellence gouvernementale qui l’ont brutalisé avec sa mère pour la sortir de force de l’hôpital ! Cette semaine, les élément de cette excellence gouvernemental on encore tué au marché mokolo à Yaundé ! À côté de ce prix il y a des personnalités totalement aphones, atones, transparents comme le directeur de la CRTV, le gouverneur de l’Est et autres. La CRTV n’ayant jamais traité   l’affaire du bébé disparu de façon juste et impartial : aujourd’hui l’oppressé, l’oppresseur et ses complices sont primés le même jour au même endroit. C’est le Cameroun : ô bosso !
La rédaction de 10 gramme d’info, 10 minutes de lecture !
 
Editorial : À mon avis ! par Gérard philippe Kuissu
Il est des actes dans la vie dont la portée ne peut se comprendre que par une réflexion murie et poussée.  Le tribunal article 53 après avoir milité en faveur de l’abrogation de l’article 53 de notre constitution qui consacre l’impunité a soutenu le député SDF  Jean Michel Nitcheu qui a déposé une proposition de loin allant dans le sens d’une réécriture de cette loi. Permettant dans un futur de pouvoir juger le Président de la République après son mandat comme tout citoyen qu’il est après son mandat. Et le 11 juin dernier comme l’a relevé le quotidien le jour du mardi 12 juin en page 4 des membres du réseau tribunalarticle53 déposaient une plainte contre Mr Biya pour haute trahison.
 
Personne n’est dupe. Ces actes seront défaits et n’ont aucune chance d’aboutir. Et c’est précisément là que l’acte trouve son fondement et sa pertinence. Une loi rejetée, une plainte non enrôlée permette d’aller à une instance supérieure ou autre avec pour motif que l’instance idoine n’a pas cru bon de le faire.
 
Ce faisant, cette plainte ouvre les yeux à l’opinion et aux différents observateurs. Les motifs sont exposés et clairs reste un tribunal !  Par ailleurs cette plainte que les uns ont qualifié de pétard mouillé a abouti sur une horde d’intimidations  et de menaces téléphoniques.
Des <<papiers toilettes>> ou écrivent des journaleux partisans eunuques, démontrent la panique du pouvoir en insultant les écrivains TEYOU NGANANG et BERGELINE pour leurs différentes plaintes déposés l’un à la cours surprime et l’autre à la cours européenne des droits de l’homme. Ce ne peut qu’être dans une bananeraie que l’on vilipende des penseurs, des professeurs d’université de façon ouverte gratuite et grotesque pour ensuite accuser les autres de ternir l’image du Cameroun.
 
L’impunité, la justice à double vitesse sont comme inscrites dans nos veines. En dépit des accusations ISSA BAKARI reste libre et pas du tout inquiété. Vous me rétorquerez que l’homme lion prend son temps… soit ! Mais d’autres sont en prison pour autant si non moins.
La météo n’est pas la même pour tous dans notre…bananeraie !
 
10grammes d’info, 10 minutes de lecture
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Directeur de publication : Gérard Philippe Kuissu M



14/07/2012
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