Garoua: Les forces de l'ordre envahissent les coins
DOUALA - 24 Septembre 2012
© Peter Kum | La Nouvelle Expression
Visiblement par peur de manifestation du camp de supposé de l'ancien Sgpr, les nouvelles recrues de la gendarmerie nationale sillonnent les rues de Garoua bien avant même le verdict.
© Peter Kum | La Nouvelle Expression
Visiblement par peur de manifestation du camp de supposé de l'ancien Sgpr, les nouvelles recrues de la gendarmerie nationale sillonnent les rues de Garoua bien avant même le verdict.
Elles n’étaient pas seulement venues
pour la reconnaissance du terrain avant l’arrivée du chef de l’Etat à
Garoua mercredi dernier. Une deuxième mission et la plus importante les
attendait, celle d’étouffer, d'après certaines sources confidentielles
toute manifestation qui pourrait survenir des pro-Marafa après le
verdict de vendredi. Apres le départ de la garde présidentielle pour
Maroua où le président de la République a passé près de 48h au chevet
des victimes des inondations, les jeunes gendarmes venus de l’école de
la gendarmerie de Yaoundé sont sortis de leurs casernes pour les rues de
Garoua.
Avec des matraques et armes, ils étaient postés dans certains coins stratégiques de la ville, et d’autres encore faisaient des patrouilles en convoi des camions sur la conduite du commandant de la compagnie de la Benoué. Ces milliers des gendarmes n’avaient pas l’air de s’amuser. On pouvait bien le lire sur le visage. D’autres encore avaient pris leurs quartiers devant les domiciles et bureaux des sympathisants de l’ex-ministre d’Etat en charge de l'administration territoriale et de la décentralisation Marafa Hamidou Yaya.
Depuis mercredi donc, les mouvements des alliés de Marafa à Garoua sont suivis à la loupe par les services des renseignements. Certains proches de l’ex-ministre d’Etat ont même dû abandonner leur domicile par crainte d’être enlevés par les gendarmes nerveux. Malgré tout ce dispositif sécuritaire, des inconnus ont eu le courage d’aller vers le domicile de l’ex-ministre à Garoua pour écrire le «libérez Marafa».
Les habitants de Garoua qui depuis un certain temps se sont habitués aux inondations, n’ont pas été surpris de voir qu’après les eaux, Garoua était inondé par les gendarmes. Alors avant et après le verdict qui a déterminé le séjour de Marafa à 25 ans en prison, les habitants de Garoua ont continué leur train-train quotidien sans bruit. L’attente et le suspense ont été très longs pour les pro-Marafa qui voulaient savoir le sort réservé à leur frère. Des multiplications des coups de fil aux amis et autres connaissances ont fini par décharger les batteries des portables de ces pros qui perdaient déjà patience.
C’est samedi tôt le matin que la nouvelle va enfin tomber à Garoua. Beaucoup l’apprendront dans les mosquées lors de la prière. Le Yerima venait d’être condamné à 25 ans d’emprisonnement. Une nouvelle qui va directement refroidir ses proches. Là les musulmans comprendront mieux pourquoi à la prière de vendredi tous les imams avaient prêché la paix, la paix dans les foyers, la paix à Garoua et la paix au Cameroun. Un prélude pour préparer les uns et les autres au verdict qui était tant attendu de la cour. Un message bien compris par les habitants de la ville qui malgré la condamnation de Marafa, vont montrer une fois de plus leur maturité en restant sereins et calmes, comme après son arrestation.
Avec des matraques et armes, ils étaient postés dans certains coins stratégiques de la ville, et d’autres encore faisaient des patrouilles en convoi des camions sur la conduite du commandant de la compagnie de la Benoué. Ces milliers des gendarmes n’avaient pas l’air de s’amuser. On pouvait bien le lire sur le visage. D’autres encore avaient pris leurs quartiers devant les domiciles et bureaux des sympathisants de l’ex-ministre d’Etat en charge de l'administration territoriale et de la décentralisation Marafa Hamidou Yaya.
Depuis mercredi donc, les mouvements des alliés de Marafa à Garoua sont suivis à la loupe par les services des renseignements. Certains proches de l’ex-ministre d’Etat ont même dû abandonner leur domicile par crainte d’être enlevés par les gendarmes nerveux. Malgré tout ce dispositif sécuritaire, des inconnus ont eu le courage d’aller vers le domicile de l’ex-ministre à Garoua pour écrire le «libérez Marafa».
Les habitants de Garoua qui depuis un certain temps se sont habitués aux inondations, n’ont pas été surpris de voir qu’après les eaux, Garoua était inondé par les gendarmes. Alors avant et après le verdict qui a déterminé le séjour de Marafa à 25 ans en prison, les habitants de Garoua ont continué leur train-train quotidien sans bruit. L’attente et le suspense ont été très longs pour les pro-Marafa qui voulaient savoir le sort réservé à leur frère. Des multiplications des coups de fil aux amis et autres connaissances ont fini par décharger les batteries des portables de ces pros qui perdaient déjà patience.
C’est samedi tôt le matin que la nouvelle va enfin tomber à Garoua. Beaucoup l’apprendront dans les mosquées lors de la prière. Le Yerima venait d’être condamné à 25 ans d’emprisonnement. Une nouvelle qui va directement refroidir ses proches. Là les musulmans comprendront mieux pourquoi à la prière de vendredi tous les imams avaient prêché la paix, la paix dans les foyers, la paix à Garoua et la paix au Cameroun. Un prélude pour préparer les uns et les autres au verdict qui était tant attendu de la cour. Un message bien compris par les habitants de la ville qui malgré la condamnation de Marafa, vont montrer une fois de plus leur maturité en restant sereins et calmes, comme après son arrestation.